CJ VOIGHT | don't shoot where he is, shoot where he will be.

Grand. Ténébreux. Beau. Musclé. C'est ce qu'on dit toujours en premier pour te décrire. Bien que tu es tendance à grimacer sous ses adjectifs, il faut avouer que c'est vrai. Du haut de ton mètre quatre-vingt-dix, tu ne passes pas inaperçu dans une foule. Ton teint méditerrané qui te vient de tes origines italiennes et qui s'accentue en été ne fait que ressortir la couleur sombre dès tes poils. Ton corps athlétique, entretenue par beaucoup d'heures d'entrainement au fil du temps, se dessine même à travers une simple chemise. Tous ses éléments tu as appris à les accepter. Mais les vrais savent. Les ennemis savent. Les nombreuses cicatrices sur ton corps qui ressorte de tes bagarres. Ton nez légèrement tordu, qui a été cassé plus d'une fois. Tes cicatrices rondes sur tes avants bras couvert par des tatouages sont présentes à cause de mégot de cigarette. Ta cicatrice sur ta mâchoire côté droit, toujours cachée une barbe naissance, vient d'un accident de moto. La cicatrice sur ton mollet gauche, opération lorsque tu avais six ans après l'accident de voiture de tes parents. Sans parler de tes tenues vestimentaire qui reflète bien souvent ton humeur. Petit costume, toujours sans cravate? Histoire professionnelle. Totalement vêtu de noir ? Séance pour obtenir des informations de façon musclée, le sang se voit moins. Rarement en jeans, voire jamais, cela t'empêche de te mouvoir comme tu le souhaites. Les bras dénudés ? Tu as besoin qu'on voie les tatouages sur tes bras qui disent clairement à quel gang tu appartiens. Jamais de short ou de bermuda. Les jambes toujours couvertes. Chaussure de ville? Pour le quotidien. Basket? Quand tu vas te salir les mains. Chevelure en arrière dans un effet coiffé décoiffé selon les coiffeurs. En vérité tu passes juste un peu de cire avec ta main avant de les passer dans tes cheveux. Une barbe toujours présente, pour cacher ta cicatrice. Un air dur, fermé, une tête qui affiche toujours que tu es en colère, même quand ce n'est pas le cas.

D'abord tu tapes. Ensuite tu parles. Plus doué avec ses poings qu'avec les mots, bien que tu les maître en soi Mais la force de ton poing ne dépassera jamais celle de tes mots. Les mots pour toi sont sans valeur. Il est facile de baratiner la première venue. Alors que taper du poing sur la table. Foutre son poing dans le visage de quelqu'un. Ca, ça marque les esprits ou laisse des traces physiques sur la peau d'autrui. Voilà comment on laisse sa trace dans le monde selon toi. Bien que ce n'est pas spécialement ce que tu souhaites faire. Non ! Toi, toi tu rêves de liberté. La vraie liberté. Celle qui te permet de faire ce que tu veux, quand tu veux, parce que tu le peux. Tu n'es pas rêveur. Les rêves sont pour les enfants. Les rêves sont pour les fous. Toi tu es calculateur. Tu prévois. Tu es maître de ta destinée. Tu veux avoir le contrôle de ta vie. De tes proches. De ton environnement. Pas parce que tu penses qu'ils ne sont pas capables. Bien sur qu'ils sont capables. Mais parce que tu dors mieux ainsi. Si tu as la mainmise, tu ne peux que te blâmer quand les choses tournent mal. Et vu ton niveau de méfiance, ta façon de calculer toutes les éventualités possible et inimaginable, les choses tournent pas souvent mal avec toi. Mais tu restes qu'un humain. Un misérable petit humain avec une santé si fragile. Et pour pallier ce défaut, tu t'entraînes. Tu t'entraînes dur et fort. Ton corps en est la preuve. Le sport pourrait être ta passion. Au lieu de ça, c'est surtout un moyen de cacher ton hyperactivité. De cacher tes insomnies. Et ce n'est pas tes activités qui t'empêchent de dormir. Non. Tu ne dors pas, c'est tout. Ou alors très peu. Hors de question de prendre des cachets, tu as trop peur de perdre le contrôle. Surtout le contrôle de toi. Le changement te fait peur. Surtout quand ce n'est pas toi qui le souhaites. Mais tu dois bien faire avec. Heureusement pour toi, tu es observateur. Pas très loquace, bien qu'éloquent, tu arrives vite a plus ou moins prévoir lorsque quelque chose change. En fonction de ça, tu prends tes décisions. Tu ordonnes. Tu fais appliquer ta loi. Ce en quoi tu crois. L'argent. La fraternité. L'honneur du gang. La violence. La protection de ses biens, de ses êtres cher. Le sexe. Le désir. L'envie. Tu joues sur les défauts des autres en cachant les tiens. Tu ne t'ouvres pas facilement. Ce qu'on retient surtout de toi c'est ton amour pour la violence. La façon dont tu sors toujours de tes gonds. La façon dont tu vois rouge. Et elle n'est pas jolie cette façon. La violence. Le sang. Les or=s brisés. À croire que cela te plaît. Mais tu n'es pas que colère et frustration. Ton intelligence t'a permis d'arriver là où tu es. Ok tu réfléchis pas toujours avant d'agir. Mais les fois où tu le fais, c'est bien fait. C'est presque parfait même. Et lorsque tu ne le fais pas, tu arrives vites à trouver comment te rattraper. L'école de la vie a été généreuse avec toi. On pourrait croire que tu es chanceux même. Mais qui voudrait être dans ta tête ? Qui voudrait vivre la vie que tu mènes ? Tes démons, qu'on nomme colère et violence, t'accompagnent partout alors que tes anges, sourire et rire, se font tellement arides.

