Blake | Aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes.

Blake n'est pas très grande, pas petite non plus, un mètre soixante-dix. De quoi pouvoir porter des talons sans avoir l'impression de devenir la Tour Eiffel. Elle a de longs cheveux qu'elle laisse bien souvent au naturel, ondulés. Un balayage blond en règle générale, mais Blake se lasse vite, et aime changer d'apparence. Alors il lui arrive d'assombrir ses cheveux, ou de passer sur d'autres couleurs, comme le roux. Tout comme il lui arrive de vouloir un petit carré, qu'elle regrette assez vite et laisse tout repousser derrière. Le teint pâle, porcelaine, mais les pommettes rosies. Un sourire angélique, un peu enfantin. Des traits assortis d'ailleurs. On lui porte rarement son véritable âge, la pensant plus jeune. Ses yeux sont d'un vert émeraude assez frappant. Elle a du mal à se trouver jolie, ou sexy, mais elle reconnait que ses yeux sont un atout.

Blake est plutôt coquette. Elle aime prendre soin d'elle, passe autant de temps dans la salle de bain le matin que le soir. Mais elle n'aime pas le "trop" de maquillage. Ces filles d'Instagram qui sont si maquillées qu'on croirait pouvoir creuser la pâte à tartiner sur leur visage... Très peu pour elle. Elle se pomponne, mais au naturel. Elle évite le fond de teint, mais aime mettre en valeur ses yeux pas un peu de mascara. Et ses lèvres, elle porte toujours un rouge à lèvre plus ou moins coloré en fonction de ses humeurs. Et de ses sorties.

Côté vestimentaire, Blake n'a pas de style très définie. Tout va avec ses envies. Elle peut aller du chic ensemble smoking, à la longue robe décontractée, ou le jean déchiré et la marinière. Le tout c'est de rester branchée. Elle aime être à l'aise, avoir chaud quand il fait froid, mais avec style. Elle perd d'ailleurs beaucoup de temps - et d'argent - dans les magasins et les sites internet pour faire du shopping. C'est un petit défaut qu'elle assume, aimant remplir et changer sa garde robe. Elle trie d'ailleurs assez souvent ses placards, revend sur les sites tels que Vinted, et peut alors se racheter du neuf. Le shopping lui fait du bien au moral.

Solaire, toujours de bonnes humeur, ou presque. Elle a du mal avec les gens qui se laissent aller, ou qui se plaignent tout le temps. Elle aime prendre la vie comme elle vient et aimerait que plus de monde en fasse autant. Franche, elle a du mal à contenir ses mots quand bien même il faudrait plutôt se taire. Elle n'aime pas spécialement l'hypocrisie, sauf en cas de nécessité pour sauver sa peau. Généreuse, elle aime aider, donner le sourire, sans rien attendre en retour. Naïve, elle peut avaler des bobards plus gros qu'elle. Ceci dit, elle est elle-même capable de faire avaler n'importe quelle connerie à qui veut l'entendre, parce qu'elle est bonne actrice. Elle déteste mentir, mais quand elle doit le faire, c'est très convainquant. Orgueilleuse, elle déteste avouer quand elle à tord. Elle a le fou rire facile. Elle est maniaque du rangement, de l'ordre et du propre. Elle peut perdre des après-midis entière à trier des tiroirs qui le sont déjà. Elle admire Marie Kondo. Elle a du mal à ressentir de l'attachement pour les êtres humains. C'est comme si les gens pouvaient entrer et sortir de sa vie sans que cela ne la touche réellement. En revanche, elle est capable de pleurer devant la souffrance d'un animal. Elle ne peut pas regarder un film ou une bêtes perds la vie, trop dur à supporter. Mais y'a aucun problème avec Game of Throne, ou tout le monde meurent à la chaine. Elle s'amourache facilement des beaux garçons, mais elle est toujours sur la défensive avec eux. Elle a souvent l'impression qu'ils ne veulent qu'une paire de fesses et qu'ils disparaîtront le tour suivant. Et elle, elle n'est pas une adepte des plans fesses, loin de là. Cependant elle aime flirter et plaire, c'est indéniable. Elle prend énormément soin d'elle, le soir comme le matin, elle un rituel de soin qui lui prend des heures. Et une collection de maquillage énorme dans sa salle de bain. Et de fringue dans sa penderie. Les gens disent souvent qu'elle est un peu barrée, sûrement parce qu'elle ne se range pas comme un bon petit mouton. Elle adore chanter à tue tête dans sa voiture. Elle aime acheter des boosters de cartes Pokémon, juste pour espérer avoir une carte rare. Elle en a quelques-unes d'ailleurs. Elle a un faible pour les dramas japonais et coréens - et leurs acteurs, ça va de soi. Elle est nulle en cuisine, et déteste perdre son temps là-dessus. Elle aime la solitude, et peut rester des week-ends entiers chez elle à geeker devant des jeux stupides, ou des séries Netflix. C'est une grande adepte des sims et des quatre murs pour faire le ménage des sims encombrants. Elle n'aime pas le café, mais elle avale des litres de thé à la menthe. Elle préfère le salé au sucré. Elle aime les plats italiens et japonais. Elle aime les jeux rétro, surtout la Game Boy et la Nintendo. Tous ses chats ont des noms de personnages Disney. Elle part souvent à Disneyland avec ses copines d'ailleurs, c'est comme une bouffée d'air frais.

