Lonnie | Disneyland aussi a eu quelques difficultés à ses débuts.

De carrure carrée, Lonnie mesure un mètre quatre-vingt-cinq. Blonds, les yeux bleus, le visage quelque peu angélique de bon garçon, ou “de fils de”. La silhouette entretenue, il pratique pas mal de sports, en salle, de la course à pied, de la natation. Si son but premier est de s’entretenir, il y a aussi là une question de santé et de bienêtre. Le sport le défoule, et le déstresse. Il n’a pas de piercing, n’est pas pour d’ailleurs, et n’a jamais trouvé cela très élégant, sauf peut-être aux oreilles. En revanche, il a de nombreux tatouages sur les bras, qu’il ne cache d’ailleurs jamais. Il aime cet art, et admire bien souvent ceux des autres.

Il aime prendre soin de lui, alors entretient son style et son look. Toujours bien coiffé, il fait confiance à son coiffeur pour rester dans la tendance. Le menton souvent “mal rasé” mais entretenu, là encore pour le look. Il n’est pas très bijoux, mais il porte souvent une chaîne ou il y pend un pendentif qui peut changer de temps à autre, selon son inspiration. Parfois une croix, parfois une lettre, parfois un signe qui lui parle. Son poignet est souvent habillé d’une montre de grande marque, et ses doigts, d’une ou deux chevalières en or. Jamais trop, mais jamais nu non plus.

Côté vestimentaire, il est très souvent en jean slim, ou un pantalon en toile de la même coupe, avec des baskets ou des chaussures montantes. Un polo, un teeshirt sur les épaules, quelque chose de confortable. Il n’a pas de style bien précis, mais il aime bien avoir une certaine classe, et ne pas faire dans le lassé aller une fois dehors. En soirée, il optera souvent pour une chemise, mais aimant encore une fois le confortable, elle est rarement fermée jusqu’au cou, et il en retroussera toujours les manches vers ses coudes. S’il est seul chez lui, il peut se contenter d’un jogging.  

Enfin dans ses poches, il ne sort jamais sans son paquet de cigarettes, même s’il ne fume pas quotidiennement. Sa pièce d’identité, et son téléphone.  

Toujours de bonne humeur, gai, plaisantin, il a souvent la bonne parole pour rendre le sourire, même dans les pires situations. Quelque peu maladroit ceci-dit, il peut l'ouvrir trop vite et plonger les deux pieds joints, dans les problèmes. Il est franc, il ne mâche pas ses mots, l'hypocrisie n'est pas vraiment un terme qu'il admire. Pour autant, quand il en a besoin, il est capable de tenir un mensonge à la perfection. Disons qu'il est plutôt bon acteur. Quand il ne ricane pas pour rien. C'est aussi quelqu'un de très désorganisé dans sa tête, il part dans tous les sens. Alors au travail, il a des agendas et des post-it partout, pour que tout soit rendu en temps et en heure. En revanche dans sa vie privée, c'est un peu le chao. Il oublie tous ses rendez-vous. Papa-poule, il donne sa vie à sa fille. Elle passe avant tout, d'où peut-être, le fait qu'il ne se soit jamais remarié. C'est une gosse un peu pourrie gâtée. C'est un type facile à vivre Lonnie, il suit les autres, plus qu'il ne prend les initiatives. Quand il a un rencart, c'est elle qui choisi le film, par exemple. Il hausse les épaules, il s'en fout. Tout lui va bien. Il est aussi particulièrement pacifiste, il fuit les conflits, et ses problèmes, s'imaginant qu'ils vont disparaître avec le temps. Il est plutôt loyal, fidèle, en amitié comme en amour. Pas particulièrement romantique, mais il est capable sans le vouloir, de sortir des mots un peu trop touchants. Il est doué pour les petites attentions, mais il n'aime pas faire les choses en grands, par exemple. Plutôt jaloux, possessif, se vexe assez facilement. N'aime pas se remettre en question. Il est toujours prêt à rendre service, à aider ceux qui sont dans le besoin. Parfois il pense même aux autres avant lui-même. Il peut en devenir la bonne poire s'il n'est pas assez attentif. Il se fait facilement marcher sur les pieds. Mais quand il s'en rend compte, peut aisément sortir les crocs. Un peu maniaque, il aime que les choses soient ordonnées, plus que dans sa tête en tout cas. Sinon il est vite mal à l'aise et a du mal à se concentrer. Assez indécis, il réfléchit toujours beaucoup trop avant de prendre des décisions. Il est même du genre à demander conseil à tout le monde, avant de cocher une case décisive. Quelque peu renfermé, il a du mal à se livrer sur ses problèmes ou ses états d'âmes. En fait, il déteste les gens qui passent leur temps à se lamenter sur leur sort, sans voir que tout le monde à ses propres problèmes, et à autre chose à faire que de supporter en plus ceux du voisin. Alors lui-même, il se garde ses soucis pour sa propre conscience. Il arbore donc toujours son sourire, même quand au fond, il n'est pas si bien que ça.

En vérité, je m'appelle Maidey, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de Maidey. J'ai la trentaine et je me suis inscrite sur BIW parce que je suis admins. J'ai trouvé le forum sur discord et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve pas beau   . Ah ! j'oubliais, j'ai 1 multicomptes qui sont les suivants: Ty Kane sinon, j'ai envoyé mon secret. Un dernier petit mot ?

