BACK IN WYNWOOD
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Tout le monde connaît cette ville de Floride qu’est Miami. Ville qu’on nomme aussi Magic city, elle est également synonyme de plages, de sable doré, de luxe. Dans cette ville, mais surtout à Wynwood, quartier atypique de Miami, vous pouvez être qui vous souhaitez être. Vivez au gré de vos envies, de vos croyances, vos idéologies ou encore ce qui vous anime et surtout, apprenez à le faire en communauté. D’autres personnes, des alter ego ? Une chose en commun, peut-être deux, ou plus. Des communautés bien distinctes, qui peuvent amener des conflits, de la concurrence. Des communautés qui s’affrontent pour en arborer leurs couleurs. Le plus important ? Ne pas oublier ce qu’il y a à côté : les fêtes, l’amitié, l’amour… les secrets ? Surtout LES SECRETS. Tout le monde cache des secrets, nous le savons. Qui n’a jamais pêché au point d’en avoir honte ? Personne. Et vous, vous osez vivre votre vie pleinement avec ce petit secret bien gardé. Faites cependant bien attention, parce que dans les rues des différents quartiers de Miami se cachent des personnes mal attentionnées voulant à tout prix faire de votre vie un fléau. Vous faire revivre vos plus grandes craintes, peurs ou encore raviver vos souvenirs les plus douloureux, et tout ça à l’aide de simples lettres, de réseaux sociaux, de textos et bien d’autres supports encore. Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Il paraît que la vie est un jeu, mais heureusement tout le monde triche un jour … Que le jeu commence !
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Préface
Back in Wynwood est un forum city/university, vous avez donc le choix de créer un étudiant ou un citoyen. Que ce soit l’un ou l’autre, vous avez également autant d’occasion de vous y intégrer, puisqu’un concept de club est présent pour les citoyens et étudiants, et un système de confrérie pour les étudiants. Chaque confrérie possède un chef, chaque club possède un président. Des activités sont prévues, des missions, et surtout des rebondissements qui mettront vos secrets en péril. Il va donc falloir jouer le jeu, mais surtout réfléchir à un secret bien difficile à trouver. Ce forum se veut sans prise de tête, agréable et relativement light au niveau des contraintes. Nous respectons tous ces débats sur les origines des différents fc, mais nous avons fait le choix de ne pas obliger nos membres à respecter de manière stricte les origines de leur avatar.

rpg city/university réel - 1 rp par mois au minimum - 250 mots demandés - les initiales dans les pseudos sont autorisées - 10 jours pour terminer sa fiche - système de points mis en place - système de confréries et de communautés pour les citoyens - Chasse aux secrets.
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 On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam

#Staff #Administratrices
Blake Mills
Blake Mills
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Points : 20
FACECLAIM : Elizabeth Olsen
On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Tumblr_inline_picf9ef36k1rvmmrv_540
ÂGE : Née le 16 février 1992, quelques jours après la fête des amoureux. Un comble pour celle qui ne trouve jamais chaussure à son pied. Elle a trente-deux ans, et est de nationalité franco-américaine. Papa américain, maman française. Elle a d'ailleurs grandit à Paris, et est à Miami depuis quelques mois.
OCCUPATION : Secrétaire sur le campus universitaire, elle gère le planning du Doyen, et les complaintes de parents d'étudiants un peu trop étouffants avec leurs gosses.
STATUT CIVIL : Célibataire, une certaine peur de l'engagement, un mauvais timing, et une recherche du trop "Netflix". Jamais assez bien, toujours trop lisse, elle a l'impression que son cœur ne sait pas vibrer.
RP
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On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty
(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty05.05.24 16:13

Qu’est ce qu’il y a ? Je devrais tuer tout le monde et m’enfuir ? Désolé… Les voix dans ma tête… Non, je rigole. Elle n’ont pas vraiment dit ça !
— w/ @Adam Pearce
tw : n/a.
outfit : ici
Depuis qu’elle s’est installée en Floride, Blake a l’impression de vivre une toute autre vie. Ou plutôt de justement, découvrir ce qu’est la vraie vie. De pouvoir agir comme elle l’entend, de pouvoir jurer, de pouvoir parler en mangeant, et même grignoter des pattes de poulets avec les doigts. Pour quelqu’un de bridé pendant plus de vingt-cinq ans, elle aurait pu s’en sentir perdue et comme dans un autre monde, une autre planète. C’était tout l’inverse. Elle s’y était faite avec rapidité, et n’échangerait tout ça pour rien au monde. Même si l’argent de ses parents pouvait parfois lui manquer, surtout devant la vitrine d’un magasin de Louboutin, elle assumait pleinement sa décision. L’argent ne fait pas le bonheur. Mais il y contribue, qu’elle pense fortement alors que ses prunelles émeraudes fixent une paire de bottes en Dain excessivement chères, à travers la vitre d’un magasin. Le nez collé à celle-ci, elle échappe une petite complainte avant de souffler, marquant la vitrine d’une fine buée sous son souffle chaud. Elle finit par se résigner, lève une jambe, puis l’autre et reprend son chemin tout en fixant ses chaussures qui elles, commencent à avoir du vécu. C’est bottes auraient été parfaites avec son petit short en jean en plus. Faudrait qu’elle se trouve un autre job, qui paye mieux.

