A night like this | Topic libre.

Il est des journées comme celles-ci où rien ne semble perturber ton humeur. Au contraire, tout est aligné et en retour, tu ne peux qu’afficher un sourire niais et satisfait. C’est aux côtés de ton père que tu as passé la majeure partie de l’après-midi. Des mois et des années que tu convoites la même voiture. Golden boy dont une seule ne suffit pas. Dès que tu as eu ton permis, tu as eu une bmw. Et puis quelques années plus tard, à force de montrer patte blanche, les parents t’ont offert une voiture de sport. Toujours une bmw, m1 2016. Le rêve de tout gosse. Ce genre de voiture qui te permet de courser contre ses amis tout en ayant une adhérence irréprochable. Pour clouer le tout, elle est rouge. "Demander à n’importe quel enfant de dessiner une voiture, il la fera rouge". Average boy. Tu ne flanches pas à la moyenne, gamin chaque fois où tu rentres dans ce carrosse à plusieurs chevaux. Maintenant, à nouveau quelques années sont passées. Et ce garçon rêveur, tu l’es toujours. Le même désir d’être propriétaire d’une chevrolet chevelle. Tu en as déjà conduit plusieurs grâce à des amis, des concessions, le temps d’un essai. Mais cela ne t’a jamais suffi. Alors quand ton téléphone sonne plus tôt ce matin et que ton père t’annonce qu’un ami en vend une de 1969, tu n’arrives pas à te concentrer sur autre chose que cette rencontre. La visite est longue, épier chaque détail, comprendre son fonctionnement. La plus vieille que tu as conduite date de 1984. Ce n’est pas la même époque. Quelques minutes au sein de ces quatre roues te suffisent à en vouloir davantage, malgré les quelques réparations à faire.  Ton père ne faisant jamais d’achat compulsif t’impose d’attendre vingt-quatre heures avant de signer un chèque à plusieurs milliers d’euros. 60% les parents, 40% tes investissements (à partir de leur propre argent, bien sûr). Quand bien même, première fois que tu as l’impression de réaliser un choix d’adulte. Certes un achat. Certes un achat de gamin fou du volant. Et c’est donc avec engouement que tu envoies un sms à Lucas pour lui annoncer la nouvelle. Si tu avais espéré pouvoir célébrer cette folie avec lui, Iris est son plan actuellement. Bredouille c’est auprès de tes coéquipiers de football que tu vas poursuivre la soirée.

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Tu n’as jamais été un grand buveur. Un verre de vin avec ton père et son ami cette après-midi, puis deux jagerbomb te suffisent amplement. Au contraire, tu préfères t’isoler un peu plus loin du bar. Une feuille à la main à rouler ce que tu raffoles le plus. Cette plante si douce au palet. Ton corps qui s’engourdit rapidement dès la première fumée. Tu coupes ton joint avec du tabac. Et dans ce moment de solitude, un peu à l’écart du reste de l’équipe, tu savoures cette journée. Tu ne penses qu’à elle*, tu scrolles tes messages, retournant systématiquement sur la même photo que tu as envoyée à Lucas.
* la voiture

@Lucas Weaver — plusieurs nouveaux messages
Pas sûr qu'il soit au courant, il lui fait déjà une crise pour vendredi…
(...) Je pense qu'il n'a confiance en personne

@Iris Penn — 3 nouveaux messages
Ils doivent se dire que vu qu'eux ont été parents jeunes, ça va être mon cas aussi.
Je viendrais presque à penser qu'ils regrettent à force de sortir ça à toutes les sauces.
De toute façon, il faudra bien qu'il s'y fasse, je vais pas rester toute seule toute ma vie.

Tu souffles ta dernière taff en lisant les messages de tes deux meilleurs amis. Avec Nisa, vous êtes un quatuor d’enfance qui ne s’est jamais brisé. Alors à force de se fréquenter, Lonnie a été un personnage récurrent du groupe. Le papa inquiet, sur-protecteur, contre lequel il fallait toujours trouver des stratagèmes. Et à l’aube de ses vingt-trois ans, l’histoire continue. Inquiet face aux émotions d’Iris, tu écrases ton mégot sur le sol avant de le jeter dans une poubelle à proximité. Le portable toujours dans les mains, tentant de répondre au dernier message. Tes pas se dirigeant automatiquement vers le bar, quand bien même, tu sais que le prochain cocktail pourrait être de trop. “Un jägerbomb s’il vous plaît” que tu commandes en glissant ton téléphone dans ton pantalon. Un regard furtif autour de toi suffit pour que tu réalises le pire. Lonnie. Le fameux père d’Iris. Tu écarquilles des yeux, comme pour confirmer ta vision. Tes yeux rouges qui restent fixés sur le père Penn. “Mais non, Monsieur Penn !” tu souris à grandes dents. Ta main qui s’adresse à lui pour le saluer par une bonne poignée. “Mais que faîtes-vous ici ?” C’est sûrement la première fois que tu le croises dans un bar. Que tu le vois en dehors de la maison familiale ou des rues du campus. Et c’est avec surprise que tu comprends qu’il est bel et bien au Grails. Hormis pour les bières locales, tu n’aurais jamais pensé la compatibilité entre Lonnie et un bar affilié à la NBA.


