CARLA | not your typical trophy wife

Avoir un corps comme le sien à son âge et après avoir enfanté est l'une de ses plus grandes fiertés; mais c'est aussi un peu sa marque de commerce. Cela explique pourquoi elle n'a pas honte de s'exhiber dans des robes moulantes, des shorts très courts et des crop tops malgré sa cinquantaine avancée. Si elle n'est pas dans ses baskets en train de courir sur le bord de Biscayne Bay, elle défile dans ses stilettos de quatre pouces de haut. Sa collection est ridiculement énorme puisque Carla adore tout agencer dans ses tenues. Elle est d'ailleurs reconnue pour ses looks monochromes, vêtue de la tête aux pieds en rose Barbie, en jaune néon ou encore en rouge corail. Malgré sa petite taille (1,64 m), elle s'assure de ne jamais passer inaperçue, peu importe le moment, le lieu et l'activité. Elle n'a pas non plus peur de tomber dans le clinquant en s'affublant d'une multitude de bijoux dorés lors d'événements spéciaux. Dans la vie de tous les jours, cependant, elle garde généralement ses tenues plus sobres, préférant les tailleurs bien coupés, mais toujours en y ajoutant une touche de couleur pour rappeler sa personnalité et se distinguer des autres femmes de carrière.

Malgré son agenda toujours bien rempli, Carla réussit à avoir l'air calme en permanence. Plutôt posée comme personne ― ce qui contraste avec ses tenues parfois tape-à-l'oeil ― elle sait gérer ses émotions et ne laisser passer que ce qu'elle souhaite. Elle sait comment attirer l'attention sans être expansive ni exubérante : tout réside dans le charisme qu'elle dégage. Cet aspect d'elle n'en fait pas une personne froide, bien qu'on l'ait  traitée de snob pour cette raison par le passé. Au contraire, elle est très chaleureuse lorsqu'il le faut et peut se montrer généreuse de compliments à l'égard de certaines personnes, même s'il s'agit d'une relation professionnelle. Elle a quand même réussi à obtenir son premier prêt financier de cette façon, il ne faut pas l'oublier. Pourtant, Carla démontre surtout son affection avec des biens matériels plutôt que par démonstration physique, comme c'est le cas avec sa fille. Cela a causé des tensions entre elles par le passé, mais au final, Carla est sincère et ferait n'importe quoi pour la prunelle de ses yeux. Passionnée par ce qu'elle fait, elle a la fâcheuse manie de faire passer ses objectifs de carrière avant toute chose, ce qui a mené à son premier divorce et à faire en sorte qu'elle ne compte que sur les doigts d'une main ses vrais amis. Ça ne la dérange pas car elle sait s'entourer des meilleurs.

En vérité, je m'appelle Myla, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de ssk.. J'ai presque 35 bougies et je me suis inscrite sur BIW parce que se dédoubler, c'est bien. J'ai trouvé le forum sur PRD initialement et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve génial. Ah ! j'oubliais, j'ai 1 multicompte qui est le suivant: Jonas Strand sinon, j'ai envoyé mon secret. Un dernier petit mot ? Ça prenait une autre successful mamacita dans les parages.

#PRESENTATION

Naître sur une île comptant si peu d’habitants et qui dépend en majeure partie de l’agriculture n’est pas ce qu’on pourrait qualifier d’excitant pour une personne ambitieuse et pleine de rêves comme Raquel Benítez. Issue d’une famille ouvrière travaillant dans la récolte du tabac, elle a grandi dans la presque pauvreté, même si ses parents se sont assurés qu’elle et sa fratrie ne manquaient de rien. Ce n’était pourtant pas assez pour la jeune fille, qui décide de quitter son île pour la péninsule floridienne dès qu’elle en a l’occasion, à 18 ans. C’est le cœur rempli d’espoir et les yeux plein d’étoiles qu’elle sort de l’aéroport international de Miami, prête à tout pour vivre la vie dont elle a toujours rêvé.

Grâce à une bourse, elle entre à la Florida International University (FIU) en affaires internationales, des études qu’elle abandonne en plein parcours. Alors qu’elle fête dans un bar avec des amies munies de fausses cartes d’identité, un chasseur de talent pour une agence de mannequinat l’approche. Il lui donne sa carte en l’intimant de le contacter, ce qu’elle fait dès le lendemain après avoir dégrisé. Sa mère n’est pas très contente d’apprendre que sa fille, son unique enfant ayant entamé des études supérieures, lâche l’université pour devenir modèle, mais comme elle n’est plus légalement responsable de Raquel, elle n’y peut rien. C’est à ce moment-là que la petite portoricaine devient Carla.

