Aimee Wilson | We can't help everyone, but everyone can help someone.

❝ Ici, tu décris ton personnage physiquement. Son style, sa morphologie, s'il a les cheveux en pétard, ou raides, des tatouages, un maquillage prononcé, son style vestimentaire, ... c'est toi qui choisis. Nous demandons uniquement à ce que cela fasse au minimum 200 mots ou 15 anecdotes. ❞
Je ressemble plus à ma mère qu'à mon père, pour commencer, ou en tout cas c'est ce que j'ai pu constater sur ses photos. Mon visage porte clairement les traces de l'héritage culturel de ma mère, c'est-à-dire les traces de Philippines. Ceci dit, si j'ai un visage plutôt similaire à celui de ma mère, avec des yeux en amandes et un visage plutôt allongé, je tiens clairement mes cheveux de mon père. Ils sont bruns et ont tendance à facilement onduler, même si ça reste léger. D'un point de vue purement numérique, je mesure 1m65 et pèse tout juste 55 kg. J'ai, par conséquent, une silhouette plutôt fine et élancée, mais je ne cherche pas nécessairement à trop la mettre en valeur. Les habits que je porte, à mes yeux, ne sont que des habits, et non pas des outils ou de quoi mettre mon corps en avant.

J'ai clairement des traits plutôt féminins et, d'après certains, presque angéliques, peu importe ce que ça peut bien vouloir dire. Niveau additifs, je ne me maquille que peu, me contentant généralement que d'un petit coup de mascara et de crayon à lèvres, et encore je ne les porte pas tous les jours. Pour du maquillage plus sophistiqué et développé, disons clairement que j'attends que l'occasion se présente et, par conséquent, je ne le fais que très rarement. De la même manière, je suis plutôt du genre à m'habiller simplement et à privilégier les pantalons et shorts aux robes et aux jupes. J'ai quelques tenues de soirée dans mon placard, dont la robe de mon bal de promo qui y séjourne encore, mais ce sont des tenues que je porte plutôt très rarement. De la même manière, je ne me coiffe généralement pas vraiment, profitant du fait que mes cheveux ne s'emmêlent pas facilement pour ne pas trop leur prêter d'attention. Généralement, j'aurais plutôt les cheveux lâchés, mais il m'arrive de les attacher dans une simple queue de cheval. Par contre, j'ai très facilement les ongles recouverts de vernis. En plus de trouver le processus clairement apaisant, j'apprécie tout autant le fait de pouvoir avoir les mains habillées, d'une certaine manière.

Je suis aussi du genre à porter beaucoup de bijoux. J'ai un collier que je ne lâche jamais, sur lequel se trouve mon pendentif de baptême. Depuis quelques années, le pendentif de sa jumelle s'y trouve aussi. J'ai mis du temps avant de le porter, mais j'ai sauté le pas et depuis, je ne me verrais pas le lâcher. J'ai également un bracelet, offert par mon père pour mes seize ans, je le considère comme une sorte de porte bonheur. A part quand j'ai l'obligation de ne pas porter de bijoux ou bracelet, je ne le retire jamais. J'ai également quelques bagues que j'ai moi-même achetées. La plupart ne sont pas des bagues de valeur, sauf une que je porte à mon majeur gauche.   