En vérité, je m'appelle laeti, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de red queen.. J'ai vingt-huit bougies et je me suis inscrite sur BIW parce que j'aime cette possibilité de croiser autant de personnages avec différent background et aussi j'aime trop les SECRETS !!!!!. J'ai trouvé le forum sur top site et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve très prometteur. Ah ! j'oubliais, j'ai aucun multicomptes qui sont les suivants: sinon, j'ai pas envoyé mon secret. Un dernier petit mot ? coeur sur vous  

#PRESENTATION

❝ L'enfant de personne❞
Retrouver derrière une poubelle d'un lycée le lendemain d'un bal de promo. C'est comme ça que commence ton histoire. Comment ta vie pourrait être autrement que merdique ? Ni mère. Ni père. Enfant abandonné derrière une poubelle. Que l'adolescence ne soit pas la période où l'Homme est le plus intelligent, mais la bêtise n'excuse pas tout. Heureusement pour toi, malgré une naissance prématurée, tu étais plutôt en bonne forme. Un peu fébrile, mais personne ne t'en tient rigueur, bien au contraire. Les infirmières trouvent ça incroyable que tu ne sois pas plus amoché que ça. Cela déjà donnait la tonalité de ta vie : fort mais incapable de s'en sortir correctement. Et c'est plutôt comme ça que se déroula toute ton enfance.

❝ Pupilles de l'état❞
On te surnomme Tomas. Tomás exactement. Tu prends le nom de famille de Doe. Tu commences ta nouvelle vie en tant que Thomas Doe. Un prénom n'est qu'un prénom. À l'âge d'un an, tu as d'autres préoccupations que de savoir comment on t'appelle. Tant qu'on te donne ton biberon. Tant qu'on te sépare pas de doudou du moment. Tant qu'on te change la couche. Tant qu'on te câline quand tu pleures. Qu'importe comme on te nomme, tu t'en contre fou. Tu n’as pas conscience de la valeur d'un nom. Tu n’as pas conscience de l'impact qu'il peut avoir dans une vie. Et encore moins de ce qu'il peut signifier. Tu le découvriras plus tard. Bien plus tard.

