BACK IN WYNWOOD
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Tout le monde connaît cette ville de Floride qu’est Miami. Ville qu’on nomme aussi Magic city, elle est également synonyme de plages, de sable doré, de luxe. Dans cette ville, mais surtout à Wynwood, quartier atypique de Miami, vous pouvez être qui vous souhaitez être. Vivez au gré de vos envies, de vos croyances, vos idéologies ou encore ce qui vous anime et surtout, apprenez à le faire en communauté. D’autres personnes, des alter ego ? Une chose en commun, peut-être deux, ou plus. Des communautés bien distinctes, qui peuvent amener des conflits, de la concurrence. Des communautés qui s’affrontent pour en arborer leurs couleurs. Le plus important ? Ne pas oublier ce qu’il y a à côté : les fêtes, l’amitié, l’amour… les secrets ? Surtout LES SECRETS. Tout le monde cache des secrets, nous le savons. Qui n’a jamais pêché au point d’en avoir honte ? Personne. Et vous, vous osez vivre votre vie pleinement avec ce petit secret bien gardé. Faites cependant bien attention, parce que dans les rues des différents quartiers de Miami se cachent des personnes mal attentionnées voulant à tout prix faire de votre vie un fléau. Vous faire revivre vos plus grandes craintes, peurs ou encore raviver vos souvenirs les plus douloureux, et tout ça à l’aide de simples lettres, de réseaux sociaux, de textos et bien d’autres supports encore. Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Il paraît que la vie est un jeu, mais heureusement tout le monde triche un jour … Que le jeu commence !
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Préface
Back in Wynwood est un forum city/university, vous avez donc le choix de créer un étudiant ou un citoyen. Que ce soit l’un ou l’autre, vous avez également autant d’occasion de vous y intégrer, puisqu’un concept de club est présent pour les citoyens et étudiants, et un système de confrérie pour les étudiants. Chaque confrérie possède un chef, chaque club possède un président. Des activités sont prévues, des missions, et surtout des rebondissements qui mettront vos secrets en péril. Il va donc falloir jouer le jeu, mais surtout réfléchir à un secret bien difficile à trouver. Ce forum se veut sans prise de tête, agréable et relativement light au niveau des contraintes. Nous respectons tous ces débats sur les origines des différents fc, mais nous avons fait le choix de ne pas obliger nos membres à respecter de manière stricte les origines de leur avatar.

rpg city/university réel - 1 rp par mois au minimum - 250 mots demandés - les initiales dans les pseudos sont autorisées - 10 jours pour terminer sa fiche - système de points mis en place - système de confréries et de communautés pour les citoyens - Chasse aux secrets.
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Lilly Bell
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w/ asher avery


OUTFIT:

La vie est faite de surprise et Asher en était une bonne. Je l'avais rencontré quelques mois plus tôt, aux urgences de Miami. Nous étions tous les deux en service, moi débarquant avec un patient en sang, lui prêt à réceptionner le futur cadavre. Je blague. Quoique, je ne sais pas si il est en encore en vie, mais bref, ce n'est pas ce qui nous intéresse ici. Je reprends. La gorge nouée, je sentais les palpitations monter et je voyais ma couverture voler en éclats. C'est ainsi que le prince charmant, dans sa magnifique blouse blanche, vint à mon secours. Il me prit à part, et m'aida à me remettre de mes émotions. Sympathique, il m'invita à échanger autour d'un verre à la fin de son service. Doux, chaleureux, belle montre au poignet... C'était plus fort que moi, je succombai.

A mes yeux de voleuse, un rencard doit être utile. Le concernant, passer du temps avec lui était aussi agréable. Chaque jour je découvrais de nouvelles touches de richesse. C'est à ça qu'on reconnait quelqu'un d'aisé, quelques pièces ci-et-là, la magie opérait. Perdue entre l'alchimie amicale naissante et l'envie de lui dérober ses objets de valeur, il découvrit la légère supercherie. Mais les semaines s'étaient écoulées et notre lien suffisamment resserré pour qu'on ait envie de rester en contact.

C'est ainsi qu'il me proposa un marché. Jouer le rôle de sa petite amie pour que ses parents le lâchent un peu. En retour, je me faisais littéralement rincer. Pratique, efficace, mieux que mes vieux poissons du casino. Vint enfin la première mission, celle qui ne fallait surtout pas échouer si je voulais continuer à profiter, sans secret, de son porte-monnaie.

J'attendais ce jour avec impatience et la journée avait été longue, beaucoup trop longue. Je me languissais d'être à ce soir, car la nuit s'annonçait magique. Dans ma magnifique robe gratuite, je me sentais comme Cendrillon. Toutefois, connaissant Asher, j'appréhendais la tête de mon carrosse. J'espérais qu'il fasse un véritable effort, car je ne me voyais pas trainer ma robe à vélo...

J'étais prête depuis un moment, observant mon téléphone portable toutes les trente secondes dans l'espoir d'y lire un "Je suis là". C'en était presque ridicule. Robe blanche hors de prix, sans parler des accessoires, dans une minuscule chambre d'étudiante, ménage même pas fait... Je décidai de descendre avant le signal, je commençais à avoir chaud, hors de question de faire couler mon make-up.

Postée dans la pénombre, menton relevé telle la Duchesse qu'il aimait moquer, je patientais... Bon sang, j'avais l'air de quoi là... Une jeune femme, un trottoir... Escorte, strip-teaseuse et maintenant prostituée ? SOS Lilly en détresse, PLEASE Ash, magne tes fesses !!




@Asher Avery


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Alastor Van Der Budenn et Percy Haynes-Grayson ont liké



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Asher Avery
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ÂGE : Vingt-cinq ans.
OCCUPATION : Etudiant en médecine (neurologie), professeur de grimpe au Jarka's Gym.
STATUT CIVIL : Célibataire, myocarde sauvage qui papillonne, incapable de s’accrocher. Le temps libre difficile à trouver pour entretenir toute flamme d'une relation naissante.
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w/ @Lilly Bell

L'embrayage qui pousse une plainte déchirante alors que le feu passe enfin au vert. Les mains crispées sur le volant à s'en blanchir les jointures. La voix de Percy qui tourne en boucle dans sa tête. Ne sait pas vraiment si son frère de cœur se moquerait ou tenterait sincèrement de l'aider dans cette configuration. Conducteur rouillé aux gestes peu sûrs, inconfortable à chaque regard envieux qui se pose sur le véhicule, pas certain de mériter l'admiration ou l'envie qui danse au fond des iris. Presque gêné de se retrouver au volant d'une si belle voiture. Un cadeau des grands-parents pour ses seize ans, abandonné dans le garage des Avery pendant plusieurs années, le temps que le fils obtienne enfin le permis. Échec personnel qu'il avait eu du mal à accepter, à essuyer. Un entêtement ridicule à vouloir conduire des années durant, jusqu'à faire la paix avec lui-même. Aujourd'hui habitué au traitement de passager princess que lui réservait Percy et à la sensation de liberté qui naissait dans le creux de la poitrine lorsqu'il traversait la ville à dos de son fidèle vélo. Coutumier des insultes réservées aux cyclistes dans un pays qui n'avait pour seul maître que les quatre roues. Un soupir de soulagement s’échappe de ses lippes lorsqu’il quitte enfin la route principale, se rapproche du campus et de sa circulation limitée. Il ne sait même plus vraiment pourquoi il s’est entêté à sortir la voiture.  Un brin de fierté mal placée, l’envie ridicule de pousser le vice de ce scénario absurde jusqu’au bout. Les temps des regrets effacés dès l’instant où la clé s’était tournée et le moteur avait ronronné.

