marins d'eau dorée (asher)

Une plénitude totale chez l'belge qui lézarde au soleil, profite des rayons qu'commence à r'donner une couleur dorée à son épiderme, n'peut qu'aimer cette chaleur qu'indique un rapprochement certain d'l'été. Et c'qu'il l'a pas pu en profiter longtemps ces derniers jours, entre le Lucas à deux doigts d'se noyer dans une flaque, les cours, la danse, c'est v'nu comme une grande bouffée d'air frais c'voilier et cette solitude à deux, pour profiter d'son âme, d'cette officialisation qu'a enfin eu l'goût d'jouissance. Alors c'vrai qu'au milieu d'tout ça il a pas prit des nouvelles du Ash, parce qu'l'en avait à travers Percy, et qu'avec le Lucas et son p'tit neurone de dispo c'tait devenu compliquée cette histoire. Aurait bien évidemment r'tourner tout Miami en courant à grande vitesse si l'bebou lui avait d'mandé de l'aide mais l'en a pas demandé, a rien murmuré. Alors l'a profité du silence Al pour faire l'autruche et s'concentrer sur les autres trucs parce que c'plus simple d'voir qu'on a un peu abandonné un être cher.

Un baiser sur son front qui l'sort un peu d'sa torpeur, aurait encore siesté des heures, épuisés des dernières 24 heures, “J’vais préparer l’apéro” secoue sa main dans l'air pour toute réponse, dès qu'ses jambes n'sont plus sur l'brun qu'est parti vaquer à préparer l'pot d'arrivé, l'danseur s'étire bruyamment, y a la moitié d'ses articulations qui craquent au passage et lui arrache un soupir content. S'roule sur le flanc en remontant un peu ses genoux, ferme les yeux, aurait pu s'rendormir comme ça, bercé par les vagues, l'soleil qui n'est qu'à quelques heures d'se coucher et l'bruit d'fond d'une nouvelle addiction qui s'occupe d'la nourriture. “Tu peux ouvrir le Prosecco chaton?” s'étire à nouveau bruyamment, fait l'gros pacha quand il lance un regard en biais au brun mais finit par s'lever mollement afin d'obéir à l'ordre, lui déposant la bouteille assez proche lorsque c'est fait, volant une olive qu'il r'connaît au passage, puis deux pour l'trajet. “Le plus beau qu’est enfin là !” Et une troisième avant d'se tourner vers l'entrée où Percy court déjà comme un gamin qu'va accueillir l'père noël. Quatrième olive dérobée, récupère l'sac violet offert qui contient ses affaires qu'il a du rangé afin d'laisser l'espace, cinquième olive avalée avant qu'les deux ne se rapprochent. S'occupe pas d'taper la causette pour une fois parce que l'aimé s'en occupe, écureuil sous exta qu'arrête pas d'piailler sur un meilleur ami qu'ressemble à un squelette ambulant, la scène comique qu'fait glousser l'bouclé qui donne soudainement une grande tape sur l'épaule du Asher.

-- Ravi d'voir qu't'es pas encore décédé. J'aurais haïs d'voir venir t'chercher en enfer pour t'tuer moi-même.

Lui claque un baiser sur la joue avant d'la lécher en s'marrant comme un abruti, dépose par la suite un baiser sur les lèvres de Percy, réussissant ainsi à lui fermer l'clapet, pat pat ses cheveux puis claque l'épaule des deux à l'unisson.

-- Profitez bien mes limaces écrasées et surtout n'oubliez pas...

Marche à reculons tout en causant, les observe en plissant les yeux, finit par c'fameux regard d'volaille dans une menace feintes, vole une énième olive, a perdu l'compte.

-- N'faites surtout pas c'que je ferais. BESOS!

Et disparaît comme une tornade du voilier, seul trace d'son passage une fraise qu'il a fait tomber derrière lui, véritable cendrillon champêtre.