#PRESENTATION

De son enfance, il n’en parle jamais vraiment Lonnie. Faut dire qu’il n’en garde pas un très bon souvenir. Il n’est pas venu au monde avec une petite cuillère en argent dans la bouche, bien au contraire. Ses parents étaient en bas de l’échelle sociale, et représentaient tous les clichés allant avec : l’alcool, la cigarette, le laissé aller, la maison en jachère et les enfants livrés à eux même dans la rue. Il n’a pas reçu une éducation très encadrée, voir même laxiste. Son père s’est barré avec une autre blonde alors qu’il avait cinq ans, il n’est jamais revenu. Pas de pension, pas de carte postale, ni même un jouet à son anniversaire. Alors il a vu défiler des types que sa mère a collectionné un temps. Faut dire qu’elle les a eu jeune ses gosses (Lonnie a un petit frère cadet de deux ans de moins) et qu’elle a certainement eu la sensation d’avoir manqué quelque chose dans sa jeunesse. Puis elle a rencontré Darwyn. Lui il semblait plus sérieux, il a remonté un peu la barre, il avait un salaire plus décent, et il a pris les gamins sous sa coupe. Le truc, c’est que Darwyn il aime l’argent, et qu’il n’hésite pas à profiter des petits pour ça. Il les fait bosser eux aussi, alors qu’ils ne sont même pas adolescents, mais leurs salaires, ils n’en n’ont jamais vu la couleur.

A la sortie du lycée, lasse des conneries de sa mère et de son nouveau mari, Lonnie claque la porte de la maison familiale, et il est ramassé par son grand-père paternel, qui lui, ne s’est jamais vraiment éloigné de ses petits-fils. Déçu par le comportement de son fils (le père de Lonnie) il prend les responsabilités de ce dernier, et prend le blondinet sous son aile. L’année suivante, son petit frère les rejoint aussi, et c’est Grand-Papy qui reprendra leur éducation en main. C’est grâce à lui que Lonnie finira le lycée diplômé, alors que c’était franchement mal parti.

Parce qu’avec son manque d’encadrement, il est colérique le gamin. Impulsif, frustré. Et à l’école, il se bagarre, il finit toujours en retenu. Il est distrait, tête en l’air, ses devoirs sont rarement rendus en temps et en heure. Papy le secouera bien plus sérieusement sur tout ça, l’aidant même pour ses leçons. Et ça paye. Même encore aujourd’hui, car il est bien le premier à reconnaître que sans son grand-père, il ne serait pas l’homme qu’il est aujourd’hui. Plus calme, plus posé, et plus réfléchit.  

Pourtant y’a bien une connerie que papy ne pourra pas empêcher, et que lui même, ne regrettera jamais. Meredith. Meredith est étudiante en histoire elle aussi. Ils se connaissent de l'université, mais se rencontrent et se parlent réellement à l’aéroport alors qu’ils se rendent tous les deux à la même conférence, que donne son grand-père. Ils passent leur séjour ensemble, et finalement, ne se quitteront plus. Plus jamais d’ailleurs, parce que du haut de leur vingt-ans, ils se retrouvent parents précipitamment. Ils assument, ils semblent sérieux et responsables. Aidés des parents de Meredith, puis du grand-père de Lonnie, ils parviennent à jongler entre leurs études, le bébé et de petits jobs qui les aident à prendre leur indépendance. Leur vie semble là toute tracée, et elle l’est pour quelques années.

Grand-père aime l’histoire, et les voyages. Il entraîne Lonnie et son frère dans pas mal de ses péripéties avant la naissance de sa fille, et ça inspire notre petite tête blonde. Il admire Indiana Jones et les vestiges des temps passés qu’ils peut visiter avec papy. Il en fera son métier. A la sortie du lycée, il intègre l’université de Wynwood, en cursus histoire (ou il rencontre Meredith). Et devient archéologue quelques années plus tard. A vingt-six ans, il tout son rêve professionnel, est déjà papa d’une petite de presque six ans, et se mari dans la foulée avec Meredith.  

Mais l’archéologie entraîne de nombreux voyages, et ces voyages le force à abandonner femme et enfant un peu trop souvent. Sa relation avec Meredith commence à se dégrader. Elle lui reproche ses absences, et lui, bien que le comprenant, ne veut tirer un trait sur ses ambitions et ses rêves. Il finira par accepter un peu moins de chantiers, et prend un poste de professeur à l’université de Wynwood, alors qu’il approche la barre des trente-cinq ans. Il jongle entre les deux postes, pour marier vie privée et professionnelle, mais cela ne sauvera finalement pas son mariage. Il y a trois ans maintenant, Meredith a décidé de mettre un terme à leur relation, réalisant qu’ils étaient bien plus amis qu’amants. Qu’à l’évidence, son premier amour reste son métier plus que sa femme. Un coup dur pour le blondinet, qui mettra bien du temps à s’en relever.  

Aujourd’hui il va mieux, il est vrai. Et finalement, il ne peut reconnaître qu’il s’angoisse moins de partir à l’autre bout du monde pour ses recherches. Il ne déteste pas sa solitude, au contraire. Puis il y a sa fille, qui a dépassé aujourd’hui les vingt et un an. Qu’est-ce qu’il pourrait avoir besoin de plus ?