Un coup d’œil rapide lui indique qu’il approche de la localisation envoyée par Lilly plus tôt dans la soirée. Il s’arrête, prêt à couper le contact pour écrire un message signalant sa présence. Gestes suspendus. L’iris captée par les phares qui illuminent soudainement une silhouette, brillant de mille feu, tranchant dans un contraste singulier avec l’obscurité d’une soirée au ciel étoilé. Un faible rire qui glisse de ses lèvres, il secoue la tête face à ce plan qui se met en action, puis ouvre la fenêtre de l'aston martin, glisse sa tête pour interpeller la brune. « Bonsoir mademoiselle ! » Les salutations lancées dans un français maladroit, incertain. Il referme la fenêtre, ouvre sa portière pour sortir du véhicule, annoncer sa présence, craignant soudainement de passer pour un lourdaud de service qui accoste les filles dans la nuit. « Jolie robe. » Les lippes qui s'étirent en un sourire en coin. La différence est frappante et le déstabilise l'espace d'un instant, plus habitué de la voir vêtue d'habits maculés de sang qu'une robe blanche écru à 800 dollars. « T'es prête ? » Sans attendre la réponse, le voilà qui fait le tour du véhicule, ouvre la portière passager, invitant Lilly à s'asseoir. « Pour se mettre dans le personnage. Mon grand-père serait très déçu si je n'ouvrais pas la portière à ma petite amie. » Le mot qui sonne faux. Machination absurde dont les rouages finissent de se mettre en place à l'instant où la brune s'installe, lorsque Asher regagne sa place et quand le moteur rugit. Destins liés le temps d'une soirée. Histoire cousue de toute pièce, servie sur un plateau d'argent entre le champagne et le caviar, avec l'espoir fou que l'ingérence étouffante des parents dans sa vie sentimentale cesse une fois qu'il aura présenté quelqu'un. Quelqu'un mais pas n'importe qui. Fille caméléon à l'assurance parfois troublante, assurément déroutante, il avait fini par proposer un marché à Lilly lorsqu'il avait mesuré l'audace de la brune qui avait tenté de lui dérober ses biens.

Le départ du campus qui s'avère autant complexe que le trajet aller. Une fois sur l'autoroute et après avoir écopé de trois coups de klaxon mérités, Asher glisse un regard à Lilly avant de baisser la musique. « Bon, on résume : l'évènement est organisé par Bill Thompson. Il a fait fortune en rachetant de nombreux hôtels de luxe dans la région. La seule chose qui rivalise avec sa fortune c'est son égo. Évite de t'approcher trop près de lui ou de ses amis, ils ont la réputation d'avoir le regard baladeur. » Il marque une brève pause, assez de temps pour laisser Lilly poser des questions si l'envie venait à naître. « J'ai prévenu mes parents que je venais accompagné. » La voiture qui s’éloigne du flux de trafic chaotique pour gagner un chemin qui borde l’océan, prend de la hauteur qui leur offre une vue à couper le souffle, remonte une allée privée et se gare devant un voiturier. Il sort, soulagé et pas peu fier de les avoir menés à bon port en un seul morceau, tend les clés du véhicule au voiturier alors qu’un deuxième ouvre déjà la portière de Lilly. Il a le temps de se poster à ses côtés, de réajuster le noeud papillon qui lui étrangle le cou. Il n’a jamais apprécié se vêtir de la sorte, le reflet dans le miroir lui renvoyant une version encore plus difforme du garçon perdu, effacé par des années à ployer sous des désirs qui ne sont pas siens. « T’es officiellement la troisième petite amie que je présente. Je peux pas te garantir qu’ils prennent bien la nouvelle. Ils chercheront à te connaître, à te déstabiliser. » Ses yeux qui fouillent ceux de la brune, à la recherche d’un soupçon de regret. Il lui fait comprendre que sa porte de sortie se ferme maintenant. « Ok, on y va. » Il tend le bras, paume vers le ciel, l’invitant à y glisser ses doigts. « Je peux ? » Statue de marbre qui s'émiette, l’assurance qui s’effrite l’espace d’un instant avant qu’une grande inspiration ne lui remette les idées en place. Lilly à ses côtés, la main dans la sienne, il monte les marches d’une magnifique demeure, prêt à se jeter dans l’eau infesté de requins, tête la première.





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w/ asher avery


OUTFIT:

Je me retrouvai là, proche de l’unique petite route menant à la maison de la confrérie Nu Zeta, où la lumière tamisée des lampadaires suffisait à faire scintiller mon époustouflante tenue. Malgré mes nombreuses séances de mise en beauté, ce soir là j’étais un tantinet plus satisfaite du résultat. Je me trouvais jolie, je me sentais femme. Bien loin de la petite souillon qui vagabondait sur les ponts humides à la recherche de quoi se sustenter. Cet étrange souvenir qui me traversa l’esprit, tel un éclair illuminant une nuit sans étoile. J’esquissai un léger sourire, çar aussi vite que le flash d’un appareil photo, je me rappelai que tout n’était que supercherie. Un simple filtre, une simple illusion, la souillon comptait bien profiter de cette soirée où elle serait Cendrillon.

Je levai la main, plaçant mes longs doigts habillés d’une manucure d’un vert jade devant mes yeux lorsque les phares de l’époustouflante voiture noire s’inséra dans l’allée. Incapable d’identifier la marque, ou bien même de retenir son nom, car même si notre entrée serait des plus remarquable, l’idée du vélo me plaisait et aurait été inoubliable. J’aime la simplicité, j’aime les citrouilles, mais faut avouer que les photos que je comptais bien prendre passeront mieux sur Instagram. Bon d’accord, je ne sais pas toujours ce que je veux ! Mon Prince jusqu’à minuit baissa la vitre, une mine reposée, bien loin des cernes marquant une nuit passée aux urgences, un sourire éclatant, m’envoya quelques mots de français. J’eus envie de répondre « Wesh !!», mais je n’étais pas certaine qu’il comprenne et je voulais lui prouver qu’il pouvait compter sur moi pour cette mission. « Bonsoir, Monsieur ! » Je souris, j’étais heureuse de le retrouver, et sa référence à ce que nous nous étions dit par message durant la semaine me plaisait. Il ne put le voir à cause de ma portière encore close, mais j’agitai mes poings d’excitation. Aussi, j’étais soulagée car je n’avais plus à attendre. Il faut dire que basculer mon poids d’une jambe à l’autre commençais à me fatiguer.