Faute de pouvoir se payer des fringues haute couture, elle s’arrête au Starbuck dans l’espoir de noyer ça dans un grand Ice Tea. Elle se faufile donc dans la file d’attente. Le café est bondé, et se demandant si elle aura la patience d’attendre, elle fixe la vitrine donnant sur l’extérieur. Une silhouette y passe. Grande, carré, séduisante on ne va pas se mentir. Mais tandis qu’à beaucoup de femmes, l’homme passant sous ses yeux aurait éveillé bien des désirs, chez Blake, c’était comme une gifle. Un étau autour de sa poitrine. Est-ce qu’elle avait bien vu, est-ce que c’était bien lui ? Elle s’appuie sur un pied, scrute comme elle le peut au-dessus des épaules des gens. Nul doute, c’est Adam... Alors elle se crispe, se braque, se tient soudainement droite entre les deux personnes qui l’entourent. Qu’est-ce qu’Adam Pearce fout en Floride ?

Adam, c’est le fiancé que lui avait trouvé ses parents à Paris. Gendre idéal, portemonnaie apparemment plutôt bien remplit. Bonne étiquette de bon garçon sur le front, beau, robuste, de quoi assurer une bonne descendance, qu’avait dit sa mère. Blake, peut-être un peu charmée par le physique avantageux du bellâtre, n’avait pas su dire non. Ou elle essayait juste de faire ce qu’on attendait d’elle. Alors elle a rencontré Adam. Un soir, puis deux, et trois. Lors des soirées mondaines ou repas organisés par les parents. Ils se montraient ensemble, souriant, comme deux tourtereaux au bonheur inégalable. Pourtant de lui elle ne connaissait rien, si ce n’est sa galanterie qu’elle soupçonnait d’être simplement lié à son image. Elle savait bien au fond, que lui comme elle, n’étaient pas ici par choix, et que leur mariage ne rimerait probablement jamais avec Amour. Elle ne pouvait s'empêcher de maintenir une fine distance, éviter les contacts physique. Quel avenir ça lui réservait ? Celui d’une épouse dominée certainement, à qui on demanderait de sourire mais de ne rien dire. Et qui devrait fermer les yeux devant les nombreuses maîtresses de son mari. Elle connaissait ça que trop bien, dans son univers. Alors sa fuite, n’avait-elle finalement pas non plus sauvé Adam ? Peut-être que depuis, il avait trouvé chaussure à son pied ? Ou que ses parents lui en ont dégoté une autre, de bonne épouse serviable et silencieuse.  

Prise de panique à la simple idée de devoir décrocher un mot en sa présence, Blake sort de la queue, prend la porte de sortie et s’échappe sans même essayer de savoir si Adam s’était lui, lancé dans la file d’attente. Elle serre fort la bandoulière de son sac à main, alors que d’un pas pressé, elle s’avance dans la rue, pour s’éloigner le plus possible du café. Mais alors qu’elle relève le nez, elle s’aperçoit de son erreur. Adam est là, devant, et leurs regards se croisent. La respiration haletante, coupée par les battements de son cœur accélérés, elle fait aussitôt et nerveusement un demi-tour sur elle-même, pour marcher le plus “calmement” et le plus “normalement” possible dans la direction opposée.

_ “ Putain de merde, fais chier.

Qu’elle marmonne pour elle-même, ayant abandonné son langage de coincée le jour même où ses talons hauts ont frappés le sol d'Orlando.
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Rêver.
Ma terre à moi n'est pas ronde, je n'ai pas la bonne attitude, je n'suis pas fait pour ce monde, oui rêver j'en ai l'habitude. Pour m'évader, changer d'altitude. Accroché à ma solitude, j'en ai l'habitude.



#Membre #Miami
Adam Pearce
Adam Pearce
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Points : 5
FACECLAIM : Vinnie Woolston
On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam OXSrF_
ÂGE : 39 ans
OCCUPATION : PDG de Pearce Security, une entreprise spécialisée dans le protection de systèmes informatiques et de données sensibles
STATUT CIVIL : Célibataire. J'accorde mes nuits mais jamais mes journées.
RP
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On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty
(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty05.05.24 17:38

La fuite n'est qu'un détour. Si le détour est parfois salutaire, il est le plus souvent inutile.
— w/ @Blake Mills
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Je ressemble à un stalker. Figé sur mon trottoire, lunettes de soleil sur le nez, à fixer une femme de l’autre côté de la rue qui semble admirer une paire de chaussures. Je pourrais faire semblant d’être surpris de tomber sur toi de bon matin mais notre rencontre matinale n’a rien d’un hasard. Après avoir retrouvé ta trace à Miami, ce fut un jeu d’enfant de tout apprendre de ta nouvelle vie grâce à ma magie d’internet. Être un petit génie de l’informatique a parfois du bon. Il ne m’a pas fallu longtemps pour accéder au GPS de ton téléphone portable pour suivre tes déplacements. Un vrai stalker, je vous dis. Je devrais peut-être changer de boulot. Laisser mon entreprise à un PDG par intérim et devenir détective privé. Me faire du fric sur les infidélités des autres, en voilà une belle idée.

Tu repars en direction de chez Starbucks et je décide de m’arrêter dans une rue parallèle. La vérité est que je ne sais absolument pas quoi faire. Ça fait cinq ans que je te cherche et maintenant que tu es devant mes yeux, je ne sais pas quel discours que j’ai répété mille fois dans ma tête en prévision de ce moment, je vais te servir. Est-ce que je suis énervé ? Blessé ? Est-ce que je veux vraiment des explications ? Je cherche machinalement mon paquet de cigarettes dans la poche de ma veste avant de me rappeler que j’essaye d’essayer. Connerie.