En vérité, je m'appelle Maidey, mais on me reconnait souvent sous le pseudo de Maidey. J'ai la trentaine de bougies et je me suis inscrite sur BIW parce que je suis admin   . J'ai trouvé le forum sur les fesses de Sav et pour le peu que j'en ai vu, je le trouve pas beau du tout   . Ah ! j'oubliais, j'ai deux multicomptes qui sont les suivants: Lonnie & Jonathan sinon, pas envoyé mon secret (because j'suis rebelle hehe). Un dernier petit mot ?

#PRESENTATION

Blake, elle est la seconde, ou plutôt la troisième enfant des Mills. Elle arrive trois ans après ses sœurs aînées, des jumelles. Puis quelques années plus tard, arrivera Addison, leur petite sœur. Beaucoup plus jeune, et encore étudiante. Blake grandira entourée des jumelles, ce qui les rendra peut-être beaucoup plus complices dans leur enfance. Pourtant aujourd’hui, c’est clairement avec sa petite sœur qu’elle partage aisément ses secrets, bien plus qu’avec ses aînées.

Les Mills sont établis à Paris, la capitale Française. C’est là que sont nées leurs quatre filles. Ce n’est pas pour autant le pays d’origine. Papa est américain, bien installé dans les affaires, investisseur. Le portefeuille bombé, tout comme l’emploi du temps. Il n’a pas plus d’une minute à offrir à ses filles, mais il en accorde bien cinq à ceux qui peuvent lui rapporter gros. Maman, franco-américaine est héritière, d’un empire du cosmétique. Pas mal occupée aussi, mais plus présente. Non pas qu’elle soit plus investie dans l’amour pour ses filles, plutôt dans l’image. Dans l’étiquette. Il faut que les princesses Mills fassent bonne figure. Toujours bien apprêtée, bien coiffée, et les bonnes manières à la Française. Blake grandit dans un environnement fermé, loin de monsieur tout le monde, ne côtoyant que de grands noms, et des portes feuilles blindés.

De son enfance, et de son adolescence, elle ne garde pas de très bons souvenirs. Le pensionnat, strict, pour filles. Le lycée tout autant, mais en Angleterre. Pour travailler la langue, ou juste pour être un peu plus coupée du monde. A chaque vacances, quand elle regagne Paris, Blake ne peut s’empêcher de rêvasser dans les rues, espérant s’engouffrer dans le métro. Vivre simplement, comme tout le monde, sans être chaperonner à tout bout de champs, et conduit par un chauffeur qui lui sert de papa de substitution. Ses parents, bien que peu présents, décident de tout. Ses études, ses fréquentations, ses lieux de vacances. Ça semble être appréciable pour ses sœurs, qui ne se soucient de pas grand-chose. Mais pour Blake, la vie est ailleurs. C’est comme ça, que bien malgré son âge avancée lors de la sortie du dessin animé Raiponce, de chez Disney, elle se compare facilement à l’héroïne. Surprotégée dans sa tour d’ivoire, mais loin de la vraie vie.