❝ L'enfant de quelqu'un ❞
Vers l'âge de trois ans, tu es qualifié de vieux. Vieux bébé. Le vieux Tomàs. Mais c'est seulement parce que tu te retrouves vite à être l'enfant le plus vieux de la pouponnière. Une partie d'enfants ont déjà été adopté, les autres sont devenu trop "vieux" pour rester en pouponnière. Les infirmières disent qu'elles ne pensent pas que tu seras adopté. Même si tu es en bonne santé, tes origines restent inconnues. En  plus, à tout moment te parents peuvent resurgir. Personne n'a envie de personne l'enfant qu'il vient d'adopter. Du haut de tes trois années de vie, toi tu ne te préoccupe pas de ça. Tu es jaloux de l'autre qui a eu son biberon avant toi. Tu envies celui qui joue avec son chiffon tout sale parce qu'il semble mieux que le tien. Tu ne supportes plus de rester sur place, tu veux explorer l'espace. Tu marches à peine, tu es plutôt casse-cou mais tu es fort. Fort et dur. Déjà colérique et neveux. Tes crises sont mémorables. Tu casses. Tu tapes. Tu mords. Sale môme ! Mais c'est ça qui va les attirer. Sam et Jemma Voight.

❝ Le remplaçant ❞
Il a fallu un an pour que tu deviennes officiellement Crispin-Jhovany Tomàs Voight. Un an pour que tu quittes l'orphelinat pour une sublime maison dans la ville de Baltimore. Après quatre années, tu avais enfin un chez toi. Des parents. Des gens qui t'aiment. Vraiment. Des gens pour qui tu étais important. Ça changeait de ses inconnus pour qui tu étais juste un pauvre enfant avec une vie misérable. Mais ce n'était pas vraiment chez toi. Ce n'était pas vraiment tes parents. Inconsciemment, tu le savais. Ce n'était pas la chambre avec des jouets déjà usée qui t'avait mis sur la piste. ni même la photo d'un autre garçon qui ne te ressemblait. Ni même que des fois, ta "mère" Jemma ne te regardait et s'effondrait. Non rien de tout ça. Tu avais simplement. Tu n'avais pas conscience de ce que c'était, mais tu savais que tu ne serais pas à ta place. Comment un petit bébé de quatre ans pouvait exprimer ça.

❝ La désolation des Voight ❞
Tu t'appelais Crispin-Jhovany Tomàs Voight. Tu avais six ans. Tu étais né à Baltimore. Tu n'avais pas de problème de santé en particulier, ni d'allergie. Ton groupe sanguin était AB négatif. Tes parents se nommaient Sam et Jemma Voight. Ton papa était architecte. Ta maman était professeur. Comme tous les samedis après-midi, vous alliez prendre le goûter chez Tony. Ils servaient là-bas les meilleures glaces du monde : la glace met y tout ce que t'y trouve. Tu prenais toujours de la glace à la fraise. Ta maman à la vanille. Ton papa au chocolat. Les toppings changeaient en fonction de ce qu'ils avaient en réserve. Vous étiez sur le chemin du retour quand une autre voiture vous percuta. Ton papa, derrière le volant, fut mort sur le coup. Ta maman fut plongée dans un coma artificiel pour mieux récupérer. Toi tu finis avec le tibia transperça ton mollet droit. Tu restas un mois à l'hôpital. Tes grands-parents paternel venait te rendre visite souvent. Tout ce qu'ils t'expliquèrent c'est que papa était monté au ciel et que maman dormait, qu'elle avait besoin de repos. Tu compris sans vraiment comprendre. Surtout quand ton oncle, le frère de ta mère vient te chercher avec un petit sac contenant tes affaires et Chiffon, ton doudou/chiffon favori. Papa n'était plus là. Maman ne se réveillerait pas. Tes grands-parents ne voulaient pas de toi. Tu étais encore en train de digérer ses informations quand tu montas dans l'avion direction Miami.

❝ Welcome to Miami ❞
Oncle Paul était un ivrogne. Un vaurien. Un putain de conard. Personne n'aurait dû lui confier un gosse de six ans. Encore moins pour l'élever. Il n'est pas capable de s'occuper de lui. Tu as dû t'occuper de toi tout seul. Il s'est contenté de faire des mini-courses et de t'inscrire à l'école du quartier. T'es rapidement devenu l'enfant dont les parents étaient mort. Pauvre petit gosse sans géniteur. L'enfant au prénom composé. L'enfant avec un trou dans sa chaussure. L'enfant qui se bagarre. L'enfant grossier et vulgaire. L'enfant qu'il ne faut pas fréquenter. Mauvais à l'école. Violent. Colérique. Perturbateur du fond de la classe. Tu tabassais les gosses de ton âge, et même les plus grands, à l'école. Tu te faisais tabassais à la maison. Lorsque oncle Paul était de mauvaise humeur, c'était à dire tous les jours parce qu'il avait plus perdu d'argent qu'il en gagnait, c'était sur toi qu'il se défoulait. D'abord il vidait son frigo des bières, puis il passait à un alcool plus fort (rhum, vodka, whiskey) et puis il venait se plaindre dans tes oreilles tout en te donnant de coup ou en écrasant ses mégots de cigarette sur tes avant-bras. Au début tu voulais te montrer fort alors tu ne retenais de pleurer. Et puis tu as compris. Plus vite tu pleurais, plus vite il arrêtait. Alors même si ton corps s'habituer de plus en plus à la douleur, tu provoquais les larmes. Et ça devient de plus en plus facile.

