BACK IN WYNWOOD
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Tout le monde connaît cette ville de Floride qu’est Miami. Ville qu’on nomme aussi Magic city, elle est également synonyme de plages, de sable doré, de luxe. Dans cette ville, mais surtout à Wynwood, quartier atypique de Miami, vous pouvez être qui vous souhaitez être. Vivez au gré de vos envies, de vos croyances, vos idéologies ou encore ce qui vous anime et surtout, apprenez à le faire en communauté. D’autres personnes, des alter ego ? Une chose en commun, peut-être deux, ou plus. Des communautés bien distinctes, qui peuvent amener des conflits, de la concurrence. Des communautés qui s’affrontent pour en arborer leurs couleurs. Le plus important ? Ne pas oublier ce qu’il y a à côté : les fêtes, l’amitié, l’amour… les secrets ? Surtout LES SECRETS. Tout le monde cache des secrets, nous le savons. Qui n’a jamais pêché au point d’en avoir honte ? Personne. Et vous, vous osez vivre votre vie pleinement avec ce petit secret bien gardé. Faites cependant bien attention, parce que dans les rues des différents quartiers de Miami se cachent des personnes mal attentionnées voulant à tout prix faire de votre vie un fléau. Vous faire revivre vos plus grandes craintes, peurs ou encore raviver vos souvenirs les plus douloureux, et tout ça à l’aide de simples lettres, de réseaux sociaux, de textos et bien d’autres supports encore. Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Il paraît que la vie est un jeu, mais heureusement tout le monde triche un jour … Que le jeu commence !
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Back in Wynwood est un forum city/university, vous avez donc le choix de créer un étudiant ou un citoyen. Que ce soit l’un ou l’autre, vous avez également autant d’occasion de vous y intégrer, puisqu’un concept de club est présent pour les citoyens et étudiants, et un système de confrérie pour les étudiants. Chaque confrérie possède un chef, chaque club possède un président. Des activités sont prévues, des missions, et surtout des rebondissements qui mettront vos secrets en péril. Il va donc falloir jouer le jeu, mais surtout réfléchir à un secret bien difficile à trouver. Ce forum se veut sans prise de tête, agréable et relativement light au niveau des contraintes. Nous respectons tous ces débats sur les origines des différents fc, mais nous avons fait le choix de ne pas obliger nos membres à respecter de manière stricte les origines de leur avatar.

rpg city/university réel - 1 rp par mois au minimum - 250 mots demandés - les initiales dans les pseudos sont autorisées - 10 jours pour terminer sa fiche - système de points mis en place - système de confréries et de communautés pour les citoyens - Chasse aux secrets.
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  fall in the void (al)

#Membre #Miami
Asher Avery
Asher Avery
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FACECLAIM : Alex Fitzalan
 fall in the void (al) 463061ae2dcd711b8d5cc2f8e22c22b942f81133
ÂGE : Vingt-cinq ans.
OCCUPATION : Etudiant en médecine (neurologie), professeur de grimpe au Jarka's Gym.
STATUT CIVIL : Célibataire, myocarde sauvage qui papillonne, incapable de s’accrocher. Le temps libre difficile à trouver pour entretenir toute flamme d'une relation naissante.
RP
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(#)  fall in the void (al) Empty10.04.24 14:28



fall in the void
tw: crise d'angoisse
w/ @Alastor Van Der Budenn

Journée compliquée, aux minutes qui s'égrènent et s'étirent, aux heures paresseuses qui peinent à faire avancer les aiguilles de son cadran Richard Mille, qui semblent lui donner la désagréable impression d'être suspendu à un fil. Petit pantin dans sa propre pathétique vie dont la routine matinale a virée au fiasco. Journée de merde. Mal luné. Réveil snoozé trop de fois pour son propre bien. Toast brûlés. Café froid, renversé sur son t-shirt blanc qui l'oblige à se changer. Il a quitté l'appartement en trombe. La tête dans le cul et le cœur serré. Cage de plomb qui comprime ses côtes depuis la veille au soir lorsque ses yeux marron se sont posés sur l'écran de son smartphone. Une invitation à un diner ce week-end dans la demeure familiale. Invitation lui a semblé un bien grand mot lorsqu'il a répondu présent, faute de trouver une excuse qui serait balayée. Sommation de se présenter, de participer aux festivités, pour combler la chaise vide laissée par l'ainée.