Spoiler:

Tu l’regardes là, ainsi sur le côté, à s’fondre dans le coton, d’la même douceur que ses yeux qui s’ferment sous l’espoir d’un sommeil sauveteur. Son corps et son esprit qu’ont été tiraillé de toutes t’part. Et c’est dans ces moments d’intimité qu’tu le vois ce corps cassé, qui voudrait simplement prendre une respiration. Puis reboot, bien plus longtemps qu’deux minutes. Mais tu t’dois de le sortir de ce calme face à l’arrivée d’un Asher. Les roues qui viennent claquer contre l’sol comme clochette d’entrée.

T’sens la tape qu’vient secouer l’corps un peu fébrile d’un Asher qu’semble tenir sur une béquille invisible. “Ravi d'voir qu't'es pas encore décédé. J'aurais haïs d'voir venir t'chercher en enfer pour t'tuer moi-même.” “J’ai pas l’étoffe d’un Jack, ça me va pas de claquer sur un bateau de croisière.” si t’as jamais vu l’film, t’vois bien le pauvre Jack, qu’s’noie pour sauver un amour interdit. T’peux que constater une métaphore particulière pour le Avery, que tu t’empêches d’réfléchir plus en voyant l’amour du belge par une langue sur sa joue, rire qui t’prend les tripes parce que c’est l’image quasi-idéale d’tes rêves nocturnes. “J’vois que Percy t’a toujours pas appris les bonnes manières !” Tu serres les lèvres dans une moue renfrognée, “J’crois il est indomptable le tsunami” tu réponds en ne quittant pas d’yeux Alastor. Ses iris qui s’éclairent au travers des tons rosées d’une fin de journée. Ca t’fait un peu oublier que le Ash a failli finir en cendres, à rien d’te quitter d’cette vie que tu ne pourrais supporter sans lui. Deuil qu’t’évites d’anticiper tant tu sens ta gorge se nouer à chaque instant. La pensée qui vient s’fondre dans un baiser trop furtif. T’lui lâches un regard boudeur pour ce départ trop rapide. “Profitez bien mes limaces écrasées et surtout n'oubliez pas…” Grimace à l’écoute du surnom affectif qu’t’aurais préféré éviter. Quoi qu’les limaces collent et c’est vrai qu’tu pourrai le coller bien longtemps ce frère de cœur. Pendant qu’il gobe un maximum d’olives sans qu’tu comprennes comment il n’arrive pas à sortir la langue d’chaleur à force d’épices. “N'faites surtout pas c'que je ferais. BESOS!” Lune de miel qui s’termine aux côtés d’un autre type d’amour, qui t’fait autant battre le cœur. Plusieurs baisers qu’t’envoie dans les airs avec des mains qui s'accompagnent tel un enfant qui dit au revoir à son meilleur ami d’centre aéré. “Il reste pas ?” t’hausse les épaules “J’crois il voit son meilleur ami” puis tu papillonnes des cils en direction du brun “Puis il voulait pas s’mettre au travers de notre virée maritime” ton séducteur qu’souligne une bromance.
Sa main qui s’pose sur ton épaule, t’demandant d’une voix bien sérieuse “Tu lui as promis quoi au vieux Aberffraw pour qu'il nous laisse son bébé ?” c’est-à-dire qu’le vieux est un renfrogné qu’a pas l’coeur sur la main comme on dit. “Il a toujours posé un œil envieux sur ta chevrolet, j'espère pas que tu as dû risquer la vie de ton bébé pour notre week-end ? Il conduit plus mal que moi.” Tu lui jettes un regard ahuri. Cette éventualité qui n'veut même pas s'enregistrer dans l'cerveau tant cela paraît insensé. T’penses à elle d’ailleurs, sous sa protection qui t’attend dans un garage près du campus, sa beauté qui t’émerveille à chaque fois. “Il nous dit toujours qu’il a eu son permis durant l’service militaire, j’aimerai bien voir où il est parti” qu’tu réponds complice, vous rappelant ces anecdotes de vétéran. “Y’a qu’toi qui pourra un jour la toucher diva, mais seulement parce qu’faudrait que tu goûtes au bonheur d’être dans une vraie caisse avec d’la puissance.” tu commences à t’emballer, la langue qui se délie d’une facilité dès qu’tu parles d’elle, diva, ta corvette. “T’sais les émotions… incomparables, t’retrouves ça nul part” que tu lui promets de tes yeux extasiés qui ne faiblissent qu’au moment où tu t’rappelles la question de base. “J’sais que l’Aberffraw se sent seul en c’moment. J’lui ai promis d’l’accompagner un mois au country club…” T’hausse les épaules, parce que si on t’a forcé d’faire du golf à la place du football, tu gardes une relation privilégiée avec ce sport sur green.