Tel un parfait gentleman, il sortit du véhicule afin de m’ouvrir la portière. Par son geste, je compris que la supercherie venait de débuter. Je ne ressentais aucune angoisse, bien au contraire, j’avais hâte. Certainement parce que je ne mesurais pas l’enjeu. Tout cela m’échappait. J’avais dû mal à comprendre pourquoi il se donnait tant de mal, alors qu’il n’avait qu’à sourire à la vie pour être heureux. Lorsqu’il se trouva devant moi, je lui fis un doux baisé entre le coin de sa lèvre et sa joue, glissant un « Merci bébou… » Comprend qui pourra. Je lui renvoyai son compliment  par  un « Jolie Costume » avant d’enfin m’installer dans le véhicule. Je ne répondis pas à son anecdote sur la grand-mère. Pas que ça ne m’intéressait pas, simplement que j’étais bien trop occupée à me battre avec ma robe. La longue traine m’empêchait de refermer la portière. Décidément, c’est tout un art de porter ce genre de chose. J’aurais du prendre la courte. Je me contentai alors de sourire afin de camoufler mon combat que je finis par remporter. Good job girl !

Asher m’avait l’air crispé, stressé et surtout très muet. C’est ça la concentration ? Je commençai tout doucement à réaliser qu’à ses yeux, cette soirée était très importante et que la partie était bien loin d’être gagnée. Il ne s’agissait pas uniquement d’une belle robe et des sourires. On allait nous questionner, peut-être même tenter de me piéger. Je suis une très mauvaise menteuse, j’y vois pas l’intérêt. Mais cette nuit, j’allais devoir faire un effort là-dessus… Je ravalai ma salive et sortis mon téléphone portable pour envoyer un selfie à Alfou. Désolée mais les photos ça me détend. « Bill Thompson, hôtel, pervers… ok » Je répétai les éléments clés, fermant les yeux et en y donnant du rythme. J’ai dit que j’avais une mémoire de poisson rouge ?

Je profitai du petit blanc qu’il laissa « Tu permets ? ». Sans attendre une réponse, je fis balader mes doigts sur l’immense cadran tactile pour changer de musique. Shallow - Bradley Cooper ft Lady Gaga « On a parlé de ma playlist de rupture, et si on commençait par celle qui valide notre union ? » Je lui souris et le laissai poursuivre, sans l’interrompre, profitant de la mélodie et du magnifique paysage qui se dessinait sous mes yeux dans cette nuit étoilée. Jusqu’à ce que nous descendîmes du véhicule.

Le voilà en train de s’acharner sur son pauvre noeud papillon. Instinctivement, je repoussai ses mains, face à lui, pour le faire à sa place. « Laisse-moi faire… si t’es méchant avec lui, il va pas se mettre bien… voiiiiilà ! T’es tout beau ! » C’est vrai qu’il était mimi comme ça, même si à mon gout, ça manquait de boue et de mèches rebelles. Les derniers informations partagées, Asher plongea ses yeux dans les miens. Je le sentais paniqué, c’était presque touchant de le voir en détresse comme ça. Mais j’allais certainement pas le plaindre, c’est moi qui portait des talons et qui allait devoir me farcir toutes ces marches ! Je lui donnai ma main, effleurant ses doigts par la même occasion.

La vue était époustouflante. Depuis les hauteurs, je pouvais entendre la mer embrasser le sable de Miami. En haut des marches, deux portiers qui ouvrirent les portes dans une chorégraphie symétrique surprenante après qu’une personne, je ne sais pas trop qui, ni quoi, vérifiait notre identité. Ils pouvaient pas installer un immense Face ID vu leur pognon ? Soirée privée hein… Bon, les portes s’ouvrirent et j’en eus le souffle coupé. Impossible de voir le plafond tellement il était haut. Il y avait des lustres en cristal de la taille de mon appartement partout, et malgré ça, la lumière restait tamisé, douce. C’était juste incroyable. Il y avait une foule conséquente, divisée en plusieurs petits groupes d’individus avec, pour chacun, un serveur, plateau de coupes de champagne en évidence. Une légère mélodie classique camouflait des échanges qui semblaient parfois très sérieux. « Et c’est comme ça tous les week-end ? Eh ben... c'est lesquels tes parents ?»





@Asher Avery


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w/ @Lilly Bell


We're far from the shallow now. Les dernières notes de la playlist "officialisation d'union" de Lilly qui se terminent, suspendues dans l'air avant de s'éteindre pour de bon, rendant le moment soudainement oppressant. Chappe de plomb qui se déploie dans l'habitacle de l'aston martin, qui lui compresse soudainement la poitrine. La recherche d'air, l'impression d'étouffer qui le poursuit lorsqu'ils sortent de la voiture malgré l'air iodé qui vient lui chatouiller les narines. Le soulagement d'être arrivé sains et saufs, fugace, qui laisse trop rapidement place à une certaine nervosité qu'il tente de dissimuler. Il se dépatouille maladroitement avec le nœud papillon, le genre de comportement que sa mère aurait en horreur et qui lui vaudrait assurément une œillade mauvaise. Les mains de la brune qui se posent alors sur les siennes, viennent les écarter doucement. Muet, il la regarde faire, s'accrochant à ce geste simple, empli d'une gentillesse à laquelle il n'a que trop rarement la chance de goûter. « Merci ». Les remerciements soufflés alors qu'il finit par prendre une grande inspiration qui lui remet les idées en place. Les doigts de Lilly se crochètent aux siens. Le regard chocolat qui s'accroche aux marches. Pas de retour en arrière. Instinctivement il ressert délicatement son étreinte sur les doigts de la brune, l'entraînant à sa suite. Que le spectacle commence.

Ils gravissent les marches au rythme de Lilly, perchée sur ses talons vertigineux et encombrée de sa jolie traine écrue, jusqu'à arriver aux portes de la luxueuse demeure. Identités vérifiées, sourire complice qu'on leur offre lorsque le patronyme fuse « Bonsoir Monsieur Avery. » Ballet soigneusement orchestré, parfaitement exécuté, sa contenance tout juste retrouvée. Masque poli qui lisse ses traits, gomme ses angoisses alors qu'il revête sa fausse assurance, la porte comme un bouclier sur le champ de bataille, les lippes qui se fendent de sourires et de « bonjour » aimables qui sonnent creux et vides de sens face lorsqu'ils sont adressés aux visages familiers qui leur offrent des salutations polies alors qu'ils se mêlent tous deux à la foule.

