Lyana McQueen | Tout est temporaire

S’il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas lui retirer c’est son style qui n’est jamais fixe. Il est possible de la croiser au coin d’une rue vêtue de manière très féminine, parfois original avec un style friperie chic, basique voir très BCBG pour le travail ou bien même en survêtement et bonnet telle une adolescente ayant décidé de ne pas quitter les années Avril Lavigne. Et ne cherchez pas à comprendre si les vêtements sont adaptés à la situation ou le lieu où elle se trouve, Lyana les choisit juste en fonction de si oui ou non elle se sentira à l’aise dedans ce jour-là. Pour les cheveux ou maquillage c’est un peu le même phénomène que l’on peut remarquer sur le spécimen McQueen. Sa tignasse ondulée blonde toujours entretenue par pas mal de soins peut lui donner un côté sauvage ou à la fois très classe lorsqu’elle décide de les attacher en chignon, de les lisser ou faire une coiffure plus sophistiquée. La vie est réelle mais les tenues, accessoires, coiffures, teinture, tatouages, maquillage, tout cela n’est que des choses avec lesquelles il est possible de s’amuser.  Elle n’a en tout cas aucun mal à jouer avec son style et se fou royalement de ne pas rentrer dans le moule. Malgré ses 1M51, elle pourrait vous botter les fesses si vous le réclamez… ou non. Elle a des formes même si certains diraient qu’elle pourrait augmenter le volume de sa poitrine, que nenni ! Pas besoin de cela et ce n’est pas non plus sa cicatrice au niveau du dos qui lui fera perdre confiance en son potentiel. Son corps elle en prend soin et sait jouer avec son attitude pour attirer ou repousser les gens. Ne vous fiez pas aux apparences avec elle.

Il y a ceux qui la voient comme une pile aux batterie illimités, une femme a l’énergie débordante et communicative, et ils n’ont pas tort. Toujours prête à mettre l’ambiance dans une soirée, il est vrai qu’on ne s’ennuie jamais avec elle pourtant elle peut également être trop routinière. Imaginez que votre cerveau soit quasiment toujours actif, dans ce cas, même se brosser les dents sera une tâche aussi importante dans votre check-list qu’aller à un enterrement. Cela peut sembler fou pour beaucoup de gens mais ne sous estimez jamais le trop plein d’informations. Pour combler à cela Lyana fait souvent la même chose chez elle, une fois au travail c’est comme si son cerveau débrancher toutes ces pensées et se focaliser seulement sur son travail, très efficace. A défaut du travail où elle est irréprochable et très concentrée voir même trop focus, une fois à l’extérieur vous pouvez admirer le spécimen : fêtarde mais qui ne ratera jamais ou presque son footing quotidien, elle est très académique. En dehors du travail c’est une gaffeuse invétérée, une maladroite plutôt car ne pensez pas qu’être gaffeuse veut dire qu’elle pourrait dévoiler vos secrets, il n’y a pas plus loyale et honnête qu’elle (parfois accompagnée d’une pointe de sarcasme). Cette grande bavarde n’a qu’une parole, étant même parfois un peu trop excessive mais en même temps comment pourrait-elle critiquer les gens qui ne respectent pas la justice (même un simple excès de vitesse) si elle, à côté, n’est pas irréprochable ?
On peut parfois croire en la voyant dans certaines situations très difficiles à vivre qu’elle elle se montre sans cœur ou amorphe face à tout cela, n’hésitant pas à repousser la personne qui tente de la forcer à exprimer ses émotions. Ne vous fiez jamais aux apparences avec elle si vous pensez qu’elle est totalement détachée de tout c’est justement parce qu’en réalité c’est un cœur d’artichaud sensible qui refuse de souffrir. Partir avant d’avoir mal, laisser les autres pleurer et tout porter sur ses épaules en se faisant passer pour une insensible qui s’intéresse juste aux émotions des autres. Quelqu’un d’empathique comme elle ressent tout plus violemment, le bien comme le mauvais, à chacun ses façons de gérer tout cela, elle, elle prend du recul et ne veux rien montrer. C'est une battante qui ne lâche jamais rien. Si un jour vous la voyez en mauvaise posture dites vous que sans l’admettre c’est qu’elle vous fait confiance, assez pour se dévoiler entièrement ou alors c’est que vous êtes arrivés au mauvais moment.
Cette femme aime énormément le fête et sortir parler avec des amis mais pour autant elle est totalement indépendante, que ce soit financièrement ou dans sa vie personnelle. A ses yeux il n’est pas nécessaire d’avoir quelqu’un dans sa vie ou qui l’accompagne pour pouvoir s’installer à la table d’un restaurant, se balader en pleine forêt, sortir. Si elle peut être routinière, il faut s’attendre à tout avec elle, lorsqu’elle n’a plus besoin d’être concentrée elle peut décider d’organiser une soirée ou un voyage une heure avant. La vie est courte, vivons-la intensément.