Bien qu’elle soit mignonne et facile à diriger devant la caméra, on ne s’arrache pas les services de Carla. Elle obtient quelques contrats locaux, mais rien pour lancer sa carrière. Pour subvenir à ses besoins, elle travaille dans un restaurant, puis on lui propose de se joindre à l’équipe d’un studio de danse où elle prend des cours dans ses temps libres. La fluidité de ses mouvements et sa personnalité pétillante ne passent pas inaperçues, si bien qu’on la réfère à un producteur à la recherche de gens talentueux comme elle pour une émission de télé. C’est ainsi que son avenir professionnel se met en branle. À partir de ce moment, plus rien ne peut l’arrêter.

À 22 ans, Carla se marie à un camarade rencontré sur le campus de la FIU, Jorge Acevedo. Cela fait maintenant trois ans qu’ils se fréquentent et ils sentent que le moment est venu de s’unir devant leurs familles. La jeune femme est en amour par-dessus la tête, tout comme son fiancé d’ailleurs, et le bonheur est au rendez-vous. Carla réussit à faire venir ses parents, sa sœur et son frère à Miami, et la famille Benítez est enfin réunie après cinq ans. La présence de ses proches donne à Carla un nouveau souffle. Déjà sur sa lancée, elle redouble d’efforts lors de ses performances lors des tournages, ce qui fait qu’on la promeut en tant que co-animatrice de l’émission d’entraînement dans laquelle elle figure. En un an, elle fait ses preuves et l’équipe de production décide de lui créer sa propre émission.

De 1993 à 1995, la carrière de celle qui est dorénavant connue sous le nom de Carla Acevedo prend des proportions inattendues. On l’idolâtre, les jeunes filles ― comme les garçons ― placardent leurs murs de ses photos. Tous les magazines veulent une entrevue avec elle, on insiste pour qu’elle assiste à des événements à travers le pays. Flattée par toute cette attention, Carla ne laisse cependant pas la tête lui gonfler. Elle reste en contrôle, bien que la petite fille en elle saute de joie dès qu’on l’appelle pour lui proposer une rencontre avec un média ou qu’on l’invite à une soirée où elle rencontrera des célébrités. De son côté, Jorge est occupé à bâtir sa propre carrière, ce qui ne l’empêche pas d’être fier de sa femme et de la soutenir dans l’ombre.

Une nouvelle vient alors chambouler leur quotidien, mais elle n’est pas négative : Carla tombe enceinte. Bien sûr, pour quelqu’un dont la carrière est basée sur l’apparence et la forme physique, cela aurait pu avoir des répercussions catastrophiques. La jeune femme est toutefois déterminée à ne pas laisser la maternité nuire à son image ni à sa vie professionnelle. C’est en cherchant un endroit pour reprendre l’entraînement post accouchement qu’elle s’aperçoit qu’il n’y pas vraiment de lieu adapté pour sa situation. Elle décide donc de profiter du fait que sa carrière est en pause pour lancer son projet. Usant un peu de son charme malgré que son plan d’affaires soit plutôt solide, elle obtient un prêt qui l’aide à ouvrir son premier studio de fitness visant principalement les nouvelles mamans. Durant les deux premières années de vie de sa fille, Carla développe son entreprise bébé sur la hanche pendant qu’elle accueille les nouvelles membres. Le concept obtient un grand succès, ce qui l’oblige à faire beaucoup d’heures supplémentaires, ce dont elle ne se plaint pas puisqu’elle est dans son élément. Cela affecte cependant son couple, ce qui mène à la séparation, puis au divorce.

Devant la popularité du studio, Carla se voit obligée d’en ouvrir un second afin de répondre à la demande, puis un troisième. On parle d’elle d’une côte à l’autre, ce qui lui permet d’ouvrir un quatrième studio, cette fois à Los Angeles. Confinée à Miami auparavant, elle embrasse cette chance et décide de déménager sur la côte ouest, emmenant avec elle sa petite chérie. La relation avec Jorge n’est pas parfaite, mais il accepte de lui laisser la garde à condition de pouvoir voir leur fille durant les vacances d’été et lors de longs congés durant l’année scolaire. Carla s’assure d’être présente auprès de la petite le plus possible, même si le travail empiète sur son temps libre. En 2000, Acevedo Fitness est la cible de publicités mensongères créées par une entreprise qui fait son profit grâce à une diète bien populaire à l’époque. De justesse, Carla et son équipe gagnent; la victoire est célébrée en grand. C’est un peu après qu’est dévoilée la relation amoureuse entre Carla et un des avocats ayant travaillé sur cette affaire. En 2002, ils se marient en grandes pompes malgré l’ouverture de trois nouveaux studios : un à San Francisco, un à Las Vegas et un à New York.