Je laisse échapper un soupire, réajuste mes lunettes de soleil sur le nez avant de reprendre mon chemin. Je passe devant la vitrine du café, hésite à m’arrêter pour faire la queue comme si de rien n’était. “Oh Blake, quelle surprise ! Le hasard nous réunit de nouveau”. Je me fais gerber rien que d’y penser. Je ne suis pas le genre de mec qui n’assume pas. Et puis, ça serait trop simple pour toi. Tu ne mérites pas la simplicité. Pas après m’avoir abandonné comme un idiot face aux regards désolés de nos parents.

Je dépasse le Starbucks et m’arrête quelques pas plus loin quand mon téléphone se met à sonner. Je réponds sans regarder le nom et regrette quand mon comptable se met à débiter des détails dont je me fous sur ma nouvelle filiale américaine. Je n’arrive pas à me concentrer sur ce qu’il me raconte car tu sors au même moment de l’établissement, sans café. Détail qui prouve que tu es sur le point de reprendre la poudre d’escampette. Oh non, pas cette fois ma belle.

Je dois te laisser Harry.

Je raccroche avant d’entendre les protestations de mon employé et décide de te suivre. Je ne savais pas quoi faire mais ton attitude vient réveiller mes instincts de chasseur. Tu marches vite mais j’ai de grandes jambes, je n’ai aucun problème à suivre ton rythme. On traverse plusieurs rues, on longe un quartier entier jusqu’à ce qu’un feu rouge stoppe notre course. Je m’arrête à côté de toi, un sourire arrogant aux lèvres. Tu fixes ton regard devant toi mais je sais que tu as parfaitement conscience de ma présence.

Un garçon à peine majeur tient un plateau de café entre ses mains. Surement un stagiaire qu’on a envoyé chez Starbucks pour approvisionner le service en caféine. Nos regards se croisent et je lui tends un billet.

50$ pour un de vos cafés.

Il hausse les épaules et me tend un gobelet. Désolé Rebecca mais tu n'auras pas ton café ce matin. En fait, non. Je ne suis absolument pas désolé. J’avale une gorgée de liquide sombre avant d’enfin prendre la parole.

La fuite. Encore. Tu n’as pas changé en cinq ans à ce que je vois.

Finalement, je tourne le visage dans ta direction.

Tu comptes faire semblant de ne pas me voir encore longtemps ? Je te préviens, j’ai tout mon temps ce matin.

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ÂGE : Née le 16 février 1992, quelques jours après la fête des amoureux. Un comble pour celle qui ne trouve jamais chaussure à son pied. Elle a trente-deux ans, et est de nationalité franco-américaine. Papa américain, maman française. Elle a d'ailleurs grandit à Paris, et est à Miami depuis quelques mois.
OCCUPATION : Secrétaire sur le campus universitaire, elle gère le planning du Doyen, et les complaintes de parents d'étudiants un peu trop étouffants avec leurs gosses.
STATUT CIVIL : Célibataire, une certaine peur de l'engagement, un mauvais timing, et une recherche du trop "Netflix". Jamais assez bien, toujours trop lisse, elle a l'impression que son cœur ne sait pas vibrer.
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(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty05.05.24 20:00

Qu’est ce qu’il y a ? Je devrais tuer tout le monde et m’enfuir ? Désolé… Les voix dans ma tête… Non, je rigole. Elle n’ont pas vraiment dit ça !
— w/ @Adam Pearce
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Fuir, et ne pas se retourner. C’était la seule option. Blake n’aime pas les face à face, elle bloque bien trop quand il s’agit d’exposer ses ressentis. Ses sentiments. Son point de vue. Alors elle préfère éviter la confrontation. De toute façon, Adam il doit sûrement la remercier d’avoir tout balayer. Lui aussi, on lui aura éviter d’épouser une petite sotte. Qui lui servirait plus de boulet à traîner. Elle ne s’était jamais vue autrement pour lui. Lui si carriériste, visiblement solitaire. Le manque de communication entre eux avait été si flagrant, qu’elle n’avait fait que des suppositions. Des suppositions qu’elle avait fini par prendre pour des réalités.

Elle marche, elle traverse les rues d’un pas rapide. Pourtant elle ne sait même pas où elle va. Son cœur bat si vite dans sa poitrine, le rouge de ses joues s’est éteint pour laisser place à un teint livide. Il ne reprend des couleurs qu’à son effort, à cette démarche, qui lui couple le souffle. Puis elle se retrouve bloquée par une carrure, devant un passage piéton. Un feu rouge. Elle souffle, fixe ce dos inconnu. Du coin de l’œil, elle sait qu’Adam est là, juste à côté d’elle. Elle pourrait presque reconnaître son parfum qui ne semble pas avoir changé en cinq ans. Les mains tremblantes, elle tripote la lanière de son sac à main, la respiration haletante. “ 50$ pour un de vos cafés “ 50 dollars... Pour un café. Elle ne peut s’empêcher de s’offusquer, l’univers dans lequel elle a grandi n’a donc guère changé. Elle lève ses yeux un peu plus haut, pestant du visage, faute de pouvoir le faire la bouche grande ouverte. Loin d’être dupe, elle sait qu’il se joue d’elle. Alors elle le laisse siroter son café Picsou, ne dit rien, continue de fuir au moins dans l’attitude. “ La fuite. Encore. Tu n’as pas changé en cinq ans à ce que je vois. “ Tsst. Elle serre ses dents blanches la blondinette, puis ses lèvres légèrement teintées d’un rose pâle. Faut garder le contrôle, ne pas paniquer. Pourtant, s’il ne lui a jamais manqué de respect, Adam l’angoisse. Parce qu’il représente tout ce qu’elle a cherché à repousser. Tout ce que sa jeunesse est. L’argent, l’hypocrisie et les faux semblants. “ Tu comptes faire semblant de ne pas me voir encore longtemps ? Je te préviens, j’ai tout mon temps ce matin. “ Elle inspire, bombant sa poitrine, avant de se retourner vers lui pour le fusiller du regard. Il est chiant, c’est indéniable. Et si elle ne sait pas grand-chose sur lui, il y a certains points qu’elle a su analyser dans le passé. Il est têtu, et un peu trop ambitieux. S’il a décidé de l’emmerder, il l’emmerdera. Alors faut qu’elle sorte les armes elle aussi. Elle braque ses yeux verts dans les siens, essayant de se montrer insistante, alors que toute sa vie, on lui a simplement appris à se soumettre. Difficile de s’imposer, quand on a passé presque trente ans à s’écraser. Heureusement pour elle, contrairement à ce qu’elle put montrer en France, elle est dotée d’un certain caractère.