En vérité, je m'appelle Audrey, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de Ju'Pa. J'ai 37 bougies et je me suis inscrite sur BIW parce que JE N'ATTENDAIS QUE ÇA DE TROUVER MA PETITE SABRINA.. J'ai trouvé le forum sur DISCORD, GRÂCE À MON AMIE QUI A PENSÉ À MOI et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve Top. Ah ! j'oubliais, j'ai 0 multicomptes qui sont les suivants: écrire ici sinon, j'ai envoyé mon secret. Un dernier petit mot ? BAZINGA

#PRESENTATION

« Viens, on s’enfuit et on ne revient jamais… » Il avait l’air ailleurs, préoccupé même. Mais quand on est qu’une ado effarouchée on ne se rend pas compte de tout cela. Le pourquoi du comment, si c’est une bonne idée, comment on va faire pour vivre et surtout ne vais-je pas le regretter ? Non sur le coup on regarde son petit ami et d’un signe de tête donnons notre accord pour changer notre destin. Il ne faut pas croire qu’il aurait put la forcer ou minimiser la chose, c’était un mec adorable, prêt à beaucoup pour la rendre heureuse mais à la différence de Lyana qui avait vécu dans une famille particulièrement unie, lui n’avait pas eu cette chance. C’était compliqué disait-il, même quand elle le voyait dans le mal, roué de coup parfois, il y avait toujours une bonne raison. Lui avait une bonne raison de s’enfuir, c’était vital. Elle, elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir, même quelques jours. Cela faisait déjà bientôt deux ans qu’ils sortaient ensemble donc même si quelques secondes à peine ou elle répondit à sa question elle commençait à stresser, une seule chose était sûre, s’il fallait foutre son destin en l’air alors autant le faire en sa compagnie.