Son verre qui s’lève, et l’moment qu’est enfin là. Non plus un songe. Déjà qu’tu te sentais heureux, l’humeur est d’autant plus assise par la présence du Avery. T’confirme cette joie “A ce week-end ! Merci pour l'organisation, t'as assuré.” Tu tintes ton verre contre le sien avant de l’déposer à tes lèvres. L’goût de l’orange qui vient donner des airs de vacances. Spring break qu’a touché à sa fin, mais l’week-end qu’annonce un été en venir. “Merci d’être venu, malgré ta santé…” Tu baisses les yeux sur sa cuisse, mais t’as pas l’temps de poser davantage de question sur son probable rétablissement qu’il demande “Tu sais encore naviguer ? C'est pas le yacht de ton père” t’prends une expression faussement étonnée. C’est-à-dire qu’en trois jours t’as passé tes nuits à t’regarder des vidéos pour t’souvenir de gestes routiniers qu’ont fini par ne plus en être. “C’est-à-dire que je compte sur l’intello qui m’sert de frère” joie taquine qui vient claquer sous ta langue. Tu t’balades au travers du sloop en direction des différents cordages qu’tu vérifies à nouveau. “On a navigué un peu avec Al ce matin, m’a dit qu’on allait couler avec c’t’histoire mais…” t’effectue un noeud d’arrêt à un taquet “au pire j’crierai pan pan à la radio si y’a un problème”. Tu prends un talkie-walkie déposé en extérieur que tu secoues devant les yeux du Asher comme pour prouver que t’es (un peu) préparé. “Ouah l’yacht du père je m’y frotterai pas” tu réponds en pensant aux rares sorties d’ce bâteau sur l’eau. Pauvre baleine qu’est accrochée à la terre ferme, mourant d’éloignement d’son espace vital.
Regard jeté dans l’ciel, constatant les éclaircies “Tu veux qu’on tente de s’éloigner dès ce soir ou on fait l’départ au petit matin ?”

@Asher Avery  
(+ @Alastor Van Der Budenn    )

“Qu'il se rassure, je prendrai bien soin de toi” haussement de sourcil dans sa direction, qui t’permet de lâcher du regard une silhouette partie depuis plusieurs secondes déjà. “Ravi de savoir que je serai à tes petits soins” mais tu continues, de cette même voix séduisante qui ne te quitte que rarement. “Se serait plutôt à moi de m’occuper de toi…” puis le ton qui se transforme en une taquinerie juvénile “Non qu’t’es au bord du cadavre mais tu danses avec la Faucheuse” référence à un corps et une âme qui ne s’enchantent plus qu’à rares moments. T’préfères amener la conversation d’une manière légère, un peu moqueuse. T’as jamais sû te dévoiler ou ouvrir la porte à une écoute avec tact. Preuve en est qu’vous avez dû vous créer des boîtes avec Alastor pour être sûr qu’la communication serait la plus transparente ; sur vos propres émotions, pas toujours évidentes à comprendre. Alors, face à ton frère de cœur, tu joues la même carte qu’il connaît depuis des années, ne serait-ce pour ne pas le déstabiliser. Qu’il se confie quand il veut, et de la manière qu’il le souhaite.