_ “ Les types comme toi n’ont pas de temps pour les autres.

Qu’elle raille en tirant un peu plus sur son sac à main, comme si elle sautait dans le vide et qu’il était le seul à pouvoir la maintenir. Elle marque un léger silence, sans ciller, sans le quitter des yeux. L’animal est toujours aussi séduisant, c’est vraiment un problème. Ce serait tellement plus facile s’il avait le physique ingrat.

_ “ J'ai bien plus changé que tu ne peux l’imaginer.

Qu’elle ajoute en relevant la tête, fièrement, tout en fronçant les sourcils pour continuer de le défier. Parce que oui, elle, elle a bien changé. Plus assurée, et adieu la soumission. Du moins elle l’espère, parce que de son passé, il est le premier qu’elle croise la route. Et une chose est sûre, il lui fait bien perdre ses moyens. A l’intérieur, c’est l’affolement et le chao total. Mais elle n’en montre rien, du moins elle l’espère.

Le feu se met au vert. Elle inspire, serre sa mâchoire le temps de poser ses yeux sur le feu tricolore. Les gens devant eux traversent, mais elle, elle ne bouge pas. Son regard revient inévitablement vers son ex-fiancé, toujours aussi faussement assuré.

_ “ T’as pas du travail qui t’attend ? T’es sûrement là pour ça, on fera comme si on ne s’était jamais revu, et tout le monde y gagne.

Elle détourne les yeux, enfonce un peu plus ses ongles manucurés dans la bandoulière. Elle voudrait lui tenir tête plus encore, mais elle est si effrayée à l’idée qu’il la force à revenir en France, près de ses parents, dans une vie qu’elle ne veut pas. Qu’elle ne veut plus. La seule chose qui la conforte, c’est le temps. En cinq ans, il a sûrement été marié trois fois, et n’aura plus rien à faire d’elle.
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Ma terre à moi n'est pas ronde, je n'ai pas la bonne attitude, je n'suis pas fait pour ce monde, oui rêver j'en ai l'habitude. Pour m'évader, changer d'altitude. Accroché à ma solitude, j'en ai l'habitude.



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(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty06.05.24 10:21

La fuite n'est qu'un détour. Si le détour est parfois salutaire, il est le plus souvent inutile.
— w/ @Blake Mills
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On fait tous les deux semblant de s’ignorer. Deux étrangers face à un passage piéton bondé. Et pourtant, si quelqu’un prenait la peine de nous détailler, il saurait ce que nos corps essayent de cacher. Ta poitrine qui se soulève un peu trop rapidement, à cause de ta marche rapide mais aussi à cause du stress. Ton teint plus livide que ne l’autorise le soleil matinal. Mes mâchoires contractées qui donnent l’impression que l'émail de mes dents pourraient sauter à tout moment. Mes jointures blanchies autour de mon gobelet de café. Autant de détails qui contredisent la nonchalance qu’on essaye de se donner. Comme si ça ne faisait rien de se retrouver face à face après cinq ans de silence.

D’ailleurs, j’ai toujours aimé le silence, sauf quand il s’agit de toi apparemment. Je ne supporte pas les bavardages et autres futilités qui ne consistent qu'à remplir du vide avec du vide. Je me fous de la météo de la semaine, de l’aspect des glaires du petit dernier et encore plus de la hanche brinquebalante de la concierge d’un immeuble que je ne connais pas. Si je parle, c’est pour dire des choses utiles. Ou pour t’énerver. La commissure de mes lèvres se relèvent et je lance ma première punchline. Je veux te faire réagir, te pousser à reconnaître ma présence.

Pas de réaction à ma première phrase, à part un mouvement de tes lippes qui se serrent encore un peu plus. Ok, passons au niveau deux. Je suis un connard, tu te souviens ? Hors de question que je te laisse filer sans une confrontation. Une première en tout cas. C’est fini de m’ignorer Blake. Et cette fois, ma phrase touche sa cible ! Tu te tournes enfin vers moi avec un regard chargé de colère. Ça me va, je préfère n’importe quelle émotion à l’indifférence. Les types comme toi n’ont pas de temps pour les autres. Touché. Tu sors les griffes et mon sourire arrogant s'élargit un peu. J'ai bien plus changé que tu ne peux l’imaginer.

Tu me tends toi-même la perche pour continuer à t’emmerder. Je prend le temps d’avaler ma gorgée de café qui insuffle une dose de caféine bien mérité dans mon organisme.