Doux euphémisme de dire que le vieux Thompson a mis les plats dans les grands tant la décoration est époustouflante. Lustres en cristaux, orchestre philharmonique qui entame une douce mélodie, petits-fours et coupes de champagnes servies sur des plateaux d'argent aux petits groupes formés par les convives dans une danse parfaitement exécutée. « Ça va ? » Ton rassurant, ses prunelles qui offrent une œillade complice à la brune, qui semble soudainement hypnotisée par la beauté des lieux. Sa remarque lui arrache un faible rire. Le myocarde qui s'allège face à l'innocence soudaine de Lilly et à son humour qu'elle ne semble jamais prête à laisser filer. Vent de fraîcheur qui souffle sur son monde doré aux reflets rouillés, qu'il ne peut que profondément mépriser, las du rôle qu'on lui demande de jouer depuis maintenant trop d'années. « Rassure-toi, ça arrive certains soirs de semaine aussi. » Un sourire avant de reporter son attention sur la foule qu'il scrute. Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour reconnaître le rire de sa mère. Les prunelles qui cherchent, puis s'accrochent à la silhouette familière, en pleine conversation, entourée, admirée. « Il y a ma mère là-bas. Elle n'a pas arrêté de m'écrire et de me harceler de questions depuis que j'ai annoncé que je venais accompagné. » Paroles ponctuées d'un faible hochement de tête dépité alors qu'il se remémore les nombreux messages emplis de question qui avait suivi son annonce.

Inspiration, expiration. Sa main qui exerce une pression sur celle de la brune, la recherche fugace d'un réconfort inattendu et inespéré, qu'il ne pensait pas trouver dans la chaleur de sa peau. Dans sa belle robe blanche, elle n'est là que pour détourner l'attention des parents assez longtemps pour lui laisser le temps de trouver une échappatoire aux plans des paternels qui se soufflent à demi-mots. Machinerie parfaitement orchestrée, répétée et travaillée jusque dans les moindres détails. Ce soir, il trouve en la jeune femme une aillée précieuse, à la présence apaisante. « Un safe word. Il nous faut un safe word. » La matière grise qui se met en action, passant en revue à vitesse grand v tout le vocabulaire de la langue anglaise pour s'arrêter sur une banalité. Ses yeux qui parcourent la somptueuse salle à la recherche d'une idée, arrêtent leur course sur Lilly. Sa belle robe blanche et sa chevelure relevée en un chignon sophistiqué. Elle lui rappelle les fleurs plantées par le jardiner dans la maison de Capri. « Lys .» Hochement de tête pour appuyer ses propos, il poursuit sur sa lancée, sans vraiment se demander si un tel mot peut être si facilement lancé en pleine conversation. « Si tu te sens acculée, mal à l'aise ou piégée par une question, tu te débrouilles pour dire lys et moi je me débrouillerai pour nous trouver une échappatoire. »

Ses yeux mordorés qui remontent jusqu'à ceux que la jeune femme. Ils échangent un sourire, puis d'un pas décidé, le menton relevé et le regard droit, il les mène jusqu'au petit groupe. Sa mère qui s'arrête en pleine conversation et s'éloigne quelque peu de ses amis dès l'instant où elle remarque leur présence. Regard inquisiteur qu'elle ne cherche même pas à camoufler qui s'accroche à Lilly pour ne plus la lâcher jusqu'à ce qu'ils se postent devant elle. « Asher, Bonsoir ! Comment vas-tu ? » Elle dépose un délicat baiser sur sa joue avant de reculer stratégiquement d'un pas. « Bonsoir Maman. Ça va, Papa n'est pas là ? ». « Il est allé discuter avec George, tu le connais, il va revenir. » Des banalités qui s'enchaînent et sonnent fausses, l'attention de la mère tournée vers la brune. Un regard suffit à Agnes Avery pour se faire comprendre par le fils. L'impression de se retrouver dans la peau d'un gosse qui n'a pas su respecter les ordres des adultes. Déception coutumière, qui réouvre les plaies d'un coeur en recherche de répit. Il reste digne et droit, offrant un sourire lumineux à sa mère, cherchant à prouver qu'il est sincèrement heureux et parfaitement maître de la situation. Avant qu'il ne puisse enchaîner, sa mère continue, son attention toujours portée sur la mystérieuse invitée. « Et… bonsoir ? Vous êtes une amie d'Asher ? » « Lilly. Je te présente Lilly. C'est ma petite amie. Lilly je te présente ma mère » Moment de flottement, au temps figé, le silence troublé par les accords qui s'élèvent de l'orchestre. « Ho. » Le regard de la mère qui glisse du visage de Lilly à sa main jointe à celle de son fils. « Et bien enchantée. » Une paume tendue en sa direction elle se fend d'un sourire, sourire qu'Asher devine crispé mais qui reste parfaitement maîtrisé aux yeux du reste du monde. « Quelle surprenante nouvelle ! Et comment vous êtes-vous rencontrés exactement ? Il ne me semble pas avoir entendu Asher parler de vous ? » La question directement adressée à la brune. Désireux de détendre légèrement l'atmosphère, Asher lâche la main de Lilly pour récupérer deux coupes de champagne sur le plateau d'un serveur à proximité, avant d'en tendre une dans sa direction. Courage liquide qui lui offre, en plus d'un regard bienveillant qu'il pose sur elle, avant de déposer sa main dans le bas de son dos, n'espérant pas franchir les limites du contrat par ce geste qu'il veut rassurant.




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Ma main dans la sienne, je sentis la pression de ses doigts contre les miens s'intensifier à mesure qu'on progressait dans la spectaculaire salle. A l'image du plancher d'une immense scène de théâtre où chacun tenait un rôle d'après les dires d'Asher, j'arborai des sourires aux acteurs qui saluaient respectueusement l'homme à mes cotés d'un délicat hochement de tête, sourire léger. Mon regard émerveillé par la beauté du décor vint plonger dans celui de mon partenaire qui cherchait à savoir si tout allait pour le mieux. Oui, j'allais bien, je n'étais certainement pas dans mon élément, et les petits fours qui se baladaient sur les plateaux me donnaient terriblement envie. J'étais attristée de ne pas avoir apporté un grand sac pour le remplir de ces délices. « Rassure-toi, ça arrive certains soirs de semaine aussi. » Je ris, peut-être un peu fort pour les coincés du boule autour de nous, et dans ma candeur habituelle, lui répondis : « Ah oui !? J'comprends que ça puisse être fatiguant.  »

Cette fois, je sentis la pression monter à son tour en moi. Comme si les doigts d'Asher me transmettaient cette horrible sensation de... peur ? Bien que la base de notre mission suicide était de convaincre ses parents qu'il était accompagné et heureux avec une jeune femme suffisamment riche et de bonne famille, je n'avais pas pensé à l'écho que ça provoquerait dans ma petite tête. « La chance...  » pensai-je Je n'avais pas de nouvelles de mes parents depuis que j'avais subitement quitté le navire. Et jamais ils ne s'étaient souciés de moi. Madame Avery faisait peur. Une beauté froide, sûre d'elle, elle n'était clairement pas là pour blaguer. Je déglutis avant de suivre le pas en sa direction. Elle avait certainement ses défauts, mais était-ce ça l'amour d'une mère ? Vouloir le meilleur pour son fils jusqu'à être prête à se le mettre à dos ?