T’arrives plus à te souvenir de la dernière fois où vous avez réellement partager un moment ensemble. Y’a bien eu quelques footings, des déjeuners, et de rares occasions où tu l'accompagnait à la bibliothèque, mais pas d’instant à vous ; ça t’réchauffe, d’retrouver ces discussions légères qui n’ont d’intérêt que d’animer des souvenirs communs, qui s’font porter par l’espoir d’un futur lié. “T’es sûr qu’il parlait du permis de conduire ? Et pas du permis de vol ? Il faisait que de me rabâcher les oreilles qu’il était le meilleur pilote à avoir conduit un Lockheed” tu rigoles face à un Asher qu’tente de relier les mensonges du patriote, les histoires fantasques que vous dévorez gamins, parce que si adolescents vous vous moquiez plus du personnage, vous rêvez d’aventures aussi rocambolesques que lui, parce qu’il est certainement la seule personne du clan Avery-Haynes à faire preuve de folie. “Oh j’l’avais oublié cette histoire-là !” t’essayes de recoller les morceaux “Mais oui ! Même qu’il disait qu’il avait réussi à revenir sur le camp sans co-pilote, qu’il était le dernier survivant, et qu’ça montrait à quel point il était bon dans les airs” solitaire abandonné à des songes qu’lui appartiennent pas vraiment, l’vieux qui s’immortalise dans des histoires. “Je pourrai venir avec vous si tu veux. C’est qu’il me manquerait presque” t'amène le verre à tes lèvres, le finissant rapidement. “Si le nostalgique en toi a assez de temps, carrément ! Je lui ai proposé les mercredi après-midi ou les mardi matin.. T’aurai un créneau à ce moment-là ?” Tu serais pas contre une épaule solidaire face aux multiple drill qu’il vous fait toujours faire, considérant vos swing imparfaits, symptôme de la paresse commune à toute la jeunesse dorée actuelle. En réalité, vous ratiez souvent des ace ne serait-ce que pour éviter l’humeur aigrie du sexagénaire.
T’affiches une moue faussement boudeuse quand il te dit qu’Al a raison. C’est-à-dire qu’t’as presque envie de prouver à ton partenaire qu’vous êtes bien plus que deux matelots inconscients, faute de briller sur des yacht ; quand bien même il n’a - en effet - pas tord sur le principal obstacle : l’bâteau est pas tout à fait prêt pour naviguer bien loin, avec adresse et facilité. “J’espère pas qu’on en aura besoin. On devrait s’en sortir si la météo reste clémente” Tu repenses à nouveau aux prévisions, à l’application que t’as dû télécharger à nouveau pour davantage de précision, une moyenne de 20 nœuds dont tu te souviens Normalement rien ne devrait vous empêcher de revenir en classe lundi matin, l’seul sourire aux lèvres d’un séjour à l'équinoxe printanier. “En tout cas il est magnifique” sourire satisfait, tu savais que ça lui plairait à Asher. Il a toujours adoré l’charme ancien, les grimoires renfermants des histoires ensorcelantes, les vélos à réparer moulte fois jusqu’à en connaître son âme, et les humains qui n’se cachent pas derrière une superficialité contrôlée. “Tu me diras quand tu retrouves Aberffraw, je viendrai avec toi pour lui proposer de m’occuper de son voilier. Ça m'évitera de devoir demander à mon père.” un rire que tu ne peux t’empêcher d’arrêter en continuant de nouer un noeud “Je vais vraiment finir par croire que t’aurai préféré naviguer avec le vieux plutôt que moi” En finissant ton affaire tu reviens au point d’départ pour piquer quelques olives, t’arrachant un bruit d’pénibilité. Un verre que tu bois rapidement pour éviter de tousser davantage. Vraiment l’piment, tu t’y feras pas de si tôt, quand bien même le belge t’a sélectionné l’moins fort. “Je lui ai dis entre dimanche fin de journée et lundi matin. M’a dit qu’il partait à la chasse avant 6h lundi mais sinon il nous attend de pied ferme. Etat des lieux compris” regard complice pensant déjà à l’inquisition du propriétaire face à la crainte de rayure sur un voilier qu’semble en compter des centaines. Mais tu n’croises que des yeux penseurs, éloignés du présent. Réflexion qu’plonge ton frère dans un autre temps. Tu laisses divaguer, dans des esprits qu’lui appartiennent plus vraiment. Des petits fours que tu gobes pour faire passer l’goût d’une olive encore trop pimentée. “Il va bien ton père d'ailleurs ? Ça fait longtemps que je l'ai pas revu” vous aviez déjà échangé sur ces parents distants, dont vous ne compreniez pas le revirement, ne voyant plus l’alliance qu’ils avaient noué depuis des décennies. “Pas du tout. Ça fait deux semaines que j’vais sur son yacht sans son accord, il ne le remarque même pas…” tu penses un moment aux caméras installées aux quatre coins, qu’aurait pu te piéger, face à une révélation involontaire. Ton père devant des images d’son fils et d’un homme dont il est épris, à coup de baisers passionnés et de p’tits déjeuners préparés pour l’autre. “T’as dû voir les tiens à l’hôpital j’imagine ?” La question qui cache en creux la curiosité d’une explication probable à leurs agissements. Parce que le départ de Mavis et cette rupture parentale ne peuvent qu’être une corrélation sans causalité.