Effectivement, tu as changé. Tu ose me répondre maintenant. Bien plus intéressant que la femme trophée d’il y a cinq ans.

Pas très fairplay de ma part mais honnêtement, je m’en fous. Tu n’as pas été fairplay non plus en m’abandonnant du jour au lendemain sans même une explication. Le pire c’est que je t’aurai aidé à disparaître si tu m’avais dit la vérité. Je peux comprendre que le monde dans lequel nous avons grandi ne te convienne pas, que les conventions t'étouffent, qu’un avenir à mes côtés te dégoute. J’aurai compris, Blake. Mais ta lâcheté, ça non.

Le feu piéton passe au vert, le monde se remet à tourner autour de nous et pourtant aucun de nous n’esquisse un pas en direction de la route. On reste figé, à se défier du regard alors que les habitants de Miami grogne autour de nous en se demandant pourquoi on bloque le passage. Ils peuvent s’énerver autours qu’ils veulent, je ne compte pas bouger. T’as pas du travail qui t’attend ? T’es sûrement là pour ça, on fera comme si on ne s’était jamais revu, et tout le monde y gagne. C’est donc ça que tu veux ? Qu’on reprenne nos vies comme s’il ne s'était rien passé ? Je réalise à ce moment que si moi je suis resté bloqué dans le passé, toi tu as bondis vers l’avenir. Tu te fous d’avoir tout abandonné derrière toi, d’avoir ruiné nos réputations avec ta fuite.

J’ai effectivement du travail mais tu me dois des explications, Blake.

Si je veux moi aussi me libérer de mes chaînes, j’ai besoin de comprendre. Mon foutu cerveau ne sait pas faire autrement. J’ai besoin de faits, j’ai besoin que tu me parles pour pouvoir avancer. Ça me fout en l’air mais j’ai besoin de toi pour passer à autre chose. Dis moi que tu me détestes, enlève ce poids qui pèse sur mes épaules depuis cinq ans.

On peut faire ça maintenant dans un café ou ce soir autour d’un dîner. Je te laisse le choix de l’heure et du lieu mais je ne te laisserai pas t'enfuir une nouvelle fois.

Ma voix grave est ferme. Je ne veux pas que tu penses que je plaisante. Je ne plaisante jamais. Si je dois faire de ta vie un enfer pour avoir un moment avec toi alors je le ferai. Je ne suis pas du genre à renoncer et j’espère que tu t’en souviens.


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ÂGE : Née le 16 février 1992, quelques jours après la fête des amoureux. Un comble pour celle qui ne trouve jamais chaussure à son pied. Elle a trente-deux ans, et est de nationalité franco-américaine. Papa américain, maman française. Elle a d'ailleurs grandit à Paris, et est à Miami depuis quelques mois.
OCCUPATION : Secrétaire sur le campus universitaire, elle gère le planning du Doyen, et les complaintes de parents d'étudiants un peu trop étouffants avec leurs gosses.
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(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty07.05.24 15:44

Qu’est ce qu’il y a ? Je devrais tuer tout le monde et m’enfuir ? Désolé… Les voix dans ma tête… Non, je rigole. Elle n’ont pas vraiment dit ça !
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Effectivement, tu as changé. Tu oses me répondre maintenant. Bien plus intéressant que la femme trophée d’il y a cinq ans. “ Elle s’offusque, littéralement. Les yeux grands ouverts, braqués sur lui, elle ouvre grand la bouche sans qu’aucun son n’en sorte. Comment pouvait-il être aussi exécrable ? Elle le savait hautain, mais certainement pas à ce point. Comme quoi en cinq ans, il a grimpé des niveaux.  

_ “ C’est donc ça ton kiffe, une femme à genoux ?

Faut dire que pour la plupart des hommes, ça aurait une autre signification particulièrement attrayante aussi. Mais elle ne capte pas vraiment le double sens de sa réplique, tant elle est agacée par le comportement de son ex-fiancé. Loin de s’imaginer qu’un jour son passé la rattraperait, elle n’y était pas préparée. “ J’ai effectivement du travail mais tu me dois des explications, Blake. “ La vie reprend autour d’eux, la terre tourne à nouveau, mais ses pieds sont comme enracinés dans le béton. Elle finit par détourner les yeux, fixant la rue d’en face, après cette route qu’elle n’a pas traversé. Il joue à quoi ? Il veut se faire passer pour la victime ? Plutôt comique pour un type comme lui, qui a certainement dû en voir passer des filles dans son lit, depuis tout ce temps. Elle n’a pas abandonné l’amour derrière elle, elle a laissé ses chaines. Sa prison dorée.  

_ “ J’hallucine.

Qu’elle peste à voix basse, hochant légèrement la tête de haut à droite avant de laisser l’émeraude de ses yeux regagner l’océan des siens. Elle fait tout pour paraître la plus froide et la plus distante possible. Alors qu’elle est accaparée par ses angoisses, et la peur cruelle d’être traînée de nouveau vers sa famille, obligée de se retrouver devant l’autel aux côtés d’un type comme Adam, si ce n’est Adam lui-même.

_ “ Des explications ? Tu ne crois pas que tu m’dois plutôt des remerciements ?! T’as évité un mariage voué à l’échec. T’as perdu qu’un trophée, tu l’as dis toi même. Tes parents t’en trouveront un autre. Si ce n’est pas déjà le cas !

Elle abaisse le regard vers la tasse de café qu’il avale, cherchant à y trouver une alliance. Mais rien. L’homme serait-il toujours en quête de la soumise idéale ? Ou peut-être qu’il a divorcé, déjà trois fois ? Clairement le meilleur scénario et le plus possible, de tous ceux qui lui passent par la tête.  