❝ L'âge ingrat❞
Tu sais pas trop comment, mais tu es retrouvé au lycée. Tu crois simplement que malgré ton comportement, les membres du corps enseignement avaient pitié de toi. Qu'ils aillent tous se faire foutre ! Tu n'en avais pas besoin de leur pitié. Tu allais t'en sortir. Tu avais un plan. Tu venais pas au lycée pour te faire des copains. Non, ça tu t'en foutais. Tu étais parce qu'un : ici les gens te craignaient et que tu avais besoin de sentir cette peur; ici tu étais le prédateur, à la maison tu étais la proie. Deux : tu fis la rencontre de bonne personne au bon moment. Pas vraiment des amis, plus des collègues. En tout cas ils avaient de quoi te faire gagner de l'argent. Et c'est ce dont tu avais besoin : l'argent. Alors tu te mis a vendre de la weed dans le lycée. Le dealer du lycée. Rapidement tu t'es fait prendre et tu t'es fait virer. Seize ans. Mais ça t'a pas arrêté pour autant. Tu continuais à fournir ton ancien lycée, et les autres lycées aux alentours. Et c'est comme ça que tu as commencé à fréquenter officieusement The Pistols.

❝ Du puceau au Don Juan ❞
T'avais pas l'âge d'être enrôlé. Presque, mais t'avais pas encore l'âge. Néanmoins il t'acceptait parce que je leur servais bien. Tu leur étais utile. Tu vendais pour eux. Tu étais inconnu des services de polices. Tu n'avais pas de responsable légal sur ton dos. En contrepartie, tu étais comme leur mascotte. Ils prenaient soin de toi, même si des fois ce n'est pas le mot que tu aurais employé. Ils t'ont habillé. T'ont nourrit. Logé des fois. Ils t'ont fait prendre ta première cuite. T'ont fait connaître les plaisir de la chair. T'ont donné un salaire. T'ont appris à te défendre. Et puis ton caractère leur plaisait bien. Tu étais téméraire. Jeune. Impulsif. Un peu trop grande gueule et ils ont bien usé de leur poing pour te le faire comprendre. Mais l'important c'est qu'ils t'avaient adopté. Ils étaient tous un peu comme des pères, des frères, des soeurs, des mères. Au moins, tu avais trouvé un semblant de famille. C'était mieux que tu n'avais jamais eu. Surtout avec les putes. Les escorts. Les filles de joie. Qu'importe leur nom. T'étais peut être à peine majeur, mais t'avais déjà le corps d'un grand monsieur. Si on se basait sur ton physique, tu faisais bien plus que ton âge. Grand, mate, ténébreux. Tu donnais envie et plus d'un fille se dévouèrent pour faire ton éducation. Tu testas un peu tout. Un, deux, plus de trois, les étudiantes, les femmes plus âgés, les femmes mariées ... tu te laissais aller pensant que tu menais ta meilleure vie.