L'absence de Mavis le ronge à petit feu. Aucune explication crédible si ce n'est ce silence lancinant qui lui vrille les tympans, le bouffe de l'intérieur. Voilà des semaines que l'aînée Avery ignore les appels à l'aide du cadet. Signaux de fumée refoulés par un simple et cruel « lu » qui s'affiche sur l'écran noir du téléphone lorsqu'un message est envoyé par le pauvre naufragé qu'il est devenu sans son phare pour le guider, espérant que sa bouteille à la mer trouvera aujourd'hui une réponse. Malgré l'absence, malgré les silences, Asher n'a pu s'empêcher d'envoyer un nouveau texto à sa sœur. Les heures, paresseuses, passent affreusement lentement alors qu'il se force à lire et relire son manuel de neurologie.

Les yeux qui ne cessent de papillonner de l'ouvrage auquel il peine à porter un véritable intérêt à son smartphone, le stylo qui frappe à intervalles régulières sur le papier vierge de notes, genou droit qui s'agite spasmodiquement. Une main qui se glisse nerveusement dans sa nuque, dans l'espoir vain de dénouer les nœuds qui s'y sont logés. Le silence de plomb est roi dans la bibliothèque. La plupart des élèves autour de lui sont occupés à travailler sur leur ordinateur ou à lire de gros ouvrages, quelques flemmards s'offrent une sieste bien méritée. Et dans ce lot de corps silencieux, Asher se sent brûler. Feu intérieur qui étreinte ses entrailles pour remonter jusqu'à son cœur, comprime sa gorge, lui laissant un goût amer en bouche. L'impression d'étouffer, que les quatre murs chargés d'ouvrages de la bibliothèque se rapprochent dangereusement pour l'enfermer dans un piège mortel. D'un geste brusque lui attirant quelques regards, Asher se relève. Sans prendre la peine de remballer ses affaires ou de prendre son sac à dos, le brun se dirige à grands pas vers la sortie.

La lumière vive du couloir lui vrille les pupilles. Le gant de fer se resserre sur ses entrailles et lui coupe la respiration. Corps tremblant, yeux fermés, Asher se laisse choir contre le mur jusqu’à se retrouver assis par terre, la tête entre les genoux. Alors que son pouls s’emballe et que sa respiration se saccade, sa main vient s’accrocher à son t-shirt dans un espoir vain de calmer son cœur qui menace d’imploser.
 


#Membre #Miami
Alastor Van Der Budenn
Alastor Van Der Budenn
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FACECLAIM : Lando Norris
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ÂGE : Les 25 ans atteint il a envoyé une petite carte pleine d'amour à ceux qui avaient, justement, parié qu'il n'attendrait pas cet âge.
OCCUPATION : Déjà diplômé en médecine, a entamé sa première année de médecine légale en double cursus en première année de danse ; Bosse en parallèle dans un atelier de maintenance et réparation de bateau dès que ses horaires le permettent afin de payer ses dépenses personnelles.
STATUT CIVIL : Mariage raté et oublié à un ami d'enfance toujours pas mis au courant. L'âme qu'a décidé d'en choisir un autre, en plein milieu d'la nuit a inscrit son prénom sur ses lèvres "Percy".
RP
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(#)  fall in the void (al) Empty10.04.24 21:47



fall in the void
tw: crise d'angoisse
w/ @Asher Avery
[soundtrack]