_ “ T’en est à combien de divorce ?

Elle penche la tête vers son épaule, laissant ses bouclettes blondes retombées. Et elle fixe le grand bellâtre avec insistance, encore, toujours dans la défiance.  

_ “ Ou j’devrais dire, combien de maîtresses ?

Sûrement comme son père, au moins une différente tous les deux mois. “ On peut faire ça maintenant dans un café ou ce soir autour d’un dîner. Je te laisse le choix de l’heure et du lieu mais je ne te laisserai pas t'enfuir une nouvelle fois. “ Cette fois, c’est un rictus des plus nerveux qui lui échappe, alors qu’elle se recule d’un pas, plus scandalisée encore par cet ordre qu’il semble vouloir lui donner. Comme si elle lui appartenait encore.  

_ “ Hey, j’suis pas ta chose, tu vas redescendre d’un cran.

Qu’elle râle, relâchant son sac d’une main pour pointer le jeune homme de son index avec entrain.

_ “ J’ai pas faim, et j’ai pas soif !

Qu’elle continue d’un ton particulièrement irrité.

_ “ C’est dingue ça, t’as des bimbos à tous les coins de rues là, qui rêvent d’un type comme toi les poches fournies. Alors vas faire chier quelqu’un d’autre.

Puis elle balaye l’air devant elle avec ses doigts, pour lui faire comprendre qu’il fallait dégage, le plus poliment possible.
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Rêver.
Ma terre à moi n'est pas ronde, je n'ai pas la bonne attitude, je n'suis pas fait pour ce monde, oui rêver j'en ai l'habitude. Pour m'évader, changer d'altitude. Accroché à ma solitude, j'en ai l'habitude.



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Adam Pearce
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On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam OXSrF_
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STATUT CIVIL : Célibataire. J'accorde mes nuits mais jamais mes journées.
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On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty
(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty07.05.24 16:25

La fuite n'est qu'un détour. Si le détour est parfois salutaire, il est le plus souvent inutile.
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Je t’ai toujours trouvé très belle. Tu es d’une beauté classique qui pourrait lasser la plupart des hommes mais quand on prend le temps de t’observer, réellement alors on se rend compte qu’il n’y a rien de classique chez toi. Tu n’as pas les cheveux de la couleur d’un arc-en-ciel, ni la poitrine qui déborde d’un décolleté plongeant mais tu n’as pas besoin d’artifices pour captiver le regard des autres. Et en ce moment, avec ton air énervé qui tord les traits de ton visage, tu n’as jamais été aussi belle. Mais bien sûr, aucune de mes pensées ne transparaît sur mon visage. Mon père m’a toujours entraîné à cacher la moindre de mes émotions. “C’est bon pour les affaires qu’il disait”, et il avait raison. Mais c’est également bon dans ma vie privée, comme en ce moment. Je boue de l’intérieur et pourtant, mon visage est toujours figé dans un masque d’indifférence.

“ C’est donc ça ton kiffe, une femme à genoux ? “

Comme ça, avec une seule phrase, neuf petits mots, tu arrives presque à faire sauter la glace qui recouvre mon épiderme. Malgré moi, des images peu avouables prennent possession de mon esprit. Tu n’as même pas l’air de comprendre ton sous-entendu et mon dieu, il me faut toute la volonté du monde pour ne pas laisser un sourire éclore sur mes lèvres.

Je préfère les rebelles aux plantes vertes, mais comment tu le saurais ?

Facile de te rejeter la faute dessus mais je n’ai jamais cherché à lancer une véritable conversation entre nous non plus. J’ai appris à te connaître à travers le regard des autres, à travers les mots que tu lançais au détours d’une conversation, à travers des rires qui ne m’étaient pas adressés. Je t’ai apprécié grâce à tes silences et à tes regards méfiants. Parce que je t’ai regardé Blake, beaucoup. Mais ça aussi, tu l’ignores.

Ce qui m’agace, c’est que tu ne prennes pas notre conversation au sérieux. Tu balayes mes demandes du bout des doigts et pour la première fois depuis longtemps, je suis à deux doigts de perdre mon sang froid. “ Des explications ? Tu ne crois pas que tu m’dois plutôt des remerciements ?! T’as évité un mariage voué à l’échec. T’as perdu qu’un trophée, tu l’as dis toi-même. Tes parents t’en trouveront un autre. Si ce n’est pas déjà le cas !.“ Je respire par le nez, compte jusqu’à dix avant de reprendre la parole. Tu mets mes nerfs à vif et mes doigts se resserrent instinctivement autour de mon café.

Mais avant que je puisse reprendre la parole, tu continues ton monologue. “ T’en est à combien de divorce ? Ou j’devrais dire, combien de maîtresses ? “. C’est donc ça l’image que tu as de moi ? Un homme qui aurait été infidèle, qui aurait trouvé des maîtresses pour s’envoyer en l’air plutôt que de vénérer sa femme ? Ma mâchoire se serre à en faire péter mes dents. Je suis… Blessé. Mon visage n’exprime rien mais je suis sûr que mon regard a perdu de son éclat vengeur.

Ma vie personnelle ne te regarde pas.

Tu peux imaginer que je compte un éventail d’ex-femmes et tout autant de maîtresses, je m’en fous. Si c’est plus facile pour toi de me mépriser alors vas-y, déteste moi, imagine le pire de moi mais je ne te ferais pas le plaisir de m’énerver face à tes piques. Il en faut bien plus pour ma faire lâcher la rambarde, ma belle. Mon regard descend d’instinct vers tes mains où je ne note pas d’alliance non plus. Mon sourire en coin revient sur mes lèvres.

