CYRUS HUXLEY | Under pressure

Tu mesures un mètre quatre-vingt. T'as poussé d'un coup à l'adolescence même si tu n'avais jamais été le plus petit de tes camarades. Une taille qui t'aide pas mal quand tu prends ton rôle d'ailier. Une taille qui te permet de ne pas avoir trop de mal à te fringuer. Ton poids quant à lui, oscille entre soixante-dix et quatre-vingt kilos. Cela dépend des périodes. Tu ne prends pas facilement de poids. Tu peux manger ce que tu veux, t'as pas de brioche. Mais ça ne t'empêche pas de prendre soin de ton corps. Comme on dit, « esprit sain dans un corps sain ». Tu pratiques du sport de façon régulière, que ce soit pour le sculpter ou pour l'endurance. T'as plusieurs cicatrices. Une sur le genou, vestige d'une chute de vélo quand tu avais une dizaine d'années, une sur le coude, une chute en escalade et une autre, plus légère, sur la joue gauche, résultat d'une bagarre à la sortie d'un bar il y a quelques années. T'as tendance à avoir facilement des coups au visage au cours des matchs de hockey, et ça, malgré ton casque. T'as un tatouage au poignet, un rythme cardiaque. Tu t'es arrêté là bien que tu aurais pu en faire beaucoup plus. C'est pas quelque chose qui t'attire plus que ça. Tu préfères les tatouages discrets que ceux qui pourraient recouvrir entièrement ton corps. Niveau tignasse, tu as des cheveux bruns que tu as parfois du mal à dompter. Tu passes plus souvent tes doigts entre tes mèches, qu'un peigne pour les discipliner. Quant à tes yeux, ils sont bruns eux aussi. Peut-être un vestige de tes ancêtres ? Tu ne pourras jamais le savoir. Cette couleur représente à peu près soixante-dix pour cent des iris du monde... Côté style, tu optes toujours pour des fringues dans lesquels tu te sens bien. T'aimes bien être à l'aise, détestes les trucs près du corps. Tu optes souvent pour des couleurs neutres, t'aimes pas tout ce qui est voyant. A vrai dire, tu préfères te fondre dans la masse. Et puis, tu fais rarement du shopping. T'as des fringues qui doivent avoir dix ans. Il n'y a que quand tu bosses, que tu fais un effort vestimentaire et que tu optes parfois pour une chemise cravate pour les soirées de la boite pour laquelle tu bosses.

T'es un enfant abandonné. Tu n'as rien, tu ne sais rien de tes parents, de cette famille qui ne sera jamais tienne. Tu as donc toujours eu à cœur de prouver à tout le monde que tu étais quelqu'un, que tu valais quelque chose. C'était presque une obsession. Tu avais besoin de leur prouver que tu avais ta place dans cette société. Ce qui fait que tu as toujours fait tout, plus que tout le monde. Tu as étudié plus que les autres. Tu as passé plus de temps à la bibliothèque. Tu n'aimais pas être montré du doigt. C'était une réelle aversion. T'avais pas envie que les gens te catalogue et disent « C'est normal, c'est un orphelin. » « On ne peut pas attendre mieux d'un gamin comme ça. » T'avais cette désagréable impression constante de devoir te justifier, de prouver que malgré tout, tu existais. De ce fait, tu as passé ton temps à faire toujours les choses à fond. Tu te mets cette pression seule, tu en es conscient. Mais tu sais aussi, que c'est cette habitude qui t'a permis d'obtenir tes bourses d'études. C'est comme ça que tu es entré à l'université de Miami. C'est comme ça que tu as obtenu un job à temps partiel dans un cabinet d'architectes. Ta naissance a conditionné ton début de vie. Même dans tes relations avec les autres. Tu as du mal à te faire des potes, des vrais potes. T'as des amis avec lesquels tu prends un verre, tu fais un jogging, tu vas à un festival. Tu n'arrives pas à t'ouvrir, parce que tu sais que tout est éphémère. Et que ces amis présents, ne le seront peut-être plus d'ici quelques semaines, mois ou années. A vrai dire, tu penses que tu as passé trop de temps seul. Tu as beaucoup de mal à concevoir une amitié sur le long terme. Quant à l'amour, cette blague, tu n'as jamais laissé une fille se faire trop d'idées à ton sujet. Tu as déjà eu des petites amies. Tu as déjà été en couple. Mais tu ne t'es jamais dit que c'était la bonne, que tu allais faire ta vie avec elle, fonder une famille. Pour toi, tout est éphémère. Même si tu essaies de changer cette façon de voir les choses, de penser de façon différente. Tu as encore un peu de mal. Tu fais des efforts au quotidien. Tu n'as pas appris à vivre avec les autres. C'est pour ça que tu as décidé de vivre en colocation. Une façon pour toi de te forcer à aller vers les autres. A briser cette solitude dans laquelle tu te complais à naviguer. Et c'est pour ça aussi que deux ans plus tôt tu as intégré l'équipe de hockey universitaire.