L'est en r'tard, c'est tout ce qu'il arrive à s'dire le belge en courant comme un dératé à travers le campus, l'est en retard qu'il se remémore en bousculant un pauvre gars à vélo, s'prenant son guidon en plein milieu d'l'aine coupant son souffle mais pas son sprint, l'est en retard qu'il s'répète inlassablement quand il manque le putain d'rebord du trottoir et s'vautre dans une flaque de boue, son téléphone qui vole à droite, son sac à gauche, son genou qui râpe le goudron parce que lui bien évidemment ne s'échoue pas dans l'humide. L'est en retard qu'il justifie piteusement à la bibliothécaire qui lui lance c'regard le fameux regard qu'on leurs lance souvent aux boudins alors qu'il tient du bout des doigts son mobile explosé et goutte d'la boue partout sur le jolie parquet, c'qui est peut-être la raison derrière l'oeil droit qui déconne de la vieille femme qui devient rouge et lui siffle avec véhémence de déguerpir.

-- Mais j'suis en r'tard.

Qu'il se plaint encore pour la troisième fois parce qu'on sait jamais sur un malentendu... Mais elle veut rien entendre, vire au violet, la grosse veine sur sa tempe qui gonfle et s'met à battre comme un être vivant, lui arrache un grimace dégoûtée.

-- Faut respirer m'dame, vous avez pas l'air d'aller très bien...

Qu'il conseille comme un imbécile avec une p'tite voix, faisant virer la monstrueuse créature au vert, étrange couleur pour un humain, mais elle a pas le temps d'assommer l'abrutis que ce dernier observe un Asher fuyant le vide avant de se précipiter à sa poursuite, mais avant de pouvoir l'arrêter dans sa course folle, son pied glisse sur la boue qu'il a foutu partout en entrant et slide sur quelques mètres avec un rire amusé. Derrière lui y a un truc qui rugit et l'a pas le temps de se retourner vers l'son qu'une poigne agrippe sa nuque pour le jeter dehors avec une force surhumaine, faisant se renvoler son téléphone qui finit d'se péter dans un grand fracas sur le mur d'en face. oh well... Soupire simplement, habitué à d'telles catastrophes, s'remet donc bien vite sur ses jambes, récupérant l'épave pour la glisser dans l'sac boueux en repérant l'objet de sa recherche qui est actuellement en boule sur l'sol. is this a new warm up trick? qu'il se demande vaguement en s'approchant du malheureux en sifflotant, trempée jusqu'aux os et l'genoux droit qui continu à saigner tranquillement d'la blessure.

-- Ash mon doux Ash tu saurais pas me renseigner sur le gonflement des organes post mortem par hasard?!

Qu'il chantonne dans l'espoir de recevoir une réponse positive, son cours dans une heure demandant un rapport qu'il n'a absolument pas rédigé et sa jumelle portée disparue qui peut plus l'aider. Mais en arrivant à sa hauteur remarque enfin qu'le corps est recroquevillé d'une bien drôle de manière, qu'ça doit pas être agréable de se tordre comme ça, remarque aussi que y a des tremblements qui secouent imperceptiblement l'garçon alors ça l'force à s'poser plus de deux secondes.

-- Bebou?

L'surnom mielleux en français qui sonne dans l'vide du couloir, s'accroupit devant son ami quand y a deux neurones qui s'connectent dans un éclair de lucidité. do you remember...? of course i do... fuck Jette des œillades inquiètes aux alentours, sait à quel point cette position d'vulnérabilité est précieuse, secrète, alors il s'défait de son manteau tout poisseux pour couvrir Asher avec, s'maudit un peu d'être aussi con à c'moment, à pas mieux qu'ça comme couverture, puis sait pas quoi dire, par où commencer. Récupère la main libre dans la sienne pour la serrer, le notifier d'sa présence, offrir un contact rassurant, de l'autre main pat pat la tête à travers le manteau.

-- Faut qu'tu respire Ash...

genius s'maudit un peu plus en se grattant l'cerveau, des bruits d'pas qui le force à jeter son corps sur celui d'son ami, position d'grenouille la joue écrasée contre le mur, offre un clin d'œil aux deux demoiselles qui lui lance un simple regard fatigué sans interrompre leurs route, certainement habituées au personnage. Se défait quand elles tournent hors de sa vision, reprend une position plus adéquate, a pas lâché la main brûlante, entend plus que ne voit son désespoir à travers sa respiration, se souvient qu'y a rien à faire d'plus, s'souvient qu'les maux internes sont intraitables dans leurs manière d'lacérer la raison.

