Tout vu or not tout vu ? (Lulu, Lolo, Nini)

"Allons chanter avec Mickey, allons danser avec Minnie"

T’as jamais mis les pieds à Disney toi. Petite, l’argent était loin de couler à flot et plus grande, à défaut de manquer d’argent avec le nouveau beau-papa, tu manques de temps. Pourtant, t’as accepté d’y venir avec Lonnie. Une proposition à laquelle tu ne t’étais pas attendue lorsque tu lui as reproché de ne faire que longer les murs quand vous êtes ensemble. Une proposition que t’as acceptée aussi, toi Nisa Özdemir, qui n’accepte pas ce genre de proposition, hormis avec tes amis peut-être. Amis que tu ne vois même plus depuis quelques semaines. Dans ce parc, tu te sens beaucoup moins à cran, beaucoup plus détendue. Pas de risque de croiser qui que ce soit, sans parler du fait que l’endroit enchante bien plus qu’on ne le voudrait. Pourtant pas une accro des Disney comme quand tu l’étais lorsque tu étais petite, tu te laisses malgré tout charmer par l’endroit, les attractions et l’instant passé avec Lonnie. Des moments qui te font sourire, rire et qui te font oublier que dans un autre monde, il est aussi le père de ta meilleure amie. Le quarantenaire t’entraine vers un snack, te faisant comprendre à quel point son estomac criait famine. Tu souris sincèrement, parce que de ce côté-là vous êtes diamétralement opposés. Pas juste pour cela en fait. « mmmh Je crois que ouais ! J’ai quand même un peu faim », dis-tu fièrement avec un sourire sur les lèvres. Sourire qui ne te quitte pas parce que ces moments passés ici avec lui te font bien plus de bien que tu ne pourrais l’admettre. Puis, en te mettant sur la pointe des pieds, tu glisses tes lèvres vers l’oreille du blondinet et ajoute « mais pas juste de nourriture ». Sourire presque désolé, tu poses ton regard un peu plus loin et sans trop de mal, tu repères le visage de Lucas dans la file « oh putain. Là on est mal », lances-tu dans un moment de panique.

"Madame veut déjà me passer la bague au doigt ? Mais calmez-vous", dis-je en me mettant à rire, après cette petite déclaration. "Je compte bien faire en sorte qu'on dure plus que le temps d'un feu d'artifices", sinon ça voudrait dire que dans dix minutes, il n'y aura plus rien entre nous. "Mouiiii bien sûr, fais semblant de ne pas comprendre", je ris, alors qu'Iris fait mine de ne pas voir de quoi je parle. Elle me fait rire, je suis content d'être ici avec elle. Il n'y a que nous deux, loin des prises de tête de Miami. "Je vais surtout finir par vomir, vu ce que tu me fais enchaîner !", j'adore les manèges, vraiment mais pour le coup, on ne s'est pas arrêté une seconde et nous ne sommes même pas passés par le monde des poupées. Dans la file, j'en profite pour prendre Iris dans mes bras et pour l'embrasser. Quand c'est à nous, Iris commande une salade et moi un bon hot dog. Iris glisse un billet, je la remercie d'un baiser sur le front. "Ouais c'est pas mal, on va pouvoir juger les gens", dis-je en riant. Assis sur le banc, je prend un croc dans mon hot dog, regardant autour de nous. Mon regard se pose sur la file où nous étions et là, je me fige. C'est Nisa ? Non, non c'est pas elle. Je détourne mon regard, avant de finalement refixer la jeune femme. "Hm, c'est pas Nisa là-bas ?", je demande à Iris.

@Iris Penn @Lonnie Penn @Nisa Özdemir

"Allons chanter avec Mickey, allons danser avec Minnie"