Pendant qu'il observait tout autour de lui avant d'arrêter son regard sur ma personne, j'en profitai pour le dévisager, un sourcil relevé. Il était d'une élégance incroyable Oui, j'ai le visage expressif. Jamais je n'avais pris au sérieux Asher. Tout ce que je voyais en lui, c'était son éloquence déconcertante, sa gentillesse incroyable et ses belles montres. Depuis que je le fréquente, même de loin, j'ai téléchargé une application dictionnaire, et je m'exprime de mieux en mieux. Bref, il est mignon, j'ai envie de le mordre. « Lys » « Ah !? » Ah oui, le safe word, très bonne idée. En plus d'être sa pseudo copine/fiancée, je devenais une source d'inspiration. Plutôt cool. Oui parce que le prénom que je porte depuis une année maintenant vient de là. Faudrait que je pense à lui dire d'ailleurs que finalement, moi c'est Li-ming, même si on m'a toujours surnommée "Lili".

« Si tu te sens acculée, mal à l'aise ou piégée par une question, tu te débrouilles pour dire lys et moi je me débrouillerai pour nous trouver une échappatoire. » Acculée... cela me fit penser à un mot en français mais, au vu de la situation ce n'était certainement pas le moment. Je gardai ce mot en mémoire afin de vérifier sa définition plus tard car sa mère se trouvait enfin face à nous. Que les présentations commencent ! Je déglutis, serrant l'index du jeune homme, la main légèrement moite. Mes yeux plongèrent dans ceux d'Asher, regard un peu inquiet, lorsque sa mère me tendit sa main. Je n'étais pas certaine de savoir ce qu'elle attendait de moi. Après avoir observé un léger sourire du jeune homme, je détachai ma main de la sienne quelques instants, le temps de saisir celle de madame Avery, avant de m'incliner légèrement, le dos bien droit, les pieds serrés. Je suis japonaise là non ? Et l'heure de l'impro avait sonné.

« Lilly Duchesne, précisai-je enchantée, madame Avery... »

« Et comment vous êtes-vous rencontrés exactement ? Il ne me semble pas avoir entendu Asher parler de vous ? » Je récupérai la coupe de champagne, et sentis la main d'Asher en bas de mon dos dénudé ce qui provoqua un léger frisson. Ses doigts si doux... je ne pensais pas être sensible à ce niveau là. Je regardai mon compagnon avec un sourire caricatural, indiquant qu'il aurait peut-être du prévoir ça. Mince alors c'est quand même la base ! « Ah oui !? » exprimai-je en français avant de confronter mon regard à celui de l'inspecteur de police. « Je vous prie de pardonner votre fils pour ce manquement, rictus Nous nous sommes rencontrés à l'université. Asher m'a gentiment demandé de l'aider pour ses cours de japonais et, de fil en aiguille, une nouvelle fois en français nous en sommes arrivés à cette fabuleuse réception. N'est-ce pas romantique ? » Je détournai mon regard vers Asher, satisfaite de mon jeu. J'espérai que cela ne fasse pas trop, mais en même temps les riches en rajoutent toujours des caisses alors bon. Why not ? La coupe en main, je voulus y plonger mes lèvres pour rafraichir ma gorge asséchée par le stress, mais je me ravisai. On doit trinquer d'abord non ?




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STATUT CIVIL : Célibataire, myocarde sauvage qui papillonne, incapable de s’accrocher. Le temps libre difficile à trouver pour entretenir toute flamme d'une relation naissante.
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w/ @Lilly Bell

La beauté enchanteresse des lieux qui s'évanouit, se réduit à cet instant clé sur le point de se dérouler. La douce mélodie jouée par l'orchestre lui semble désormais étouffée, les murs gravés de moulures et ornés d'assortiments de fleurs aux milles et unes couleurs se rapprochent dangereusement d'eux pour le premier acte de cette pièce qu'ils s'apprêtent à jouer. Lui qui pensait tirer les ficelles d'un plan parfaitement monté se sent soudainement acculé, pris au piège tel une biche effrayée, et pense un instant à abandonner cette idée ridicule de duper les parents. Puis la main de Lilly qui s'enroule autour de son indexe et le sert, à la recherche d'une certaine contenance. Il se rappelle qu'il n'est pas seul, qu'il a entraîné la belle dans son délire et que s'il chute de son piédestal, il l'entraînera assurément dans sa ruine. Si la fuite n'est pas envisageable, l'échec est tout simplement impensable. Alors il se part de cette fausse assurance, cale sa position à celle de sa mère, copie cette prestance chez cette femme qui se dirige vers eux et les congratule d'un sourire aussi faux que le sien. Les lèvres qui s'étirent dans un sourire factice lorsque sa mère le couve d'un regard à double sens. Une certaine curiosité illumine son regard lorsqu'elle se penche vers Lilly et la questionne. Stoïque, il accueille les questions de sa mère, copies conformes des messages envoyés au fils il y a plusieurs jours. Il se retient bien de lui dire qu'elle a déjà obtenu une réponse à ses interrogations et place sa foi en Lilly, car s'il espère sortir vainqueur de cette mascarade il sait qu'il doit apprendre à jouer à deux.

Il se contente alors de leur trouver à boire et place une main réconfortante, encourageante dans le creux de ses reins. Le regard fugace de sa mère qui s'accroche à ce contact avant de reporter son attention sur Lilly. Ton doucereux, accent français qu'il juge – à l'aide de ses maigres connaissances – plutôt très convaincant et sourire doux. Si Lilly est troublée, elle n'en montre rien alors qu'elle se présente et cette constatation finit d'ancrer le brun dans son propre rôle. L'impression soudaine qu'ils peuvent s'en sortir. Qu'ils vont s'en sortir. Cachant le sourire satisfait qui nait à la commissure de ses lèvres, Asher porte la coupe de champagne à sa bouche pour en prendre une gorgée. Le geste qui se fige, la flûte en champagne qui se suspend en l'air et les yeux qui s'écarquillent quand soudain la brune prend la main de sa mère dans la sienne et se penche. Un instant, il s'imagine que la brune va sortir une sorte de révérence maladroite, comme si sa mère était la duchesse de Miami. La seconde d'après il se rappelle que Lilly joue le rôle d'une jeune femme japonaise.