-- T'as pas à t'sentir mieux ou oublier. Mais suffoquer ça fera qu'augmenter la panique, alors respire. J'suis là... I've got you...

Attend l'temps que l'temps fasse son temps, lâche pas sa main, le lâche pas, sent plus ses mollets à squatter comme ça mais a trop peur qu'un simple mouvement fasse détaler c'qu'il voit comme une biche effrayée actuellement. Alors continu de tapoter distraitement son crâne, étalant bien la boue sur l'tissu d'un manteau foutu. S'dit que de toute manière c'est bientôt l'été.

-- J'ai un reste d'weed dans ma caisse. On devrait s'acheter un sandwich moisi à la cantoche et s'poser sur la plage pour fumer en jetant des cailloux sur les surfeurs avec leurs longs cheveux blonds parfait.

Qu'il déclame finalement en plissant les yeux à l'idée de vandaliser ces surfers qui connaissent pas leurs chance incroyable. Attend quelques secondes mais n'obtenant pas de réaction s'laisse tomber en arrière sur ses fesses dans une exclamation soulagée quand ses mollets soufflent du repos, impatient, se fout sur l'dos et force sa tête à passer dans l'interstice entre la cuisse et le torse d'Asher, tel un enfant -hideux- venant au monde, croise enfin le regard embué d'son précieux.

-- C'est que ta journée a d'jà l'air foutue alors autant la foutre en l'air avec brio non?
 


#Membre #Miami
Asher Avery
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(#)  fall in the void (al) Empty16.04.24 17:22



fall in the void
tw: crise d'angoisse
w/ @Alastor Van Der Budenn


L'impression de se noyer. De sombrer. Entraîné dans une danse cruelle qu'il ne connaît que trop bien. Plus une seule pensée rationnelle ne traverse son esprit. Vacarme de pensées et sentiments qui s'entrechoquent et se bousculent, qui lui donnent la nausée. Le cœur au bord des lèvres, la main désespérément accrochée à son t-shirt, tels un noyé à sa bouée de sauvetage, dans l'espoir vain de calmer les palpitations du myocarde qui s'emballe au rythme effréné des tambours de guerre. Combat contre lui-même, qu'il mène seul depuis trop d'années, gosse recroquevillé dans sa chambre froide de vie, aujourd'hui jeune homme, prostré dans les tristes couloirs de la bibliothèque du campus. Il aimerait se lever pour partir, pour fuir et se mettre à l'abri des regards mais respirer s'avère déjà une tâche presque impossible. Plus rien n'a de sens, et plus rien ne fait sens. Sa vision qui chavire soudainement obstruée. Le contact d'un doux tissu qui le ramène à la réalité et l'ancre dans son propre corps. Cocon protecteur contre le monde. Alors qu'une voix familière s'élève à ses côtés, enfin, Asher parvient à retrouver le fils de ses pensées. Alastor. Sa main s'accroche à celle que lui offre son ami.

-- T'as pas à t'sentir mieux ou oublier. Mais suffoquer ça fera qu'augmenter la panique, alors respire. J'suis là... I've got you...

Perle salée solitaire qui roule sur sa joue. Une main sur sa poitrine qui desserre lentement son étau, l'autre dans celle de l'étudiant qui ne lâche pas les doigts qu'on lui a offert. S'il ne compte plus ne nombre de fois où il s'est retrouvé dans de pareilles circonstances, jamais une seule fois le brun n'a pu compter sur la présence rassurante d'une voix douce. Et si tout son esprit lui hurle de mettre le plus de distance possible entre Alastor et lui, peiné et gêné de se retrouver pareillement exposés, son cœur, lui, ne peut se défaire de cette étreinte salvatrice

-- J'ai un reste d'weed dans ma caisse. On devrait s'acheter un sandwich moisi à la cantoche et s'poser sur la plage pour fumer en jetant des cailloux sur les surfeurs avec leurs longs cheveux blonds parfait.