❝ « Maintenant, tu décris le caractère de ton personnage. Ses tics, ses manies, dépressif, ou alors super sociable, c'est toi qui choisis. .Nous demandons uniquement à ce que cela fasse au minimum 200 mots ou 15 anecdotes. ❞
Plutôt réservée et renfermée, j'ai du mal à aller vers les autres et, surtout, à m'attacher à eux. Si en grandissant, ça s'est un peu calmé, j'étais presque incapable d'aller vers qui que ce soit quand j'étais enfant. D'après les psychologues qui m'ont suivie après la mort de ma soeur et l'internement de ma mère, c'est lié à une peur de l'attachement et, d'une manière ou d'une autre, de l'abandon. J'ai aujourd'hui appris à prendre sur moi, même si c'est loin d'être toujours facile et que, dans certains cas, les angoisses sont toujours là comme au premier jour. Malgré tout, quand je m'attache à quelqu'un, je m'attache fort, et je me retrouve très rapidement capable de tout pour eux. Vous savez le dicton qui dit "quand on aime, on ne compte pas" ? Je suppose que d'une manière ou d'une autre, il me correspond plutôt bien. A l'écoute, je fais toujours en sorte d'être disponible quand les gens ont besoin de se confier, même si je ne rends la pareille que très difficilement, certains sujets de discussion étant presque tabous, à mes yeux. Sensible et rancunière, je suis du genre à facilement pouvoir être blessée par mes proches et le pire, c'est que je peux me retrouver à leur en vouloir pendant pas mal de temps. Pour autant, je ne suis pas du genre à vouloir me venger, je me contente simplement de m'éloigner de la personne concernée si c'est possible. Têtue, ce n'est pas toujours facile pour moi de lâcher l'affaire et, parfois, d'accepter que je puisse avoir tort. Ceci dit, malgré ma rancune facile, quand je suis réellement proche de quelqu'un, j'ai le pardon tout aussi facile.

Anxieuse, c'est un "diagnostic" que j'ai longtemps refusé, simplement parce que j'avais peur de ce qu'il pourrait signifier pour moi. Maintenant, plus le temps passe, plus je fais en sorte de vivre avec mes angoisses et, quand c'est possible, d'apprendre à les comprendre et, potentiellement, les canaliser. Cette anxiété, elle est souvent accompagnée par un perfectionnisme qui peut parfois être maladif, surtout dans le domaine des études. Je considère toujours que je peux faire mieux que ce que je fais déjà, et je ferais toujours en sorte de le faire. Studieuse, je suis capable de passer des heures à réviser sans m'arrêter. Même si mes cours ne concernent pour l'instant que la théorie, passer des heures dans les livres et dans mes fiches de révision ne me dérangera jamais. Passionnée et curieuse, j'étais le genre d'enfant qui posait constamment des questions à son père pour avoir plus d'informations sur des sujets divers et variés. Maintenant que j'ai grandi, je passe mon temps dans les livres ou dans les revues -généralement scientifiques-, simplement parce que j'ai ce besoin d'en savoir toujours plus.  

En vérité, je m'appelle Magali, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de Mag. J'ai 27 bougies et je me suis inscrite sur BIW parce qu' une amie est tombée dessus et m'a envoyé le lien pour qu'on vive une aventure de plus ensemble. J'ai trouvé le forum sur Discord et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve Magnifique. Ah ! j'oubliais, j'ai aucun multicomptes qui sont les suivants: // sinon, j'ai envoyé mon secret. Un dernier petit mot ? votre forum est sublime et j'adore le concept!

#PRESENTATION

❝ Pour terminer, il nous faut savoir ce qu'il s'est passé dans la vie de ton personnage. C'est totalement libre. Tu peux le faire sous forme de journal, de RP, avec des chapitres... Nous te demandons juste à ce que cela fasse plus de 350 mots ou 15 anecdotes.❞

2002 - 2005 (0 - 3 ans) - Je suis techniquement la petite dernière de ma famille. Arrivée quelques minutes à peine après ma jumelle, Jude, nous avons toutes les deux complété la famille Wilson. Je ne peux pas prétendre me rappeler de cette période, mais j'en garde une sensation de bonheur, c'est une évidence. Les photos de nous quatre sont assez nombreuses et, sur toutes celles-ci, ma soeur et moi portons nos plus grands sourires, même quand les photos sont des photos surprise. En somme, on avait tous les quatre tout pour être heureux et, aux yeux d'une enfant comme celle que j'étais, rien n'aurait pu présager la moindre ombre au tableau qu'était notre famille.