Je ne te fais pas l’affront de te demander combien d’hommes ont partagé tes draps, ça n’a pas l’air d’être ton genre.

Je planque mon sourire derrière mon gobelet. Insinuer que tu as l’air d’être plutôt coincée sur le sujet est un coup bas mais c’est toi qui nous a menés vers ce terrain. Je voulais un échange cordial mais tu as transformé ça en règlement de compte public. Soit.

“ Hey, j’suis pas ta chose, tu vas redescendre d’un cran. J’ai pas faim, et j’ai pas soif ! C’est dingue ça, t’as des bimbos à tous les coins de rues là, qui rêvent d’un type comme toi les poches fournies. Alors vas faire chier quelqu’un d’autre. “

Continue de te rebeller, ça me plait. J’avance d’un pas vers toi, puis d’un deuxième jusqu’à ce que tu sois obligé de lever les yeux pour continuer à me regarder.

J’ai pas envie de faire chier quelqu’un d’autre, j’ai envie de te faire chier toi, Blake. Je suis du genre rancunier mais ça non plus tu ne peux pas le savoir alors je te donne l'info.

Ma voix sonne comme un avertissement, j’aurai peut-être dû l’adoucir. Mais la colère revient comme un cheval lancé au galop dans mes veines. Je dois me retenir de passer une mèche de tes cheveux derrière ton oreille.

Tu me dois des explications et je ne te laisserai pas en paix tant que je ne les aurais pas eu.

Je lance quelques regards autour de nous pour vérifier que nous n’avons pas attiré l’attention des passants. Mais c’est l’avantage des grandes villes, tout le monde s’en fout des autres. Je pourrais te kidnapper en pleine rue, que personne ne réagirait.

Je peux faire de ta vie un enfer alors accepte un dîner. On s’explique et je disparaît. Ne complique pas les choses.

Je recule finalement d’un pas et termine le café qui a déjà refroidi entre mes mains. Je te laisse le choix une dernière fois. Tu peux me fuir, encore, mais je deviendrais ton pire cauchemard. Je serais partout, tout le temps jusqu’à ce que tu acceptes enfin de t’expliquer. Je sais que j’ai l’air d’un putain de psychopathe mais j’ai besoin de passer à autre chose et il n’y a que toi qui peut me libérer de notre passé.

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ÂGE : Née le 16 février 1992, quelques jours après la fête des amoureux. Un comble pour celle qui ne trouve jamais chaussure à son pied. Elle a trente-deux ans, et est de nationalité franco-américaine. Papa américain, maman française. Elle a d'ailleurs grandit à Paris, et est à Miami depuis quelques mois.
OCCUPATION : Secrétaire sur le campus universitaire, elle gère le planning du Doyen, et les complaintes de parents d'étudiants un peu trop étouffants avec leurs gosses.
STATUT CIVIL : Célibataire, une certaine peur de l'engagement, un mauvais timing, et une recherche du trop "Netflix". Jamais assez bien, toujours trop lisse, elle a l'impression que son cœur ne sait pas vibrer.
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On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty
(#) On dit que les gens ne peuvent pas fuir leurs problèmes. Et bien, ils ne courent pas assez vite. - Adam Empty09.05.24 19:16

Qu’est ce qu’il y a ? Je devrais tuer tout le monde et m’enfuir ? Désolé… Les voix dans ma tête… Non, je rigole. Elle n’ont pas vraiment dit ça !
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Il a le don de ne rien laisser transparaître, et ça, ça agace un peu plus la petite française. Pas une once d’agacement dans ses traits. Pas de tremblement dans ses mains. Du moins en apparence. Elle a l’impression de ne lui faire aucun effet, aucune peur, aucune inquiétude. Ni aucun dégout, parce qu’après tout, c’est surtout ça qu’elle vise, pour qu’il passe son chemin. “ Je préfère les rebelles aux plantes vertes, mais comment tu le saurais ? “ Saleté. Plus elle envoie la balle, et plus il la renvoie. Elle serre ses dents si blanches, elle contrairement à lui, elle a bien plus de mal à ravaler ses émotions. Pourtant, elle a reçu la même éducation, mais depuis cinq ans, elle s’est ramollie. Elle a appris à laisser les larmes couler quand elle a mal. Et les mots traverser ses lèvres devant l’injustice et les attaques. Un mal pour un bien.

_ “ Je préfère ne rien savoir qui te concerne.

Qu’elle rétorque sèchement, croisant ses bras sous sa poitrine. Position de défense, et de désintérêt. Elle se ferme la blondinette, espérant pouvoir s’éclipser dès que le moment y sera propice. Vexée aussi d’une réplique tellement vraie. Elle n’a jamais essayé d’en savoir plus sur lui, a préféré prendre ses distances. Par timidité, mais aussi par frayeur dans le fond. On allait la marier à ce gars plus âgé, qu'elle ne connait ni d’Adam (c’est le cas de le dire), ni d’Eve. Il se serait passé quoi une fois les portes de la chambre fermée ? Ses parents y ont-ils songé ? Puis lui, il n’en n’a jamais fait l’effort non plus. Loin de l’imaginer observateur, elle s’est toujours convaincue qu’il n’en n’avait rien à faire d’elle. Mais alors, pourquoi insistait-il autant aujourd’hui ?

