NISA ÖZDEMIR | Good morning reality

La première chose que l’on remarque en te regardant, c’est bien souvent ton regard. On te dit souvent que tu as de beaux yeux verts  et que tu as cette faculté de les mettre en avant. Tu as un regard suffisamment expressif pour comprendre ce que tu ressent. Colère, tristesse, vengeance ou encore tout simplement la joie. T’es une demoiselle qui aime avoir un physique plaisant, sans pour autant passer trop de temps dans la salle de bain. T’aimes être féminine de façon simple, ou de façon suffisamment subtile pour qu’on te trouve charmante, sans pour autant devoir en faire de trop. La beau naturelle, voila ce que t’aimes toi. Pas besoin d’être un pot de peinture pour plaire. Telle est ta devise. Tu coiffes parfois tes cheveux d’un simple élastique, tu les laisses détachés et bouclés, parfois un peu en pagailles, ce qui te donne un petit genre ‘tigresse indomptable’ qui te ressemble assez bien. Tu es suffisamment sportive pour ne pas devoir trop faire attention à ce que tu manges, mais par contre le sport t’aide à avoir un corps sculpté comme tu le souhaites. Ton teint légèrement halé te rappelle tes origines turques  et pourtant, contrairement à d’autres tu semblerais un peu moins typée. Probablement que sans ton prénom, sans ton nom, il serait suffisamment compliqué de te donner ces origines dont t’es fière. Tu t’habilles avec le style d’aujourd’hui, sans passer des heures à te renseigner sur la mode, encore moins avec l’envie de mettre de l’argent dans des bouts de tissus que tu préfères payer moins cher et changer ou encore acheter plus souvent. T’aimes les accessoires comme les chapeaux, casquettes, mais surtout les lunettes de soleil dont tu as une collection inimaginable.

Depuis cinq ans, t’as décidé d’arrêter de te prendre la tête, de t’attacher ou de te faire du mal inutilement. T’es un peu je-men-foutiste sur les bords, mais en réalité c’est une facette, une manière de te protéger. T’es fêtarde, t’aimes profiter de la vie, t’aimes te dire qu’elle est trop courte pour passer son temps à réfléchir, à se poser trop de questions, à refuser pour rester embourbé dans le politiquement correct. Tu te fiches bien de ce qu’on peut penser de toi, parce que t’as suffisamment de franc-parler, de caractère et de caractère pour te faire respecter. Quand t’as décidé que c’était non, il est d’ailleurs plutôt difficile de te faire changer d’avis. Heureusement pour ton entourage, tu dis rarement non. T’aimes sortir, faire la fête, te trouver là où tu ne devrais pas et t’es toujours au courant des soirées les plus branchées de la ville. T’essaies par tous les moyens de t’y faire inviter, quitte à copiner avec l’intello du campus. T’as un caractère assez compliqué : tu es impulsive, tu dis les choses comme elle te vienne et surtout t’es assez rancunière. Impitoyable, tu as tendance à chercher à faire souffrir les personnes qui te font du mal et ce, sans aucun scrupule. A côté de cela, t’es une demoiselle avec beaucoup de sensibilité que tu enfuies au fond de toi, derrière une carapace de demoiselle bourrée d’assurance. Au fond de toi, t’es pleine de tendresse, de sensibilité, de culpabilité, mais tu ne laisses jamais rien ni personne te forcer à dévoiler au grand jour ces facettes de ta personnalité. T’es séductrice, t’es même plutôt du genre libertine à ne pas chercher à te caser. Tu veux juste qu’on se souvienne de toi, parce que t’attacher à qui que ce soit c’est risquer de te faire du mal, de perdre une personne de plus dans ta vie, une chose à laquelle t’as jamais été préparée et à laquelle t’as beaucoup trop souffert pour oser t’attacher encore une fois à qui que ce soit. Tu préfères être vue pour la fille d’un soir, pas sérieuse, débauchée, pas fidèle plutôt que d’oser prendre le risque d’aimer, et qu’on t’abandonne comme une vieille chaussette, un vieux jouet usé. T'es une accro de danse, de sport. Ce sont des disciplines qui te permettent de te vider la tête, de te sentir libre bien plus que dans la vie que tu mènes actuellement.