« Asher n'est effectivement pas toujours très habile pour ce genre de choses. » Pique qu'il ne relève pas. « Nous nous sommes rencontrés à l'université. » Suspendu aux lèvres de Lilly, le brun boit ses paroles et s'empresse de masquer la surprise que l'habite face à ce changement soudain en buvant une petite gorgée de champagne oubliant aux passages les politesses. Les sourires courtois qui ponctuent ses phrases, l'œillade complice qu'elle lui offre, son ton de voix. Lilly est transformée. « Asher m'a gentiment demandé de l'aider pour ses cours de japonais et, de fil en aiguille, nous en sommes arrivés à cette fabuleuse réception. N'est-ce pas romantique ? » Sa mère part d'un faible rire, qu'il imite pour des raisons bien différentes. Romantique. Agnes Avery possède-t-elle seulement un brin de romantisme dans son organisme ? Une vie passée aux côtés d'un conjoint absent et distant. Des vœux de mariages bafoués alors que les adultes n'ont jamais su montrer aux enfants ce que c'est de réellement s'aimer. Alors qu'il la regarde échanger avec Lilly, le brun ne peut que se questionner face aux désirs et aux envies d'une mère qui a toujours su reste que trop discrète face à la prestance d'un époux qui ne laissait place à personne si ce n'est lui-même dans le foyer Avery. Les années avaient fait de sa mère une inconnue dont il n'arrivait plus à lire et décrypter les secrets que son cœur renfermait. « Romantique je ne sais pas, audacieux, j'imagine que oui. » Un nouvel acteur qui entre en scène, cassant l'équilibre précaire qui se dessinait entre les trois protagonistes. Ne laissant pas le temps à sa conjointe de rebondir aux paroles de Lilly, Charles Avery se joint au petit groupe et tend une main bien ferme en direction de la jeune femme « Enchanté Mademoiselle Duchesne. Dites-moi vous avez de la famille sur Paris  à tout hasard ? » Sourire courtois qui ponctue ses paroles avant que son regard ne se pose sur le fils. « Asher. » « Papa. » Les iris qui s'accrochent aux siennes, deux prunelles brunes identiques, qui lui renvoient ce regard perçant, l'impression d'être soudainement exposé et nu, ses torts connus de tous. « Il me semble que nous nous étions mis d'accord sur les cours de japonais ? » Il n'attend pas la réponse de l'invité de la soirée et plonge directement dans un conflit tout juste dissimulé, tête baissée. Un soupire presque inaudible s'échappe des lèvres du fils qui se redresse. « Ce sont des crédits supplémentaires. » « Bien. N'y accorde pas trop de ton temps. » Une conversation à sens unique, aussi rapide qu'inutile dans ce contexte de festivité. Le sourire qu'arborait Madame Avery s'évanouit alors que le silence s'installe.


Ce moment de flou et de déséquilibre instauré par l’arrivée surprise et très peu subtile du paternel lui semble durer des heures. Il reste digne et droit, sans courber le regard alors que son père détaille avec une attention à peine voilée la jeune femme. Instinctivement, la main laissée dans le bas du dos de Lilly y dessine quelque petit cercle du bout des doigts. Un contact presque automatique, qu’il espère rassurant, encouragent et, même s’il refuse de s’y arrêter pour l’analyser, qui le permet de se détendre lui-même. Puis, décidant qu’il est dans son devoir de mener la conversation pour éviter de tomber dans tout piège quel qu'il soit. « Je te présente Lilly, c’est... » « Ta petite amie oui j’ai cru comprendre ». Le ton presque moqueur, sa lèvre qui s’étire en un rictus, le mot qu’il prononce comme s’il lui laissait un goût amer en bouche. « Et bien trinquons à Lilly. Bien que je vois que tu as déjà pris un peu d’avance. » Il lorgne sur la coupe de son fils avant d’interpeller un serveur pour recevoir deux nouvelles coupes pour Madame et lui. Les verres qui se lèvent et le cristal tinte. « Lilly, dites-moi, ça fait longtemps que vous êtes à Miami ? Il ne me semble pas vous avoir déjà vu à ce genre d’évènement, et je crois pourtant pouvoir me féliciter d’avoir plutôt bonne mémoire. »


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OUTFIT:

« Romantique je ne sais pas, audacieux, j'imagine que oui. » Voilà que, sans crier gare, le père de Asher fit son entrée, coupant la parole à sa femme au passage. Bien que surprise, je fus ravie de ne pas avoir à échanger davantage avec l’inspecteur de police. Sa gestuelle me laissait perplexe, je me doutais bien qu’elle cachait quelque chose et que j’étais jugée de la tête aux pieds. Mais très vite, je compris que son paternel n’allait pas être une mince affaire. Imposant par la taille, sa voix grave venait accentuer cet effet de dominance sur notre petit groupe qui venait de se former. Je me rappelai aussitôt des messages d’Asher échangés plus tôt dans la semaine où il m’informait que son père avait tendance à lui mettre la pression en étant constamment sur son dos. Voilà que je mettais un visage sur quelques lignes peu flatteuses. « Enchanté Mademoiselle Duchesne. Dites-moi vous avez de la famille sur Paris  à tout hasard ? » Ma main dans la sienne, il me l’écrasa sans vergogne, me forçant à plisser les lèvres pour cacher une grimace de douleur. Connard. « Enchantée, monsieur… Avery… »

Il ne prit même pas la peine de me laisser le temps d’émettre une réponse, qu’il sauta sur Asher pour l’assiéger de remarques désobligeantes. J’eus du mal à suivre, mais je compris qu’il n’ouvrait la bouche uniquement dans le but d’écraser les autres. Il se prend pour qui lui ? Mais vraiment ça m’énervait !!!! La façon dont il regardait mon partenaire de jeu me mit mal à l’aise. C’était comme si Asher n’était plus qu’un enfant, grondé, humilié en public. Génial, tout le monde faisait la grimace. Le contraste était grandiose, moi qui arrive à sourire dans une décharge, voilà qu’on est à deux doigts de se prendre la tête dans un palace. Je sentis les doigts d’Asher glisser délicatement sur ma peau. Incapable de savoir si c’était pour m’encourager, ou pour me prouver que, malgré son air légèrement désabusé, il était là pour moi. Avant qu’il reprenne la main sur l’interrogatoire, j’en profitai pour répondre à sa première question. Je devais rester dans mon rôle, et il venait de me manquer de respect, à moi et à MON bébou ! Mais avant toute chose, petit point sur la langue !