Et puis tout à coup, il se braque. Au moins un peu. Ses sourcils tremblent, ses doigts se referment sur son café. Elle a une nouvelle fois, le réflexe de faire un pas en arrière, comme si Adam l’inquiétait. Il n’a pourtant jamais porté la main sur elle. C’était quoi qui l’avait atteint ? Parce qu’il a eu un Game-Over ? Ou parce que c’est vrai, lui et les maîtresses ? Ou les divorces ? “ Ma vie personnelle ne te regarde pas. “ Elle ne peut s’empêcher de lâcher un petit rictus ironique et blasé, alors que ses bras retombent le long de son corps. Elle était bien bonne celle-là. Il la poursuit dans la rue pour qu’elle lui parle de son propre ressentie et de ses décisions, mais elle n’aurait pas droit de savoir quoi que ce soit sur lui ?

_ “ T’as peur de t’mettre en porta faux ?

Qu’elle aboie presque, le torse se bombant comme une lionne sur la défensive devant ses lionceaux. Y’a pourtant aucun bébé derrière, et forte heureusement pour elle. Elle en ferait une bien mauvaise de mère lionne. “ Je ne te fais pas l’affront de te demander combien d’hommes ont partagé tes draps, ça n’a pas l’air d’être ton genre. “ Cette fois c’est nerveux, elle souffle d’un faux sourire blasé, la bouche grande ouverte. C’est comme ça qu’il la voit, d’une petite coincée ? Elle aimerait lui renvoyer la balle, lui parler d’une liste énorme, d’un harem à ses pieds... Mais c’était bien faux. En cinq ans elle n’a eu que trop peu d’hommes ici, un en fait. Et c’était pas glorieux, parce qu’elle l’avait fuit de la même façon, mais pour d’autres raisons. Et aujourd’hui, y’a bien Jonas dans sa tête, mais le barman il n’a jamais essayé de la toucher, il se contente de la faire rire, de la courtiser, visiblement sans trop d’arrières pensées. Alors ouai, il a raison le bougre. Elle n’a rien pour se défendre ou pour prouver qu’elle sait y faire avec les hommes. Bien moins expérimentée que lui, c’est une certitude.

_ “ Ça s’appelle se respecter, tu devrais essayer.

Pas sûr qu’elle même se respecte quand elle essaie cinquante tenues indécentes dans la penderie de Jordane, juste pour espérer faire plonger Jonas dans son décolleté. Elle se cachera bien de le dire ça.  

Et il avance le bougre. De nouveau, elle se crispe, se tend, se dresse droite. La respiration difficile, elle plante son regard dans le sien alors que son petit cœur s’affole dans sa poitrine. Imposant, impressionnant, Adam n’a pas vraiment changé. Elle a beau ne pas vouloir s’y soumettre, elle est bien obligée de remarquer qu’elle a fermé son clapet, et qu’elle est au garde à vous. Comme avant. “ J’ai pas envie de faire chier quelqu’un d’autre, j’ai envie de te faire chier toi, Blake. Je suis du genre rancunier mais ça non plus tu ne peux pas le savoir alors je te donne l'info. “ Silencieuse, à bout de réplique, elle se contente de serrer les dents, l’observant en le fusillant du regard. Elle voudrait garder la main, se montrer difficile, dangereuse. Mais au fond, elle est tremblante, inquiète peut-être même apeurée. “ Tu me dois des explications et je ne te laisserai pas en paix tant que je ne les aurais pas eus. “ Alors ils en viendront là ? Aux menaces ? Il se recule, elle laisse ses épaules retomber légèrement, soulagée que la trop fine distance entre eux s’agrandisse à nouveau. Elle l’observe, toujours sans un mot. “ Je peux faire de ta vie un enfer alors accepte un dîner. On s’explique et je disparaît. Ne complique pas les choses. “ Y’a que des injures qui pourraient sortir de sa jolie bouche. Que ça qui lui vienne à l’esprit. Pourtant elle scelle ses lèvres, les ravale ses idées. Parce que ça n’arrangerait en rien les choses. Sa poitrine se bombant encore sous chacune de ses inspirations tremblantes, elle se retourne, réfléchie, cherche une issue. Le silence perdure quelques secondes encore, avant qu’elle ne ramène ses prunelles à lui, sous des airs faussement assurés.  

_ “ J’mange pas, je jeun aujourd’hui. Régime, body summer, tout ça.

Qu’elle lance en croisant de nouveau ses bras contre son buste, relevant un sourcil sous sa phrase. Le jour ou elle, Blake, serait capable de suivre un régime... Toujours affamée, toujours le ventre qui chouine, et bien trop gourmande. Mais ça, il ne le sait pas lui. Sauf peut-être s’il l’a bien observé lors des dîners et buffets passés.

_ “ Un verre, juste un, et après tu me fous la paix.

Elle relève une main grande ouverte, la paume tournée vers Adam.

_ “ Et j’veux pas t’écouter geindre, ou me causer de ta vie, j’en n’ai rien à faire. Je parle, tu te tais, et après on s’oublie à tout jamais.

Elle détourne le regard, cherche un bar, un café. Y’a justement un pub irlandais en face, plus qu’à traverser la route. Elle se remet alors devant le passage piéton, attendant que le feu repasse au vert.

_ “ Et c’est toi qui payes.
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Rêver.
Ma terre à moi n'est pas ronde, je n'ai pas la bonne attitude, je n'suis pas fait pour ce monde, oui rêver j'en ai l'habitude. Pour m'évader, changer d'altitude. Accroché à ma solitude, j'en ai l'habitude.



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