Blake n’aime pas l’école. Mais la pression qu’on lui met sur les épaules est telle, qu’elle est tendue, stressée, et se renferme beaucoup sur elle-même à l’adolescence. Si elle s’en sort facilement, ce n’est clairement pas grâce à ses résultats, mais bien aux sous de papa, qui signe des chèques à tout va pour que ses quatre têtes blondes soient diplômées et gagnent une bonne image. Fassent de bons partis. Et elle n’a que vingt et un an quand elle le comprend bien. On la traîne à des soirées mondaines, non pas pour soigner son propre avenir, mais celui des Mills. Le sourire innocent et enfantin de Blake fait d’elle une jeune femme remarquée, qu’il serait facile de marier au meilleur parti. Et des partis, elle en refuse plus d’un pendant presque cinq ans. Oscillant entre l’université, un job comme assistante auprès de sa mère, elle n’est pas à sa place. Mais moulée pour ça, elle avance, elle survit. Elle essaie de se convaincre que son avenir est là. Jusqu’au coup de trop.

Elle va sur ses vingt-sept ans quand ses parents lui annoncent avoir préparé ses fiançailles. Qu’elle commence à devenir trop âgée pour les refuser, qu’il va falloir se marier, et assurer l’avenir des boites familiales. L’élu en question est sournois. Hautain. Fils à papa, persuadé que tout lui est dû. Autant l’argent, que ses biens et même Blake elle-même. Il cherche à contrôler ses dires, ses faits et gestes. Le désespoir gagne petit à petit la blondinette. Ses larmes, elle les garde pourtant pour elle, le soir, dans son lit. Quand personne ne peut la voir. Elle lâche la pression, essaie de se dire que demain elle supportera tout bien mieux. Mais c’est de pire en pire. Sa santé s’en dégrade. Fatigue, manque d’envie, démotivation. Et un matin, en se regardant aussi cernée dans la glace, elle a comme un électrochoc. Elle ne peut pas vivre comme ça. Elle ne peut pas continuer à être contrôlée comme ça. Elle l’a toujours été, par ses parents. Et maintenant, elle le serait par un mari étouffant ? Telle une folie passagère, un acte irréfléchi qui l’est pourtant finalement, elle sort sa valise de sous son lit, et y fourre tous ses vêtements. C’est rapide. Elle ne garde que l’essentiel. Fringues, quelques bijoux, quelques effets sentimentaux. Puis elle ferme la valise, les sacs, et la porte de son appartement luxueux payé par les Mills. Elle ne le reverra jamais.

Elle pose le pied sur le sol de la Floride, et n’envoie que des excuses à ses trois sœurs. Rien pour ses parents, encore moins pour lui. Elle doit vivre sa propre vie, et ne pas laisser les autres la choisir pour elle. Tant pis si pour ça, elle doit se débrouiller sans argent. Son compte en banque ayant de toute façon été bien fourni depuis sa naissance, elle parvient à s’installer tranquillement, tout en gardant des économies. Et elle découvre sur le sol américain, ce qu’est la vraie vie. La liberté. Se lever à l’heure qu’elle veut, fréquenter les gens qu’elle veut. Choisir de manger un Burger et non une salade verte sans assaisonnement. Elle passe de nombreux entretiens d’embauche, et finalement, tel un signe du destin, se retrouve à endosser le rôle de Raiponce sur la scène et la parade des parcs Disneyland. Un métier qu’elle savoure, et qui lui permet de se faire énormément d’amis. Une nouvelle famille.

Mais le temps défile. Et elle a déjà trente-et-un ans. L’âge de jouer à la princesse étant révolue, elle sait que ses heures sont comptées sur les parcs. Que bientôt on lui demandera de passer dans l’ombre, de former les futures princesses, ou de passer danseuse, puis on verra... D’elle même, elle prend la décision d’arrêter, que toute bonne chose a une fin. Et elle se rapproche de Miami. Vivre une vie d’adulte, parce que finalement, l’enfance elle n’en n’a pas vraiment eux, mais faut bien s’y résoudre. Elle déménage, cherche un nouveau job. Elle passe de serveuse à vendeuse, endosse bien des costumes, avant de s’assoir sur une chaise du campus. Non pas comme étudiante, mais secrétaire. Et si les débuts sont difficiles, ennuyeux, et qu’elle en revient à supporter les larmes aux bords des paupières, elle ne se laisse pas abattre. Trouve de bons côtés à ce job simplet qui dans le fond, lui laisse du temps pour elle. Pour qu’elle puisse vivre, et rattraper le temps perdu. Le sourire ne la quitte plus, la bonne humeur non plus. Elle est prête à vivre, et non plus à survivre.