« Si je puis me permettre, apprendre le japonais c’est avant tout apprendre la discipline et le respect, des valeurs, semble-t-il, méconnues à Miami. Néanmoins non négligeable lorsqu’on s’adresse à une personne dont on ignore tout de son lignage. »

Je levai un sourcil. Et PAF dans ta gueule gros porc ! Ah non mais il m’avait énervé. Je ne détournai pas mon regard du sien, et je profitai de l’instant pour le voir se décomposer, à cours de mots blessants. J’étais presque sûre l’avoir entendu bégayer, pauvre petit riche. Si seulement il savait que j’étais une pauvre souillonne des ports de Thaïlande, je ferais moins la maline. « En tant que fille de Diplomate français, il va de soi qu’une partie de notre famille réside à Paris. J’’apprécie particulièrement notre appartement avec vue sur la Tour Eifel étant donné qu’il possède un roof-top. A moins que ma préférence aille à celui place Montmartre, un petit bijou que mère a déniché. »

Asher fit diversion en me présentant officiellement, bien qu’encore une fois, son paternel l’empêcha de terminer sa phrase. C’est une habitude ou quoi ? Il était vexé ? Je n’allais certainement pas le plaindre. Je suivis son invitation à trinquer, pouvant enfin hydrater ma gorge desséchée par l’angoisse. J’avais beau l’ouvrir pour le recadrer, je n’en étais pas moins mal à l’aise, voir presque apeurée. C’était comme si cet homme avait du pouvoir sur moi alors que je le rencontrais pour la toute première fois de ma vie. « Lilly, dites-moi, ça fait longtemps que vous êtes à Miami ? Il ne me semble pas vous avoir déjà vu à ce genre d’évènement, et je crois pourtant pouvoir me féliciter d’avoir plutôt bonne mémoire. »

« Mes parents m’ont appris que le temps des Duchesne est inestimable, je ne l’abandonne donc pas dans des activités frivoles. D’ailleurs, votre fils m’a prouvé qu’il le méritait amplement. On that note, chéri, shall we dance? »

Je déposai ma coupe sur le plateau d’argent. Pauvre serveur qui doit rester planter là pendant que les gens s’insultent poliment. Je souris à Madame Avery, puis à Monsieur Avery, avant de tendre ma main vers celle d’Asher. Je ne lui laissai à peine le temps de prendre congé que je le tirai à l’extérieur de cette prison anxiogène afin de rejoindre la piste de danse. Puis, au creux de son oreille « Dis-moi que t’as un truc pour la tête, elle va exploser ! »


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La verve volontairement blessante et le regard dur, Charles Avery était parvenu à faire une entrée fracassante, imposant ses règles dès l'instant où il avait rejoint le petit groupe. Habitué à de pareil agissements, Asher avait essayé de rester digne, de ne pas courber l'échine, sans pour autant placer un mot plus haut que l'autre, de peur des représailles. Coutumier des remarques et remontrances, il se raidit lorsque le père reporta son attention sur la brune pour l'assaillir de questions à la malhonnêteté tout juste voilée. Lui qui se targuait de son étiquette et de la bienséance qu'il imposait et attendait des membres de sa famille, semblait avoir oublié les bonnes manières dès l'instant où il avait compris que l'herbe lui avait été coupée sous le pied. Les verres qui s'entrechoquent laisse un répit dans la joute verbale dans laquelle le paternel Avery joue en solitaire. Assez de temps pour poser un regard qui vaut mille mots sur son fils. De quoi lui faire comprendre que, plus tard, ils allaient avoir une conversation, qui consisterait très certainement à un long discours de la part du père que le fils devrait s'appliquer d'écouter pour avoir osé braver les plans familiaux. « A Lilly » qu'il murmure avant de boire une longue gorgée du liquide doré qui pétille sous la langue, comme si ces quelques mots suffisaient à la remercier de sa présence qui lui permet de ne pas flancher.

Avant que la discussion ne reprenne, Asher s'empresse de jeter un coup d'œil aux environs, dans l'espoir de leur trouver une échappatoire discrète et accommodante, pour éviter de se confronter plus longtemps à la présence plus qu'étouffante de son père. Et alors qu'il songe qu'il doit une danse à Lilly, la voix de celle-ci s'élève et l'arrache subitement à sa contemplation. La vitesse à laquelle il reporte son attention sur la brune manque de lui créer un torticolis. C'est sous les yeux brillants d'un Asher prit de court devant tant de fougue que Lilly, après s'être lancé dans un plaidoyer de la langue japonaise, avant d'enchaîner sur Paris, exposant au passage la pseudo richesse de sa famille, termine par répondre à la dernière question de Charles Avery. Son franc-parler et son ton, presque protecteur le prend au dépourvu et le fait avaler sa gorgée de champagne de travers. Aussi discrètement possible – la tâche s'avérant donc être mission impossible -, il s'écarte légèrement pour tousser dans son coude, craignant l'espace d'un instant de s'étrangler sous l'œillade surprise que lui lance sa mère, alors que la brune semble inarrêtable, les mots tranchants sortant comme des poignards et se confrontant à la malhonnêteté et au ton accusateur de son père.

«On that note, chéri, shall we dance? » L'intéressé qui, pantois, n'arrive pas à décrocher son regard de la brune jusqu'à ce que cette dernière tende une main dans sa direction. Un geste simple qui le sort de sa léthargie alors qu'un sourire timide se peint sur les lèvres. Grisé par ce retournement de situation soudain, Asher se contente de saluer précipitamment sa mère et d'ignorer son père, avant de terminer sa coupe d'une traite, de la déposer sur le plateau d'argent avant que Lilly de l'éloigne du groupe. « Complètement folle. » La main de Lilly solidement vissée autour de son avant-bras qui les éloigne du danger imminent, loin des eaux infestées de requins, pour les conduire jusqu'au centre de la piste de danse. Un sourire niait gravé sur les lippes, impossible à dissimuler, il secoue la tête et pose un regard sur la brune, interdit. Il devrait s'inquiéter de la façon dont il compte arrondir les angles, trouver les mots juste pour sauver la situation et expliquer à Lilly que le but de cette soirée était de faire bonne impression pourtant, aucun muscle ne bouge et aucun mot ne sort. Là, planté au milieu de la piste de danse, entre les corps qui gravitent autour d'eux il ne voit qu'elle. Il observe Lilly dans sa fabuleuse robe blanche, comme s'il la voit pour la toute première fois « T'es complètement folle. On te l'a déjà dit ? » La tête qui se renverse en arrière, il ferme les yeux et part d'un rire franc qu'il ne parvient pas à contrôler. Le stress, l'angoisse et l'hilarité du moment. Un sentiment qui s'éveille au creux du myocarde, semblable aux bulles de champagnes qui pétillaient sous sa langue il y a quelques secondes de ça. Une soudaine légèreté qui écarte les nuages et chasse la brume des derniers jours, passés dans le brouillard. Un sentiment qu'il ne saisit pas réellement mais qui lui donne l'impression que plus rien ne compte si ce n'est leur deux corps immobiles qui se font face, au milieu des couples qui dansent, gravitant dans leur orbite. Et alors que le rire se meurt, sa main vient délicatement replacer une mèche de cheveux rebelle qui s'est échappé du chignon de la belle, la glissant derrière son oreille. D'un geste, il conduit Lilly au bord de la piste de danse « Attends-moi deux petites secondes j'arrive. »