2006 (4 ans) - Pourtant l'ombre est venue et autant dire qu'elle s'est trop violemment abattue sur la famille. Je ne peux pas prétendre de consciemment me rappeler de ce qu'il s'est passé ce soir-là mais, d'après tous les psychologues que j'ai déjà pu rencontrer, la scène est malgré tout ancrée au fond de moi, comme si j'avais été marquée au fer rouge. En une seule journée, j'ai perdu ma soeur et, d'une certaine manière, ma mère. Je me souviens, tout au plus, de la douleur que j'ai ressentie quand je me suis réveillée à l'hôpital, mon père à mes côtés. Avec du recul, je me doute que la douleur était liée à ma côte cassée mais, sur l'instant, je n'avais probablement pas compris grand chose. Tout ce que je sais, c'est mon père qui me l'a expliqué : on jouait au bord de l'eau, Jude et moi et, soudainement, on a fini dans l'eau. Aucune idée de comment c'est arrivé, probablement qu'on est allées un peu trop loin dans le lac et puis.. Ouais. Apparemment que perdre son enfant -et surtout avoir failli perdre ses deux enfants- a complètement fait délirer ma mère et que, à long terme, elle a fini en hôpital psychiatrique. J'aurais probablement pu demander plus d'informations mais, considérant l'ombre présente sur le visage de mon père quand on en parle et l'affreux vide que je ressens à chaque fois, disons simplement que je n'en ai pas la moindre envie.

2007 - 2012 (5 - 10 ans) - Suite à cet évènement, on a quitté Las Vegas pour partir en Floride, à Miami. Au moment du déménagement, je n'étais déjà que l'ombre de moi-même et, malheureusement, le fait de déménager n'a d'abord rien changé. Dès qu'on a mis un pied là-bas, mon père a fait en sorte de me trouver un psychologue pour enfant qui, je dois le dire avec du recul, m'a beaucoup aidée. Plusieurs choses ont été verbalisées et de nombreuses larmes sont sorties. Ce qui ressortait le plus de tout ça, c'était cette sorte de syndrome du survivant, qui faisait que je me sentais incroyablement coupable d'avoir survécu alors que ma jumelle, elle, était partie. Je n'avais connu ma soeur que quatre ans -ou cinq, si on considère la grossesse- et pourtant, une partie de moi l'avait toujours su : j'aurais toujours un vide en moi, même une fois que je serai adulte. C'est également quand j'étais enfant qu'on m'a diagnostiqué un trouble d'anxiété chronique et, dans une sorte de contrepartie, je me suis vite enfermée dans les livres. Pouvoir lire et, d'une manière ou d'une autre, partir dans un monde "différent", ça me faisait le plus grand bien. De la même manière, dès l'école primaire, j'avais commencé à me donner à fond à l'école, le tout étant une sorte d'exutoire pour moi, ou en tout cas c'est ce que j'avaient dis les psychologues. C'est également pendant ces années-là que mon père et moi nous sommes drastiquement rapprochés. D'une certaine manière, on a tous les deux réalisé quelque chose, plus ou moins en même temps : à présent, c'était tout contre le reste du monde.

2013 - 2016 (11 - 14 ans) - L'arrivée au collège a été, d'une certaine manière, salvatrice. Peut-être qu'une partie de moi était rassurée d'atteindre le stade de l'adolescence et, ne serait-ce que physiquement, m'éloigner de la personne que j'avais été depuis la mort de ma soeur. Mon anxiété était toujours là, tout comme ma timidité, mais la lecture et les cours restaient des plus salvateurs, devenant des sortes d'accompagnateurs dans ma vie de tous les jours. C'est également au collège que j'ai découvert l'amour que j'avais pour le domaine des sciences. Si j'étais à l'aise dans toutes les sciences, ma préférence allait définitivement aux cours de biologie. Pouvoir en apprendre plus sur le corps humain, ça me passionnait. Alors évidemment, il me faudrait quelques années avant de réaliser que ce que j'avais appris au collège n'était rien par rapport à ce que j'apprendrai par la suite, mais disons que c'était le début d'une grande histoire. Probablement qu'à la fois, ça me rapprochait également de mon père qui lui, était médecin légiste.