Une seconde. Une minute. Une année s'écoule. Temps suspendu, comme des grains de poussière qui s'accrochent à un rayon de lumière. Un instant de silence durant lequel le brun remarque, soulagé, que son cœur n'a pas lâché. Il bat, bien fort entre ses côtes. Tempête passée et essuyée. Encore une. D'un geste vague de la main, il se dégage lentement de ce qu'il identifie enfin être le manteau de son ami. La vive lumière du couloir lui fait montrer les larmes aux yeux alors qu'il s'extirpe à contre-cœur de son cocon de fortune. Son regard se pose sur Alastor, tout en cherchant à fuir ses prunelles. Les lippes qui s'ouvrent et se referment en une succession d'efforts pathétiques, pour chercher à prononcer ses premiers mots. Perdu face à ce geste si tendre. Face à la honte qui monte sournoisement en lui, s'infiltrant dans ses veines. Esprit cartésien, formaté par des formalités et les faux semblants, qui le maudit intérieurement de s'être laissé aller ainsi, jusqu'à se retrouver exposé dans une telle position d'infériorité. Son cœur qui proteste. Et alors qu'il croise enfin le regard de son cher ami, alors que ce dernier, se glisse entre ses jambes faisant fi de toute bienséance et venant exploser les unes après les autres les barrières dressées par le brun pour garder chacun à distance raisonnable de son cœur, la certitude d'être compris, d'être entendu, et que jamais Alastor ne profitera un seul instant de ce moment.

Faible hochement de tête alors qu'il vient enfin passer une main sur ses yeux embués et sa joue sillonnée d'une larme. Lentement, le duo se remet sur pied, au rythme du brun qui ne peut s'empêcher de jeter un coup d'œil aux couloirs pour vérifier si quelqu'un d'autre à assister à la scène. Ses yeux noisette se posent sur le manteau boueux qu'Alastor sert contre lui. Grâce à lui, personne ne semble avoir remarqué son moment de faiblesse.

- Je…

Voix qui se brise. Un flot d'émotions vives et contradictoires qui s'élèvent de sa poitrine alors que son attention se reporte sur son ami. Comme pour masquer sa gêne d'une manière peu habille, une main vient se perdre dans ses boucles brunes.

- Je suis désolé… Je sais pas ce qu’il s’est passé…

Menteur. Ce n’est pas la première tempête de la sorte qu’il traverse Asher. Accoutumé au sentiment de lourdeur dans le cœur, lorsque les nuages noirs arrivent. Pris au dépourvu par l’aide reçue et le regard doux, sans pourtant être empli de pitié que lui offre Alastor. Il aimerait dire plus, tellement plus. Incapable de trouver les mots justes, le voilà qui se met en marche, direction la cantine. Le plan d’Alastor dictant ses pas.

- C'est moi qui offre.


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Alastor Van Der Budenn
Alastor Van Der Budenn
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(#)  fall in the void (al) Empty16.04.24 20:52



fall in the void
tw: crise d'angoisse
w/ @Asher Avery
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Y a un hochement d'tête, presque imperceptible mais bien présent qu'agrandit son sourire au Al, évite d'le perdre en voyant la larme singulière qu'est balayé avec trop d'aisance. Le relâche alors lorsqu'il décide d'se relever, l'suit dans cette quête, calquant l'même rythme qu'son ami pour pas l'presser, lui laisser l'temps de respirer, en a plus qu'besoin après tout. Suit son r'gard jusque sur son manteau qu'il tient gauchement par un bout sauvé d'la boue, évite d's'en étaler encore plus sur les doigts quand la tentative d'parole d'son ami le force à relever les yeux, l'observe s'fracasser contre ses émotions jusqu'à plus parvenir à démêler sa voix. Comprends qu'trop bien, alors ricane simplement.

-- J'comprends.