résumé : percy rejoint @Lonnie Penn de loin qu’il reconnaît et commence à lui parler (rp toujours libre)

@Percy Haynes-Grayson & @Lonnie Penn

Ton weekend s’est avéré suffisamment tranquille pour que t’aies envie de bouger, plutôt que de rester chez ta mère. Normalement, la belle Iris aurait dû rester chez toi ce soir, c’était tout du moins ce qui était prévu. Oui. Mais elle a changé ses plans pour finalement se rendre chez Lucas. T’as rien dit, parce qu’au fond elle fait ce qu’elle veut et puis, t’es loin d’être le genre de personne possessive avec tes ami.e.s. Tu sais à quel point elle est proche de Weaver, tout comme elle l’est de toi, et à vous deux vous avez appris à vous la partager et ce depuis votre plus jeune âge déjà. T’as donc passé une partie de ta journée avec la blondinette, puis t’as tenté de vaquer à tes occupations, comme essayer de t’avancer dans ton étude. Ca aurait pu, si ton téléphone avait cessé de vibrer, et que toi tu t’étais contentée de le ghoster. Mais non, toi t’es un peu trop accro à cet engin, et laisser tes amis, tes contacts sans réponse te semblerait presque surhumain. Tu as donc laissé ton temps de révision de côté, et t’as passé une partie de ta soirée couchée sur le canapé à répondre aux messages de tes amis, des tes contacts. Ta mère t’a sortie de ta léthargie en te parlant de sa vie, chose que tu te fiches et dont tu ne veux plus t’occuper, ni t’intéresser. Selon toi, l’intérêt doit aller dans les deux sens et à partir du moment où elle ne trouve pas important de se pointer à ta remise de diplôme, tu ne vois pas l’intérêt de t’intéresser un tant soi peu à sa vie digne d’une adolescente de quinze ans.

Ses histoires t’ont faites fuir, c’est le cas de le dire. T’as pris ta veste, ton sac bandoulière et t’as quitté le domicile en claquant la porte. Elle ? Elle semblait continuer à raconter sa vie, probablement qu’elle se rendra compte une fois qu’elle arrêtera de ne penser qu’à elle, que t’as pris tes affaires, et que t’es partie. Ou bien, tout simplement, que tu t’en fous de ce qu’elle peut bien te raconter. Tes sœurs te diraient probablement de pardonner, et de faire un effort, toi tu répondrais plutôt que l’effort tu l’as déjà fait, et que tu ne veux plus en faire, parce que ça doit venir dans les deux sens. Tu n’es pas elles, t’es pas suffisamment bonne poire pour te laisser écraser par des histoires dont – en plus – tu te fiches complètement. Manque d’intérêt ? Non, point de non-retour, tout simplement. T’arrives devant le premier bar, que tu trouves après une longue marche qui t’a laissé le temps de décompresser, ou tout simplement de te détendre. T’hésites une fois, deux fois, puis à trois tu entres. Tu toises l’endroit, tu souris à certains, t’en ignores d’autres et la silhouette de Percy attire ton attention, mais pas que. Celle du père de ta meilleure amie aussi. Lonnie Penn. Probablement le paternel le plus canon du coin, que n’importe quelle amie de sa fille fantasmerait de loin. Malgré tout, il a beau être bel homme, il est aussi le papa le plus chiant de groupe, mais sans doute un des plus responsables. Malgré tout, vous l’aimez bien Lonnie, même si vous passez votre temps à chercher des plans B, C, D et toutes les lettres de l’alphabet pour arriver à vos fins.