Pour célébrer les 10 ans de sa fille en 2006, Carla décide de passer un week-end au Walt Disney World Resort, en Floride. Elle invite son ex-mari, avec qui elle entretient maintenant une belle relation malgré les conflits passés. Son époux, occupé avec un gros client, ne peut se joindre à eux, ce qui n’est pas plus mal puisque cela permettra aux Acevedo de se concentrer sur leur fille. Ces quelques jours ont aussi pour effet de raviver des sentiments longtemps oubliés entre Carla et Jorge, qui résistent à l’envie de s’embrasser au dernier moment. Par la suite, Carla passe davantage de temps du côté est du pays, sous prétexte que sa fille a besoin d’être en présence de ses deux parents plus souvent. Après quatre années de mariage, Carla et son deuxième mari divorcent. Elle décide d’ailleurs de revenir s’installer à Miami pour être proche de Jorge, avec qui elle entretient de nouveau une relation romantique, mais aussi de sa fille, qui a décidé d’emménager avec son père.

Entre-temps, Acevedo Fitness est entrée en bourse et la fortune de Carla s’accumule sans cesse. De voyage d’affaires en voyage d’affaires, elle passe moins de temps qu’elle ne le souhaite avec sa famille, ce qui fait remonter de vieux souvenirs chez Jorge. Il décide alors de rompre une bonne fois pour toute. Cette séparation affecte beaucoup leur fille, qui en veut à sa mère. Pour éviter de passer ses journées à se sentir coupable, Carla augmente le nombre de studios à travers le pays. Elle achète un pied-à-terre à L.A. puis à New York et divise son temps entre les trois villes, essayant quand même d’être le plus souvent possible à Miami pour ne pas perdre contact avec sa fille.

Avec le temps, leur relation s’est améliorée, même si Carla n’est pas la mère parfaite. Elle l’invite en voyage à deux : croisières en Italie, retraites spa en Inde, dégustations vinicoles en Californie. Difficile d’en vouloir à quelqu’un qui vous emmène dans son jet privé à travers le monde, d’autant plus que durant ces moments, Carla met de côté son téléphone et le travail pour donner toute son attention à sa fille. Elles se font alors des confidences et développent une vraie relation. Pendant plusieurs années, la femme d’affaires décide de vivre son célibat et de profiter du fait que sa fille est maintenant adulte pour vivre une panoplie d’expériences avec elle.

Évidemment, l’amour nous tombe souvent dessus lorsqu’on s’y attend le moins. En 2020, elle fait la rencontre de Greg, un homme d’affaires très réputé dans son milieu.  gé d’au moins 15 ans de plus qu’elle, Carla est d’abord réticente à l’idée de le fréquenter, mais vite charmée par lui, elle accepte ses invitations. Il y a un an, elle a accepté de lui donner sa main, alors qu’elle pensait rester seule le reste de sa vie. Son premier mariage débordait de passion, puis elle a fait place au ressentiment. Son second a débuté avec tout autant de passion, mais celle-ci s’est vite dissipée. Pour ce troisième (et, espère-t-elle, le dernier), ce n’est pas la passion qui prime, mais une profonde affection pour cet homme distingué, au rythme de vie simple et sain malgré sa carrière prolifique. Le côtoyer au quotidien a permis à Carla de ralentir et d’apprécier les résultats de son labeur. Elle est moins scotchée à ses courriels, prend le temps de savourer son café le matin et de faire la grasse matinée si l’envie lui prend. Elle évite par contre de lire les magazines à potins qu’elle affectionnait tant avant de rencontrer Greg. Une fois sur trois, elle peut y voir un cliché d’eux accompagné d’un texte dénigrant qui, la plupart du temps, parle d’elle comme d’une gold digger, ce qu’elle n’est absolument pas. Greg est peut-être plus riche qu’elle, mais sa propre fortune fait l’envie de beaucoup. Carla essaie donc de continuer de vivre sa vie glamour sans se soucier de ce qu’on dit à son sujet, même si elle y accorde plus d’importance qu’elle ne le laisse paraître. Sans parler des enfants de son mari, qui ne l’ont toujours pas acceptée. Heureusement, la vie n’est pas trop mal de sa villa à Coconut Grove, ou encore de son penthouse new yorkais ou de sa beach house à L.A. Pas mal du tout.