L'invitation à pas causer plus qu'ça, pas chercher à remercier à tout prix, quitte à s'confronter à c'qu'on cherche à fuir, a pas besoin d'être remercié par la parole, l'déchiffre dans un regard quoiqu'un peu hagard. Mais le pauvret balbutie des excuses, cherche à s'justifier d'la faiblesse comme si ça empestait la merde, comme si c'la changerait la personne qu'il est, comment Al l'perçoit, idée bien saugrenue. Secoue la tête avec simplicité, l'regard dénué d'tout jugement, irait pas prêcher contre sa propre paroisse, c'est que ça n'aurait aucun sens et la vie fait d'jà pas sens toute seule, y a pas besoin qu'il rajoute son grain d'sel.

-- Mmh mmh.

Alors s'met à l'suivre en silence, parce que l'silence parfois il fait du bien, permet d'remettre ses idées en ordre, pas perdre l'fil d'sa psychée défaillante, d'respirer, toujours respirer. Croisent quelques âmes vagabondes mais pas grand monde en c'milieu d'matinée, marchent tranquillement, l'nez en l'air, s'demande s'il est en train d'sécher ou simplement s'habituer à l'humidité d'la boue, pouffe de rire à sa pensée, jamais meilleur public qu'sois même après tout. S'retrouvent à la cantine bien rapidement, récupère un sandwich au jambon qui contiendra certainement plus d'beurre que d'charcuterie, une tonne d'serviette et pose d'jà tout ça d'vant la dame qui lui lance un r'gard en biais, s'demande vaguement pourquoi ça surprend toujours les gens d'le voir dans d'sale état, hope perhaps? Et lorsqu'Asher dépose aussi son choix, a pas l'temps de sortir de quoi payer qu'Al lui refourgue son doigt tout sale sur les lèvres en collant sa propre carte contre la machine.

-- Shhh! Tu es ma précieuse biche aujourd'hui.

BIIIIIP. Lance une œillade mauvaise à la machine qu'refuse son paiement, les oreilles qui chauffent quand il r'tente mais qu'la saleté fait l'même bruit. Sourit gauchement à la dame, reclaque sa carte comme un forcené, maudit le créateur des cartes bancaires sur 8 générations, nouveau bip sonore, se maudit sur 8 générations d'ses choix pitoyables d'économie, abandonne finalement la guerre perdue dans un reniflement d'désespoir. Puis relève les yeux piteusement vers le brun.  

-- Après si t'insistes qui suis-je pour te ôter ce plaisir hein?

smooth La grimace pleine de haine qui s'affiche lorsque la vulgaire machine accepte le paiement d'son pote, le prend personnellement, trahison d'la boîte en plastique, mériterait d'être pendu par l'écran. Récupère leurs bouffe avec empressement afin de fuir son nouvel ennemi mortel pour ouvrir la marche vers sa caisse qu'est pile à la sortie. Fronce les sourcils, décontenancé, s'souvient absolument pas d'l'avoir garé ici, s'demande si elle a soudainement prit vie et a roulé toute seule pour venir les sauver en sentant la détresse et s'dit que c'est la meilleure réponse possible. Rentre dedans avec lourdeur, l'châssis qui grince bruyamment sous la violence, pat pat le tableau d'bord comme pour la consoler avant d'la forcer à démarrer, l'pot d'échappement qu'émet un POP assourdissant, curiosité qu'il ait pas encore lâché tandis qu'la voiture s'ébranle en mouvement direction la plage certainement vide avec c'temps maussade. perfect. Et enfin seuls, à l'abri, décide qu'le silence a assez tournoyé, lui laisse du répit en r'prenant l'sujet.

-- J'étais complètement paniqué... La première fois qu'c'est arrivé j'veux dire. C'est qu'ça m'a complètement coupé la respiration, ils ont du m'amener chez l'doc les parents. Parce qu'ça choque quand on sait pas c'que c'est.. Quand on s'y attend pas, et on s'y attend jamais bien hein. Mais ça d'vient plus facile, on s'force à penser qu'c'est normal, c'plus facile de vivre avec quelque chose d'normal. On l'considère comme un hoquet, fugace, rien d'bien grave, s'relève comme si d'rien n'était avec la sensation qu'plus rien importe, c'est ça qu'est l'plus bizarre nan? Cette sensation d'avoir perdu alors qu'on l'a évincé.