Il s'éloigne pour intercepter un serveur et échange quelques mots. Habitué à fréquenter de pareils évènements confère un atout majeur : il connait bientôt tout le personnel qui gravite en salle et sert les gens fortunés à ce genre de soirée. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il parvient à être redirigé jusqu'à Léonardo, un serveur affairé aux cuisines qui lui doit une faveur. Et en moins d'une minute, il revient, tout sourire retrouver Lilly pour lui tendre un petit cachet d'aspirine. « Tiens. » Il attrape à la volée un verre d'eau sur un plateau d'argent. « Ça va ? » Ton sincère, qui s'inquiète d'un soudain mal de crâne qui se serait éveillé à force de devoir fréquenter une famille aussi bousillée que la sienne. Discrètement, il cherche ses parents dans l'assemblée mais ne les voit nulle part, c'est presque soulagé qu'il poursuit. « C'est pas la rencontre que j'avais imaginé mais t'as été plus que parfaite pour le moment. Le reste je gère. Merci. » Il se fend d'un sourire sincère, avant de poursuivre. « J'ai pas oublié que je te dois une danse mais j'ai une autre idée avant. T'as faim ? » Sans attendre la réponse, il glisse sa main dans celle de la brune et la conduit jusqu'aux cuisines. La porte qui s'ouvre, maintenue par Léonardo qui les salue avant de les guider jusqu'à l'arrière cuisine ou quelques amuses bouches identiques à ceux présentés en salle trônent sur le plan de travail ainsi que plusieurs autres victuailles inédites. « On peut prendre ce qui nous donne envie et aller prendre l'air ? Léonardo, le serveur, m'a dit que par ici » Il désigne une porte de service, réservée au personnel « on a accès au toit. »


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J’accompagnai Asher au milieu de la piste de danse où la foule s’évadait dans des mouvements gracieux. Une chorégraphie souvent méticuleusement bien exécutée. Non pas que je sois une experte en la matière, mais la synchronisation déconcertante de leurs pas sur une mélodie qui, à mon sens, m’endormirait, prouvait que les acteurs étaient presque tous des habitués. « T'es complètement folle. On te l'a déjà dit ? » Je ris aux éclats. « C’est que maintenant que tu t’en rends compte ? » L’espace d’un instant, j’oubliai notre mission, la raison pour laquelle nous étions réunis ici-même. Tout nous opposait, et pourtant voilà que dans un monde que je ne maitrisais pas, une certaine complicité prenait vie. C’était peut-être la première fois depuis notre entrée en scène où je voyais Asher véritablement détendu et c’était beau à voir. Son rire réchauffa mon cœur. J’étais si heureuse, à défaut d’avoir insulté son père et peut-être raté une occasion en or de me faire passer pour l’héritière et la belle fille parfaite.

C’est alors qu’il vint déposer sa main sur l’une de mes mèches de cheveux qui s’était, elle aussi, évadée d’une structure rigide et stricte. « Attends-moi deux petites secondes j'arrive. » Le temps s’arrêta. Ses doigts délicats, effleurant ma joue avant de glisser derrière mon oreille, me figèrent. Nous étions là, nos corps que notre mission avait rapproché, figés telles des statues de cire entourées d’une myriade d’individus virevoltant sous la musique classique à laquelle je ne pouvais donner un titre. Mon regard plongé dans le sien, je ne compris ce qui était en train de se produire. Mes lèvres entrouvertes, incapable d’émettre un son, offrirent un léger sourire d’approbation. J’attendis, bien sagement, perdue dans mes pensées qui s’emmêlaient. Malgré son absence, son regard hantait encore ma vision. Durant ce laps de temps, la réalité venait-elle de dépasser la fiction ?

« Tiens. » Sa voix vint briser le tourbillon de sensations qui traversait mon être, me réveillant subitement, l’air hébété. Machinalement, je pris le verre d’eau, ainsi que le cachet d’aspirine qu’il tendit.  « Ça va ? » Bien que mon mal de tête s’était comme évaporé, j’avalai le comprimé en prenant bien le temps de boire l’eau plate qui m’empêchera de m’étouffer et mourir bêtement dans un monde aussi superficiel. « Ou-oui… je crois… »

« C'est pas la rencontre que j'avais imaginé mais t'as été plus que parfaite pour le moment. Le reste je gère. Merci. » Paralysie passagère, je repris alors mes esprits lorsqu’il me félicita pour ma prestation. Il est vrai que, prise dans mon rôle de riche héritière vexée face aux propos déplacés de son paternel, je ne m’étais pas inquiétée des répercutions qu’une telle joute verbale pouvait avoir. « Parfaite, merci !? Waah, tellement de compliments, je suis surprise haha ! J’espère que je n’y suis pas allée trop fort avec ton père quand même… mais j’ai pas du tout aimé sa façon de te parler. Désolée. » […] « J'ai pas oublié que je te dois une danse mais j'ai une autre idée avant. T'as faim ? » Je n’avais pas oublié la danse non plus, et ce n’était pas pour rien que je l’avais emmené au beau milieu de la piste. Cependant, c’est mon ventre qui répondit à ma place en gargouillant suffisamment fort pour que, malgré la musique, il l’entende. Par reflexe, je plaçai ma main sur mon ventre, comme si cela allait camoufler le bruit bien loin d’être glamour, et j’hochai la tête à plusieurs reprises pour confirmer ses dires.


Je me laissai guidé par un Asher définitivement à son aise dans cet environnement pompeux. Les cuisiniers se hâtaient à la tâche. L’ambiance était beaucoup moins festive ici. La musique était inaudible, remplacée par des claquements d’instruments destinés à remplir des estomacs vides et assouvir des papilles développées de riches incapables de faire cuir des pâtes. « On peut prendre ce qui nous donne envie et aller prendre l'air ? Léonardo, le serveur, m'a dit que par ici » Je crois qu’à cet instant précis, mes yeux ne s’étaient jamais autant ouverts. Je m’en léchai les lèvres. Sans attendre son autorisation, je lâchai sa main pour récupérer non pas un, mais deux plateaux. « Aller, qu’est-ce que tu attends, ouvre-moi la voie ! » Vite, fuyons avec toutes ces gourmandises, bien loin des requins. Asher poussa la porte qui nous mena directement aux toits après avoir gravi quelques marches. Le toit était relativement classique, à l’image de cette somptueuse mais vieille bâtisse. Toutefois, un léger aménagement était présent. Des lumières tamisées, une table basse en osier en raccord avec le canapé et les fauteuils matelassés. Une ambiance romantique et cocooning qui contrastait vraisemblablement avec la décoration intérieure des lieux. Je déposai les plateaux en argent sur la table avant de m’approcher des bords du toit. La vue était époustouflante. « Waaah… c’est juste, incroyable ! » Je me tournai vers Asher, et lui tendis la main. « Viens voir, viens voir ! »



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