Divers : T'adores faire des maquettes d'architecture. Tu y mets les moindres détails. > Tu dors souvent nu, voire avec seulement un caleçon et souvent sur le ventre. > Tu détestes les hôpitaux. > Tu joues de la guitare. Tu as appris en autodidacte. > Tu aimes cuisiner mais tu n'es pas forcément un cordon bleu. > Tu raffoles de la nourriture italienne mais tu as un peu plus de mal avec la nourriture épicée. > Tu n'aimes pas le chocolat, le caramel, le lait et les brocolis. > T'adores bricoler et réparer les trucs autour de toi. > Tu n'aimes pas être pris en photo. > Tu fumes de temps en temps, mais de moins en moins souvent. > T'as jamais touché à la drogue. Tu t'es toujours tenu éloigné de tout ça, ayant trop peur de perdre tes bourses. > Tu bois chaque matin, un café avec un peu de lait d'amande > T'es devenu végétarien il y a cinq ans. Tu ne manges plus aucune viande. > T'es ambidextre. Tu écris et utilises de façon régulière, aussi bien ta main droite que ta main gauche. > T'es athée mais tu crois au karma. > Tu as du mal avec les gosses, ne sachant pas vraiment te comporter avec eux. > T'as une passion pour la photographie. Tu aimes photographier ce que tu vois autour de toi, l'architecture, les parcs, les faunes et la flore. > Tu aimes d'ailleurs les documentaires animalier. Il t'arrive d'en regarder la nuit quand tu n'arrives pas à dormir. > En effet, tu as pas mal de difficulté à trouver le sommeil et à dormir toute une nuit sans te réveiller. Tu es à la limite de l'insomnie. > Tu aimes la musique et tu as toujours des écouteurs sur toi. > Tu chantes sous la douche. > Tu es superstitieux, tu ne passeras jamais sous une échelle. > Tu as déjà participé à pas mal de manifestation, surtout contre le racisme et la restriction des droits fondamentaux. > Tu portes toujours une montre au poignet droit et un bracelet en cuir marron à celui de gauche.

En vérité, je m'appelle Louise, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de Lou/Louise. J'ai quelques bougies et je me suis inscrite sur BIW parce que j'aime le contexte, le design et la commu'. J'ai trouvé le forum sur un autre rpg et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve vraiment pas mal. Ah ! j'oubliais, j'ai pas encore de multicomptes qui sont les suivants: ++++ sinon, j'ai envoyé mon secret. Un dernier petit mot ? le reste demain, là je suis trop crevée. Mon lit m'appelle  

#PRESENTATION

C'est dans une boite à bébés que ta vie a réellement commencé. Récupéré par les bonnes sœurs puis par les pompiers et enfin l'établissement de santé du coin, on t'a donné un nom, un prénom et une date de naissance. Des éléments incorrects, probablement, apposés à jamais sur un certification de naissance que tu consultera seulement dix-neuf ans plus tard.