Tu souris à la réflexion de Lonnie. Peut-être est-ce parce que tu te trouves loin de ta pression au quotidien. Tes études te demandent du temps, mais tes activités sportives aussi et que ce soit l’un ou l’autre, tu n’as pas envie de les abandonner. Donc tu prends sur toi, et t’es sous pression au point de t’en couper l’appétit. T’es pas une grande patiente non plus, et attendre dans cette file t’ennuie, donc tu t’occupes comme tu peux, comme en essayant de faire succomber l’homme qui t’accompagne en sachant parfaitement que là, ici, au milieu du parc, c’est impossible de se laisser aller dans la luxure. Ce qui t’inquiète, par contre, c’est de voir le visage de Lucas, mais aussi de voir que ce dernier t’as belle et bien reconnue. A ses côtés, Iris et probablement que tu t’attends à voir Percy les rejoindre. Au moins, t’as la confirmation que t’as été éjecté de ce groupe, mais pour l’heure c’est pas ce qui t’inquiète, non. C’est plutôt de voir Iris débouler comme une furie pour vous faire comprendre son mécontentement. Lonnie en prend pour son grade, mais toi aussi et pas un peu. Tu connais Iris, mais tu ne connais que très peu cette facette agressive. Iris, c’est un peu le bébé mignon de votre groupe, celle dont on prend soin de peur de la blesser. Mais là tout de suite, tu remarques une facette dudit bébé. Lonnie essaie de se dépatouiller, puis finalement tu prends la parole à ton tour, faisant abstraction de ses paroles blessantes « Arrête de t’en prendre à lui, c’est moi qui lui ai demandé de venir ici. J’avais besoin d’être loin de Miami pour arriver à m’ouvrir un peu plus et être moins sur la défensive. Il a juste voulu me faire plaisir sans vouloir te blesser. » tu marques une pause et puis tu soupires face à sa réaction « Eh, Oh, j’te permets pas ok ? Ce que tu fais dans ta vie, avec Lucas ou avec je ne sais qui d’autres ça ne regarde que toi. T’arrêtes pas de le crier sur tous les toits, à un moment tu devrais peut-être mettre en pratique ce que tu prêches. On est majeurs et vaccinés et ce qu’on vit ça nous regarde. » Tu te fiches bien de voir les gens vous observer ou pas, alors tu enchaines « et me sors pas le couplet de la meilleure amie trahie, parce que jusqu’à preuve du contraire ça fait deux semaines que tu me nies complètement. Alors l’étiquette de la meilleure amie quand ça te chante, ça va bien trois minutes. Si déjà tu répondais à tes textos, peut-être que j’aurais envisager de t’en parler. Mais encore faut-il que tu sortes de ta bulle et que tu te rappelles que d’autres personnes existent et que d’autres personnes ont aussi une vie, des envies, des besoins et même des sentiments, c’est clair ?! »

Il fait "Tu sais très bien que je suis cap", je répond à la belle blonde en riant. "Ouais, histoire que je sois frais jusqu'à ce soir...puis Percy kifferait, il m'a demandé de lui ramener une peluche", Al aussi me l'a demandé, en fait, je vais ramener des cadeaux pour tout le monde. Je finis par remarquer une jeune femme, elle me rappelle Nisa, mais je me demande bien ce qu'elle pourrait faire ici. Enfin, sans Iris qui est fan du parc. Je pointe la jeune femme du doigt à Iris, pour être sûr et là, c'est le drame. Un croc dans mon hot dog, un clignement des yeux et voilà qu'elle a disparu. "Iris ?", je regarde autour de moi, pour la voir face à...Nisa et Lonnie. Et merde, je peste, courant presque pour venir à ses côtés. C'est bien eux...Je fusile Nisa du regard, mais je ne dis rien. Iris lui en met déjà plein la gueule et en ce qui concerne Lonnie, il ne vaut pas grand chose à cet instant. Je les écoute, Nisa s'en fonce. Sur le côté, je fais des signes, mime presque à notre amie de se taire, de ne rien dire de plus avant que ça parte en couille mais c'est trop tard...Iris a lâché une bombe qu'elle regrette immédiatement. "Ok woah on va se calmer hein", dis-je en me mettant entre les deux jeunes femmes, faisant face à Iris. "Bébé calmes toi ok, elle n'en vaut pas la peine....pas ici en tout cas", parce que qu'elle meilleure amie ferait ça ? On s'est plein quand j'ai dit qu'elle était une amie en carton, mais la preuve étant, qu'elle foire encore. Puis on est à Disney et là, tout le monde nous regarde.