C'sa manière d'le call out sur l'mensonge de tantôt, en évitant la confrontation, a jamais bien aimé ça d'toute manière, la violence qu'ce soit des mots ou des actes. L'regarde pas non plus, s'souvient qu'ça l'oppressait lui quand il était gamin, l'contact visuel, puis est au volant aussi mais ça c'est une broutille dans sa vie d'conduire, a jamais capté les risque même quand ils l'ont frappé en plein dans les chicots. Puis lui laisse pas l'temps d'répondre à Asher, enchaîne directement sur son prochain fil d'pensé, au risque d'le voir s'évanouir.

-- J'suis comme un vieux bolide, j'suis pas très performant mais j'ai du vécu! Mais j'vais pas t'obliger à parler, ni t'dire quoi faire, après tout on a fait médecine hein... Et on nous l'a bien inculqué à coup d'sabots dans l'crâne qu'tu peux pas aider quelqu'un qui veut pas d'ton aide, bien souvent parce qu'il veut pas r'connaître qu'y a un problème. Seulement... J'veux qu'tu saches qu't'es pas... obligé d'te noyer tout seul, parce qu'à nager à contrecourant comme ça c'tout c'qui va arriver, alors les jours où t'as pas assez d'force... i'm only a phonecall away.

S'rèche sur c'qu'il veut dire, s'comprends plus trop bien et arrive pas à transmettre l'message qu'il cherche. fucking brain S'bats avec des émotions qu'il a jamais aimé, qu'il a enfermé dans un tiroir d'son inconscient pour plus avoir à les r'garder, à laisser Alondra planter des jolies fleurs d'ssus et l'image l'fait respirer, grand expiration, lui tend un p'tit bout d'son âme pour s'excuser d'se mêler de c'qui le regarde pas.

-- J'vais t'faire marrer mais t'sais qu’ma mère m’a claqué la première fois. Que c’est arrivé.
 


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Asher Avery
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(#)  fall in the void (al) Empty22.04.24 10:52



fall in the void
tw: crise d'angoisse, maltraitance infantile
w/ @Alastor Van Der Budenn


Il reste bien silencieux Al. Accueille ses paroles avec un calme qu'il revête à la perfection, lui qu'il a pourtant l'habitude de le voir se perdre dans un flot de paroles philosophiques et un ballet de gestes incertains, mais, toujours sincères. Ses prunelles qui s'accrochent à celles du rescapé, une fraction de secondes volées. Un faible rire aux aires de caresse qui enveloppe le cœur hagard dans un écrin de velours. Ce calme soudain que revête son ami l'apaise. Pas habitué à rencontrer autant de bienveillance lorsqu'il s'excuse, lorsqu'il flanche. Parce qu'un petit soldat de plomb se doit de rester droit. De rester fier. De rester digne. Alors qu'il fouille les iris de son ami à la recherche de l'habituelle étincelle de déception qui pourraient les faire vibrer en pareilles circonstances, il n'y lit, avec surprise, qu'une profonde gentillesse.

C'est en silence qu'ils se rendent à la cafétéria, bien vide pour l'heure. D'un pas calme, peu assuré, soulagé de voir que ses jambes sont encore capables de le porter. Le trajet si familier ne prend que quelques minutes de leur temps et pourtant, il lui semble interminable. Alors que les nuages s'éloignent, le doute et les éternels questionnements s'éveillent dans son esprit. Un instant fugace, pas certain qu'Al ne le remarque, il ouvre et ferme la bouche, tel un poisson sortit de l'eau à la recherche d'air. Le manque de mot pour définir ce qu'il ressent, la guerre qui gronde dans son cœur meurtrit et dans son cerveau ankylosé. Faute de mot et de pensées claires, Asher se contente de respirer. S'accroche à ce mouvement mécanique, trop souvent pris pour acquis, dont il ne comprend la réelle valeur que lorsqu'il est sur le point de manquer d'air la seconde d'avant. Inspirer. Respirer. Le reste, c'est son corps, tel un automatisme parfaitement roué qui suit le mouvement. Ballotté par les vagues, naufragé qui s'échoue sur la plage de son monde à feu et à sang. L'impression que tout lui échappe depuis trop longtemps.