2017 - 2020 (15 - 18 ans) - Mais au final, c'est au lycée que j'ai réellement grandi et surtout, c'est au lycée que j'ai réellement appris à me connaître. Déjà, j'étais en milieu de mes années lycée quand j'ai réalisé -puis accepté- le fait que je ne sois pas hétérosexuelle. Je n'ai jamais cherché à réellement mettre un mot sur ce que j'étais, mais je savais pertinemment que j'étais soit bisexuelle, soit pansexuelle. En parler à mon père n'a pas été facile. Une partie de moi savait pertinemment qu'il m'accepterait, mais l'autre partie de moi avait peur de perdre la seule famille qu'il me restait, mais aussi et surtout la seule famille que j'avais réellement connue. Mais évidemment, tout s'est bien passé, parce qu'après tout, comment est-ce que ça aurait pu mal se passer, avec quelqu'un comme lui ? Ceci dit, l'acceptation de ma sexualité n'a pas spécialement été liée à l'arrivée d'expériences en tout genre. Si me faire des amis était encore difficile pour moi -même si ça allait bien mieux-, autant dire que j'étais à des lieux d'être capable d'offrir une telle forme de confiance et d'attachement à quelqu'un. Une partie de moi, en découvrant toutes ces nouveautés dans ma vie, n'avait pas pu s'empêcher de se demander comment Jude les aurait vécues. Comment elle aurait été ? Est-ce qu'on se serait autant ressemblées mentalement que physiquement ? Je savais pertinemment que c'était des questions auxquelles je ne trouverai jamais de réponse, mais ce n'est pas pour autant que j'étais capable de les bloquer. C'est également pendant mes années lycée que j'ai commencé à me décider quant à mon avenir : la médecine. Mon intérêt pour la biologie n'avait fait que grandir et, un soir, j'étais rentrée chez moi avec des étoiles plein les yeux avant de retrouver mon père et de lui dire, toute excitée : « Je veux devenir médecin. » Alors évidemment, je ne me voyais absolument pas être le même genre de médecin que lui, je préférais largement pouvoir travailler sur les vivants, mais il était évident pour moi que ma carrière serait dans ce domaine, peu importe à quel point ça serait difficile.

2021 - 2024 (19 - 22 ans) - L'université de médecine, c'était une forme de rêve qui se réalisait. Tous mes cours me passionnaient plus les uns que les autres et, assez rapidement, mon intérêt s'est porté sur le cerveau. Je l'avais plus ou moins prédit en choisissant l'option neurosciences mais, en soit, ce n'était qu'une forme de devinette. Et pourtant, j'avais visiblement bien deviné, parce que les cours de neurosciences me passionnaient au plus haut point. Mon intérêt pour la psychologie a également vu le jour, probablement que pour moi, ça me permettait plus ou moins de me rapprocher de ma mère, même si je ne l'avais jamais réellement connue, ou en tout cas pas assez pour m'en souvenir. Mais c'est aussi à l'université que j'ai commencé à réellement envisager mon futur : je deviendrai chirurgienne. Je ne saurais pas exactement d'où me venait ce rêve, mais il était là. Alors oui, il faudrait que je passe par les années d'internat puis de résidence, mais ce n'était pas grand chose par rapport à ce que je rêvais de faire. Quant à ma spécialité ? Difficile de le décider si tôt, de toute manière il faudra que je touche à tout avant de me décider. Mais ceci dit, peut-être bien que je pourrais me tourner vers la neurochirurgie, ça ferait sens avec mes études actuelles. Mais bon, ça reste difficile de m'avancer sur un sujet pareil. Ce qui est sûr, dans tous les cas, c'est que je ferai en sorte de devenir chirurgienne.