❝ Jailhouse : du ferme❞
Passer une nuit en garde à vue ? Check. Se faire connaitre des services de police ? Check. Être affilié à The Pistols ? Check. Prendre deux ans pour un crime que tu n'as pas commis ? Check. Fermer sa gueule pour pas pookie un membre des Pistols ? Check. C'est comme ça qu'on obtient son entre dans l'un des gangs les plus réputés de Miami. Une histoire de cocaïne. Ironie quand on sait que les Pistols ne touche pas à la coke. En fait c'était avec le neveu du chef. Vous aviez à peu près le même âge. Il était pressenti à monter chef si un jour il faisait ses preuves. Et il avait envie de faire ses preuves cet enculé de Dick. Seulement il était trop ambitieux. Et toi trop con pour le raisonner. Vous avez volé la marchandise (de la coke) au Death Eagles. En fait c'était un hasard que vous êtes tombé sur la came, mais l'occasion était trop belle. Bref, vous avez pris et vous voulez le vendre plus tard première venue. Seulement Dick n'a pas voulu attendre. Il t'a pas attendu et s'est fait tabasser pour avoir voulu empiéter sur le domaine d'un autre gang. Toi tu es arrivé à ce moment-là et tu es rentré dans le tas. Quelques minutes plus tard, les flics ont débarqué. Les Death Eagles s'en sont sortis. Aucune charge n'a pu être tenue contre Dick vu qu'il a finis dans le coma. Et ils restaient plus que toi. Toi qui n'était pas vraiment chez les Pistols. Toi qui n'avait pas de vrai avocat. Mais tu as fermé ta bouche. Tu as mangé tes deux ans. C'était pas facile. C'était même dur. La première nuit, tu as pleuré. Les larmes ont coulé seules, sans que tu forces. Mais ça t'en rendu dur. Fort d'esprit. Vif. Malin. Mais ça n'a pas calmé ton côté grand gueule impulsif. Bien au contraire : tu as fini par appliquer les lois de la jungle.

❝ The Pistols ❞
Frères et soeurs d'armes. Weed & Sex. Tu n'avais plu qu'eux. Tu ne voulais plus qu'eux. Les seuls qui pouvaient te comprendre. Les seuls qui comprenaient la rage que tu conservais dans tes tripes. De toute façon tu avais été fait par eux. C'était logique continuer d'être avec eux. De mascotte au chien de garde. Fini d'être dealer. Tu étais le protecteur des putes. Chauffeur des fois. Tu les conduisais au lieu de rendez-vous. Les attendait en bas. Récupérer l'argent. S'il manquait de l'argent, c'était à toi de jouer. Si elle ne revenait pas en bon état, c'était à toi de jouer. Et tu t'en donnais à coeur joie. Les filles t'aimaient bien. Et toi aussi tu les aimais bien. Elle pour ton physique et la fausse sympathie que tu leur inspirais. Toi pour leur agréable manière de te montrer qu'elle t'aimait bien. C'était du win-win. Et puis tu as voulu monter en grade. Chauffeur et garde du corps des putes, c'était cool mais pas assez adrénaline. Le chef avait bien remarqué ton amour pour le goût du sang, alors il t'a tonné le poing du gang. T'es devenu le gars qu'on envoie pour aller récupérer l'argent. Et puis t'es devenu le gars qu'on envoie pour récupérer une vie. T'étais un bon chien. Tu suivais les ordres. Tu mordais seulement quand on te disait de morde. Tu sais pas pourquoi, mais tu avais un énorme respect pour ton chef. T'étais pas son protégé, t'étais pas ton bras droit, mais t'étais le membre sur qui il pouvait toujours comptait. Il le savait, tu le savais et les autres aussi. Le Chien enragé des Pistols.

❝ The Pistols ou la mort ❞
Dick. Jason. Cole. Don. Nizi. Eric. Paolo. Red. Pat. Jay. Axel. Jim. Le chef. Et pleins d'autres encore. Tous tombé pour x ou y raison. Certains ont été vengé. Certains sont mort en combattant. Certains ont été assassiné. Que tu les aies porté dans ton coeur profondément ou pas, ils étaient tous de ta famille. Ils ont tous marqué un moment de ta vie. Ils ont marqué le gang. Chez les Pistols, on ne passe pas son temps à pleurer ses morts. On les venge. On en fait le deuil. On avance. Mais on ne les oublie pas. Du moins quand on peut. Pour l'ancien chef c'est différent. Il était le chef après tout. Votre père a tous. Votre guide. Et maintenant il n'est plus. C'est toi. Putain oui, c'est toi. Ca n'aurait pas dû être toi. T'en voulais pas de ce poste. T'en rêvait pas. T'étais le chien enragé. Pas le chef de Pistols. Mais le poste de chef ne se refuse pas. En fait, n'importe quel poste chez les Pistols ne se refuse pas. Les Pistols ou la mort !