@Iris Penn @Lonnie Penn @Nisa Özdemir

"Allons chanter avec Mickey, allons danser avec Minnie"

Si vous avez essayé de profiter de vos moments à vous, petit à petit tu parvenais presque à te sentir plus à l’aise et un peu moins sur la défensive. Et un peu plus à Disney. Tu sais que t’as encore du chemin à faire, parce que tout ça, c’est nouveau pour toi. Tu ne sais même pas ce que vous êtes au fond, et mettre des mots sur cette relation te fait encore peur. Alors sans doute essayez-vous de juste vivre votre ‘truc’ comme bon vous semble, en essayant d’éviter Iris, Lucas et toute la clique. Mais le Karma n’étant jamais bien loin, tu le vois venir comme un boulet de canon sous la silhouette de la fille de Lonnie. Ou bien celle que vous vouliez éviter à tout prix. Et probablement que si vous aviez voulu vous trouver au même endroit, au même moment qu’elle, vous n’y seriez même pas arrivé. Tu laisses Iris échanger avec son père, jusqu’à un certain point. Parce qu’au fond, tu sais qu’elle va un peu loin. Si vous analysez un peu la situation : vous êtes deux adultes majeurs et consentants. Ce qu’ils se passent dans vos lits respectifs vous regarde, et ce qui se passe dans vos vies privées aussi. Certes, si Lonnie n’avait pas été son père, tu lui en aurais probablement parlé, mais tu le sais qu’il fallait y mettre les formes, tout comme tu le sais que ce n’est pas le genre de choses à avouer à Iris n’importe où, n’importe comment et encore moins au beau milieu de Disney. Sans compter qu’avant de lui annoncer à elle, il faut encore pouvoir mettre un nom sur ce que vous êtes vraiment. La suite, tu aurais préféré ne pas l’entendre. Tu aurais tout simplement voulu qu’elle devienne muette à cet instant précis, parce que ses paroles ont bien trop de méchanceté pour te laisser de marbre. T’aurais pu pardonner beaucoup à Iris, mais certainement pas de te reprocher la mort de ton père. Une absence dont tu ne t’es jamais vraiment remise, qui a toujours laissé un vide énorme en toi et qui a fait de toi la fille instable sentimentalement que tu es aujourd’hui. Tes armes, t’as appris à les faire toute seule désormais, mais pourtant face à Iris la blessure prend le dessus, alors qu’elle semble vouloir remuer le couteau dans la plaie. Une plaie bien trop douloureuse pour que tu puisses rétorquer quoi que ce soit sur le moment. Les paroles de Lucas ne t’étonnent pas plus et c’est à cet instant que tu sais que pour toi, cette amitié qui vous lie tous est totalement terminée. Lonnie prend la parole à son tour, pendant que toi t’essaies simplement de ne pas virer aussi hystérique qu’elle . Il a des paroles juste et respectueuses, Lonnie. Et toi t'espères au moins en arriver à sa cheville alors que tu tentes de ravaler tes larmes provoquées par tant de méchanceté gratuite « A chaque instant on n’a jamais cessé de se poser dix mille questions te concernant. On n’a jamais cessé de se dire que ce qu’on faisait était mal parce que TU étais là entre nous. Sauf qu’à un moment, on a juste voulu penser un peu à nous et à ce qui nous faisait du bien. T’es pas là, Iris. T’es jamais là putain. Alors pourquoi on doit toujours réfléchir à ce que toi tu voudrais alors que toi t’es pas là ? Ni pour lui, ni pour moi. Je t’ai juste dit que j’étais fatiguée. FA-TI-GUEE. Et tu t’es braquée. Pourquoi moi je dois toujours être au taquet alors que toi t’es aux abonnés absentes ? A quel moment tu te mets à notre place ? » Tu marques une pause, puis t’essuies tes joues « sache au moins une chose, c’est que désormais je suis sûre que tout ça je ne l’ai pas fait pour rien, que je n’ai aucun regret et que si c’était à refaire je le referais, parce que tu mérites pas qu’on se retourne pour toi. Le bonheur, ça t’est pas exclusivement destiné. Moi aussi j’y ai droit. Qu’importe si c’est avec ton père ou pas, c’est moi que ça regarde. Toi, t’es juste sensée être contente pour moi, sauf que tu penses encore qu’à toi » Tu la regardes droit dans les yeux, puis tu commences à t’éloigner, avant de te retourner « et pour ta gouverne, aucun homme pourra remplacer mon père. » Fourrant tes mains dans les poches de ta veste, tu t’éloignes direction l’hôtel.