Tu t’approches du bar où se trouvent les deux hommes que tu convoites et tu t’accoudes à celui-ci, à côté de Percy qui semble entrer dans une conversation avec le père de votre meilleure amie. Tu regardes l’un, puis l’autre, avant de lancer un « j’ose espérer que j’arriverai à animer votre discussion, parce que ça m’a bien l’air sérieux. » Tu lances un regard à ton ami, mais surtout au paternel qui semble un peu éméché, ou entamé « vous êtes sûr que ça va ? Vous attendez un rencard qui n’est jamais venu ? Parce que si c’est le cas, je peux faire semblant d’être votre rencard en vous tenant compagnie et au moins, on aura moins l’impression que vous vous noyez dans l’alcool après vous êtes pris un lapin. » dis-tu en haussant les sourcils, presque désolée pour ta franchise, bien que pas méchante du tout. Juste un peu de manque de tact « par contre, si je vous tiens compagnie, j’exige de boire aussi. » dis-tu d’un air presque normal, avant de lancer un regard à Percy. Au fond, toi tout ce que t’espères, c’est qu’il ait oublié que t’étais sensée rester avec sa fille, vu qu’elle a certainement prévenu ses parents qu’elle dormait chez toi, alors qu’en réalité, c’est avec Lucas qu’elle compte passer la nuit. Oups.

Les messages d’Iris toujours en tête. Lucas qui fait partie de cette soirée. Duo amical qui n’en est plus totalement un. L’attachement force de complicité et de confidences. Aucune envie d’être à sa place ; tomber pour sa meilleure amie. Alors la coïncidence est d’autant plus étonnante que le père Penn soit devant tes yeux. “Sûrement la même chose que toi.” ton regard qui se veut surpris. Mais c’est qu’il est bien parti l’aîné ? Y’a pas qu’un whisky dans l’gosier. Tu rigoles, sûrement la première fois que tu le vois ainsi. Et ça casse un peu cette image du sur-protection, un peu humain qu’il est. “T’es tout seul ?” pas le temps de répondre que tu sens une présence familière débarquer. T’entends juste la fin de sa phrase, pas sûr d’avoir tout saisi. Mais tu prends rapidement Nisa dans tes bras. Tu la tiens fermement, peut-être longtemps, avant de déposer un baiser sur son front en salutation. Gars tactile que tu es, constant besoin d’être dans les bras de quelqu’un. Mais tu la lâches et la laisse débiter un monologue qui te surprend bien plus qu’un Penn éméché. “je peux faire semblant d’être votre rencard en vous tenant compagnie” Bah Nisa ? Qu’est-ce qu’elle fait la Nisa ? Regard de biais que tu lui lances, sourire malicieux. Elle ne jouerait pas avec le padre par hasard ? Étrange. Au même moment, tu reçois ton jäger que tu sirotes. “Pourquoi elle m’aurait mis un lapin ?” tu sais pas trop si c’est une question rhétorique à laquelle tu dois franchement répondre. C’est qu’tu le connais pas trop le Lonnie. Homme attachiant. Stature qui se compromet davantage quand t’as l’impression qu’il minaude à vos côtés. Le nez dans l’verre pour éviter de pouffer de rire. “Tu m’aurais mis un lapin ?!” et là tu ne peux t’empêcher de saisir la perche. “Bah voyons m’sieur qui ne voudrait pas d’un daddy comme vous” clin d’oeil largement explicite. Mais ton regard se dirige rapidement vers Nisa. Est-ce qu’elle voudrait de ce daddy, elle ? La soirée qui s’annonce alléchante. Quoi que compromise par la gourde. “Iris était pas chez toi ?!“ A nouveau tu trempes ton nez dans le verre. Ne pas répondre. Ne pas paraître étonné. Laisser Nisa dans l’pétrin. T’as jamais été bon pour le mensonge. Tu saurais même pas quoi inventer ? Chez une copine de fac ? Iris qui rentre plus tôt que prévu ? Non. “Elle est où ?!“ et puis, avant même que la crédulité que revienne de trop chez le quadragénaire tu proposes “Je peux l’appeler si vous voulez, la question sera vite répondue” Les épaules que tu soulèves, le regard tourné vers Nisa. Maximum de mensonge que tu peux sortir que t’essayes de lui faire comprendre de tes yeux bien rouges de ce que t’as pu prendre. Tu laisses quelques minutes de passer avant de te dire que la meilleure manière de, peut-être, détourner l’attention d’un homme allumé par l’alcool serait justement d’en parler. “Par contre, si je vous tiens compagnie, j’exige de boire aussi.” Ton dos qui se tourne pour faire à nouveau face au serveur. “Allez tournée” Le verre vide du blond, l’absence dans les mains de Nisa et l’tien bien entamé tu demandes. “Encore un jäger, bière ?” que tu supposes en observant la chope du paternel. Ne reste plus à ce qu'il demande sa couleur. Alors Monsieur Penn, vous préférez les blondes ou les brunes ? “et toi poupée tu veux quoi ?” Tu tends l’oreille dans la direction de Nisa, l’invitant à demander directement au barman bien rapide. Tant mieux. Nouveau sujet trouvé sur un plateau d’argent.

résumé : discute avec Nisa & Lonnie, recommande à boire, ne sait pas mentir