Va pour le soir. Tes jambes qui se contrôlent pour ne pas sautiller d’un pied à l’autre, mais tes pupilles qui se gorgent d’une excitation. On ne voit plus de corps adultes, musclés par le sport, les visages fatigués des derniers évènements, mais des adolescents, candides et aventureux. “C'est toi qu'a préparé tout ça ? Si les bitcoin ça donne rien, tu peux toujours te lancer dans la cuisine, c'est franchement pas mal !” t’entends bruyamment ton acolyte, la tête fourrée dans son sac d’voyage. Un sourire fier qui s’dessine, parce que tu t’rends compte au fil des années de ton appétence pour la gastronomie. Mélanger les saveurs, mettre en avant ta patience face à la cuisson, imaginer des arrangements d’arômes… “Jamais je lâcherai la crypto ! Surtout maintenant que les banques centrales veulent y prendre place, y’a trop de potentiel !” tu n’dis rien de plus sur son compliment, parce que t’as les joues d’autant plus rouges. Lorsqu’enfin il revient avec l’objet de sa recherche, une ancienne carte qu’tu penses ne pas être réelle tant elle te fait penser aux aventures de pirates, un William Turner se dessinant sous tes yeux. Tout ouï face à ses recherches, tu ne fais qu’une bouchée de ses propos. “J'avais que ça à faire, je m'ennuyais à l'hôpital. Je trouvais qu'une vraie carte c'était fun, un peu old school, enfin bref.” T’aurais presque envie de le secouer pour qu’il parle plus vite, mais le brun débite déjà d’une allure qui pourrait être dure à suivre. Tu suis du regard les deux itinéraires, attentif aux explications “On pourrait remonter l'archipel des Keys et s'arrêter à Key West, j'ai lu que c'était le moment idéal pour observer les dauphins” si tu n’es pas un amoureux des animaux, n’empêche que les spectacles de la nature te retournent d’émotions. “Si on veut se la jouer plus aventureux on peut essayer d'aller jusqu'aux Bahamas. Mon permis est toujours valide et je suis pas trop rouillé, même avec ma vieille jambe. C'est un peu plus long, à une vitesse moyenne de 8 nœuds et si le vent est favorable, et si mes calculs sont bons, il nous faudrait à peu près cinq heures pour arriver à Freeport.” ces dernières paroles qui achèvent l’excitation. Certain que ton camarade partage le même avis tant il épilogue sur cette probabilité. Tu lui tends une main d’promesse, droit comme un pic, impatient de naviguer. “Je crois qu’on a une destination Amiral Avery” rapidement, tu remplis son verre qu’n’est pas terminé, pour pouvoir trinquer à nouveau d’impatience. “T’as pris le béret de marin que les Al t’ont offert ?” tu demandes, en souvenir à une croisière semi-catastrophique. En prenant une gorgée de Spirtz, tu observes la fameuse carte. “Est-ce qu’on s’amarre en milieu de trajet aux alentours de North Cat cay pour la nuit ?” un coup d'œil au temps, ton corps qui file chercher une boussole non loin de la barre. Plus que quelques minutes avant le départ… visiblement.

@Asher Avery  
(+ @Alastor Van Der Budenn    )