En vérité, je m'appelle Delphine, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de Delphiya. J'ai beaucoup de bougies et je me suis inscrite sur BIW parce que j'aimais le projet. J'ai trouvé le forum sur discord et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve top . Ah ! j'oubliais, j'ai 1 multicomptes qui sont les suivants: @"Lexie Grayson" sinon, j'ai envoyé/pas envoyé mon secret. Un dernier petit mot ?

   #PRESENTATION

Si on te demandait de raconter ta vie, tu prendrais un raccourci en disant qu’il n’y a rien à raconter. Que ta vie est comme celle de monsieur et madame tout le monde, que tu n’as rien vu, rien entendu et rien vécu. C’est une façon pour toi de te protéger, puis aussi surtout pour qu’on te foute la paix. Qu’on évite de te poser des questions auxquelles tu n’aurais pas envie de répondre. Tes histoires, ça te regarde et seul ton entourage très proche sait. Tu n’es pas née en Turquie, t’es une pure américaine de nationalité. Fille d’un père turc, tu as néanmoins la double nationalité, ainsi que tes deux sœurs. T’es la plus jeune de la troupe, t’es la petite dernière. Deux grandes sœurs qui se sont souvent occupées de toi alors que tu n’avais pas dix ans. Deux sœurs dont t’es suffisamment proche pour ranger ton caractère plus facilement qu’avec d’autres, mais peut-être pas suffisamment pour te confier. Tu les aimes tes sœurs, mais t’es un peu trop bloquée de l’intérieur pour avoir envie de mettre des mots sur tes sentiments. T’es pudique. Et puis de toute façon, vous avez vécu la même chose, non ?

Ta mère n’est pas la femme ayant l’instinct maternel le plus présent, non. Des fois, t’as un peu l’impression qu’elle a ton âge, tant sa vie, ses histoires de cœur passent avant le reste. Tu n’as jamais vraiment pu compter sur elle, que ce soit pour tes résultats scolaires ou encore tes galas de danse. Lorsque t’as été diplômée du lycée, t’as vu tes sœurs présentes, oui. Mais pas ta mère. Pourtant, t’aurais bien eu besoin d’elle alors que ton père venait de mourir, lui. Mais non, elle n’était pas là. Pas d’excuse, pas de remords, elle avait tout simplement ‘oublié’. Toi, tu t’es contentée de prendre sur toi et de vivre ce moment avec tes amis, parce que selon toi, les amis sont la famille que l’on choisit. Et que tu sais que tu pourras compter sur eux, qu’importe quand, qu’importe où, qu’importe la manière.

On pourrait aussi te demander ce qui est arrivé à ton père, mais de toi-même tu ne répondrais pas. Ah si, tu dirais qu’il est décédé. Tout simplement. Tu n’entrerais pas dans les détails, parce que ça ne regarde personne d’autre que toi, tes sœurs, ta mère. Ou tout simplement parce que t’es incapable d’en parler. Incapable de dire que ton père est décédé en servent son pays, la Turquie. Toi t’en veux à ce pays de t’avoir volé ton père, parce que peut-être que s’il n’était pas un soldat turc, qu’i n’aurait pas été envoyé en mission, et qu’aujourd’hui il serait là pour te dire qu’il est fier de toi, fier de ce que t’entreprends. Il aurait été là pour ta remise de diplôme, il aurait été présent pour te rassurer sur la nature humaine, sur la nature de l’homme. L’homme est voué à disparaitre un jour, c’est obligé. Alors tu as décidé de ne pas t’attacher. Seule l’élite de ta vie et les places sont chères. Elles se comptent sur les doigts d’une main, et pourtant tu les choisis bien, avec minutie, et dans les moindre détails.