Qui aurait put croire qu’après une enfance si douce et des années d’acharnement sur un point de vue scolaire ou personnel, l’enfant studieuse finisse par sortir avec son ami connu pour être « un petit merdeux ». Voilà comment ils l’appelaient. Mais ils ne le connaissaient même pas, c’était un bout en train qui profiter de la vie car il en connaissait justement les dérives à cause de sa famille. Il était là au mauvais moment et absolument pas au bon endroit. Il était provocateur, pour montrer qu’il n’avait pas peur de se prendre des coups, dès que la situation était périlleuse. Mais avec elle c’était une crème, un ado perdu se rattachant à un rayon de soleil. C’était eux contre le reste du monde, en tout cas c’est ce que le cerveau immature de Lyana pensait ce jour-là. Une dispute entre ses parents refusant de comprendre à juste titre ses désirs de partir avec son copain, elle allait avoir 17 ans. Qu’est ce qu’on est bête à cet âge n’est-ce pas ?
Désorientée, elle monta tout de même dans la voiture du père de son petit-ami. C’était surprenant qu’il décide de l’emmener directement le voir parce que soi-disant il avait commencé à « prendre de l’avance ». Ce ne fut qu’une fois à l’intérieur, lorsqu’il ferma sa portière que son sang se glaça. Jamais il ne serait parti sans elle n’est-ce pas ? Soudainement le sac à dos à ses pieds lui semblait une très mauvaise idée. Le silence fut pesant mais lorsqu’elle tenta enfin de prendre la parole, ou plutôt de bafouiller quelques mots pour tenter de savoir pourquoi son petit-ami les suivait en voiture en klaxonnant, vous savez un peu comme si son cerveau sentait déjà les soucis mais que ses paroles ne suivaient pas. A ce moment là son beau père ne se gêna pas pour lui faire rappeler que si elle était incapable d’aligner quatre mots, il ne savait pas pourquoi son « incapable de fils » comptait le laisser gérer seul la baraque pour une idiote dans son genre. Vous expliquez en détails la suite serait sûrement très ennuyant et bien trop intime, ce n’est pas son genre. Ce dont elle est certaine c’est qu’hurler en tirant sur le volant quand son beau père tentait de percuter la voiture de son propre fils fut très certainement la décision la plus rapide que prit Lyana. Tout le reste, vous n’en aurez que des brides…un choc et un trou noir. Lorsqu’elle sembla reprendre conscience tout était étrange. Des lumières à la fois aveuglantes et tournoyantes, des bruits à peine audibles, et pourtant elle les voyait, ils étaient là les secours, à bouger leurs lèvres sans pour autant que tout soit compréhensibles. Mais comment voulez-vous comprendre quand la vie vous rappelle la violence de nos idioties. La douleur était là alors que ce matin tout avait commençait par une simple question tirée d’un film romantique d’ados.
« Viens, on s’enfuit et on ne revient jamais » me disait-il.
Je suis rentrée, il n’est jamais revenu…

Ce ne fut pourtant pas les seuls choix qu’elle prit, l’année suivante elle se remit sur les rails, de façon drastique elle se consacra intégralement qu’à ses études et au sport. Elle avait toujours été très bonne élève mais cette fois-ci elle avait un objectif en tête, un rêve un peu fou mais qui ferait d’elle une femme forte, indépendante, le genre de femme qui ne se laisserait plus leurrer. Ne croyez pas pour autant qu’elle ne croie plus en l’amour, bien au contraire, par contre elle ne s’oubliera plus intégralement pour son homme, elle ne s’effacerait plus, c’est terminé. Elle est Lyana McQueen, un cœur d’artichaud un peu bourrin, à prendre ou à laisser. Elle parvint à briller à l’université de Miami où elle étudia la communication.

Juste avant ses derniers diplômes, la jeune femme perdit ses parents dans un incendie. Pas de chance allez-vous me dire ? Lyana ne le voit pas comme ça où en tout cas c’est ce qu’elle laissa paraître. Lorsqu’à l’enterrement personne ne comprit pourquoi elle restait aussi stoïque, incapable de réagir, on la prit pour une insensible alors qu’elle tentait juste de déconnecter son cerveau, de ne plus réfléchir, plus ressentir. Et puis si les gens pensent que la douleur ne peut être que visible alors ils ne connaissent rien à la vie donc peut lui importait leur avis. Après tout pourquoi devait-ils forcément exprimer autant leurs peines alors que c’était elle qui était censé éprouvait le plus de tristesse? Qu’ils la prennent pour une sans cœur, ces gens se fourvoyaient entièrement, peut importe elle ne leur montrerait pas son veritable visage, ses véritables émotions. Tout cela n’est devenu qu’une force. Elle postula pour le FBI avec un très bon dossier et fut acceptée, apprenant ainsi durant deux ans toutes les procédures et formations. Elle n’est que secrétaire ? Au FBI ma gueule, je ne cesse de vous le répétez, ne vous fiez jamais aux apparences…