Tu as passé tes premières années de vie au sein des services sociaux. T'as connu un bon nombre de familles d'accueil mais tu as toujours refusé d'être adopté. Heureusement malgré ton statut, on a toujours pris en compte ton avis... ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre de situation. Tu ne voulais pas appartenir à une famille. Tu avais déjà trop vu bon nombre d'entre elles pour les idéaliser et te donner envie de faire parti de l'une d'elle. Et puis finalement, tu savais très bien que tu n'arriverai jamais à trouver ta place.

A l'école, t'étais le premier de la classe. Tu avais toujours eu les meilleures notes. Tu avais la chance d'avoir une très bonne mémoire. De ce fait, tu n'avais pas de mal à retenir des tas de chapitres. Mais cela ne t'empêchait pas de bosser et d'étudier jusqu'à des heures tardives. Pour toi, le but était déjà clair. : te faire remarquer pour obtenir des bourses d'étude. Tu savais que c'était la seule façon de t'en sortir.

Dans ta vie sociale, malgré toi, t'es plutôt du genre à attirer les gens. On vient facilement vers toi, te parler. Ce qui fait qu'ironiquement, tu as toujours été entouré. Tu as toujours des potes avec qui parler, sortir, aller déjeuner, faire du sport. Tu n'as jamais fait de ton statut d'enfant abandonné, une entrave à la vie que tu t'étais choisi. Tu as toujours considéré que tu valais autant que n'importe qui, même si ta mère biologique ne semblait pas du même avis puisqu'elle n'a jamais voulu de toi.

Énergétique, t'as toujours eu du mal à rester en place. A la limite de l'hyperactivité. Déjà gosse, tu ne pouvais pas rester assis très longtemps. Il fallait que tu bouges. Il fallait que tu te dépenses. C'est pourquoi, dès ton plus jeune âge, tu as fait parti de différents clubs : football, base-ball, musique, escalade, peinture, photographie, etc. Peut-être que finalement, cela t'aidait à supporter les familles et cette assistance publique qui ne te quittait pas.

Après le lycée, tu as obtenu une bourse universitaire pour intégrer l'université de Miami. Ta bourse couvre la totalité de tes cinq années d'études d'architecture. Depuis petit, tu as développé une passion pour la construction, l'aménagement d'espace. Tu avais réussi à obtenir un tas de lego. Si bien que quelques années plus tard, quand au lycée, on t'a parlé de penser à ton avenir, tu as compris que c'était via cette branche que tu voulais te diriger.

En parallèle de tes études, depuis trois ans, tu as obtenu un boulot à temps partiel dans un cabinet d'architecture. Tu te plais dans cette boite. Tu as réussi à te créer un réseau qui t'ouvre des portes dans le milieu. Tu sais maintenant, que tu vas pouvoir en faire ton métier et gagner très bien ta vie. Bien que tu as déjà eu quelques propositions pour intégrer une équipe professionnelle de hockey. Puisque tu as intégré l'équipe un an après ton entrée à l'université et que tu en es devenu l'ailier droit et le capitaine.

Aujourd'hui, il est loin le bébé abandonné. Tu as réussi à avancer, à te créer des opportunité, bref à te faire confiance. Tu ne voulais pas que les gens te résument à ton statut civil. Et tu penses avoir réussi. Tu es heureux dans ta vie, même si bien sûr, il te manque peut-être une attache. Mais tu as toujours autant de mal à t'ouvrir, même si tu as fait des efforts. Parler de toi, laisser entrevoir tes fissures, cela te met très mal à l'aise. Jusque là, tu n'es jamais parvenu à le faire. Tu gardes encore trop de chaines autour de ton myocarde. Peut-être qu'un jour... peut-être qu'en plus de ton boulot, tu arriveras à créer une famille, que tu as longtemps refusé. Peut-être. Pour l'instant, tu préfères profiter de la vie et de ta dernière année d'université avant d'entrer réellement dans la vie active, avant de tourner une nouvelle page.