L’arrivée à la cantine l’arrache à ses sordides pensées. Il ne cherche pas réellement à se battre avec Al pour payer lorsque celui-ci exprime son intention de l’inviter. Pas la force. Il se contente de regarder la scène, l’impression d’être détaché de son corps et d’assister, en invité curieux, à sa vie qui défile devant lui. La scène que lui offre son ami et la machine à carte parvient finalement à lui arracher un maigre sourire, qui colore, l’espace fugace d’un instant, ses joues blêmes. Hochant la tête aux paroles du bouclé, il sort sa carte. Conscient qu’un sandwich à deux balles n’est rien contre la main tendue et la voix rassurante de son ami, il se promet de se racheter lorsqu’il en aura l’occasion.

Le silence les accompagne jusqu’à la voiture défoncée d’Alastor. Entrecoupé par une musique forte durant le trajet jusqu’à la plage, Asher se réfugie dans cette bulle protectrice alors qu’il regarde la ville de Miami défiler par la fenêtre, front appuyé contre la vitre. Lorsqu’Al coupe le contact, le brun remarque qu’ils ont atteint leur destination.

Le ciel voilé de nuages gris perle leur offre un abri loin des regards de tous. Les habituels badauds qui foulent les bancs de sables ont préférés se perdre dans les rues de la ville, la plage pour eux. Les pas qui foulent le sable, les fesses qui s'affaissent dans le sable. Sans toucher au sandwich qu'il garde en main, le brun tourne automatiquement toute son attention sur l'océan. Le flux des vagues qui viennent s'échouer sur le sable, roulis réconfortant de l'écume qui lèche la plage, le cri des mouettes et les relents marins finissent d'apaiser le myocarde malmené.

La voix d'Alastor l'arrache à sa contemplation, le ramenant à la réalité. Le regard jusqu'alors fixé à une mouette d'Asher se pose sur ses pieds cachés sous le sable, tel un enfant qui fixe le bout de ses chaussures, incapable de croiser le regard de l'adulte qui le sermonne. Ses paroles n'ont pourtant rien d'un sermon. Tout d'une confession qu'il accueille dans un silence religieux.

Des mots qui pansent les blessures de guerres. Qui mettent des mots sur des peines que jamais il n'a été capable de nommer. Parce qu'il fallait se relever. Rapidement. Énergiquement. Sans être pris dans un instant de faiblesse. Rehausser son masque au sourire poli, malgré le plâtre qui s'effrite et son cœur qui se fend. Enfant laissé à lui-même, forcé de grandir entre les ruines d'une maison qui n'a jamais rien eu d'un foyer. Les paroles de son ami viennent le toucher au plus profond de son être. Réveiller le gosse apeuré qui, des années durant, s'est confronté à un silence plein de ressentiment, empli de déception lorsqu'il se laissait aller à ses émotions. Une larme solitaire, la deuxième de la journée, roule sur sa joue. D'un geste qu'il espère discret, il vient cueillir la perle et essuyer les traces de la tristesse qui l'habite et qu'il tente de dissimuler depuis bien trop d'années.

L’analogie du vieux bolide lui arrache son premier rire. Un rire sincère alors qu’il se tourne vers Alastor et ose enfin le regarder pour la première fois. Sur cette plage, l’impression soudaine de redécouvrir son ami. Puis les traces de rires s’envolent, balayées par le clapotis des vagues lorsque la dernière confession du brun le ramène à ses pires moments. Il l’aimait pas beaucoup lors de leur première rencontre Al. Ressentiment nourri pour le duo chaotique à qui tout semblait sourire alors que lui se cassait le dos, plié sous le poids des responsabilités et du travail acharné qu’il s’obligeait à fournir pour briller plus fort que le soleil, dans l’espoir fou d’être rien que regardé. Son cœur verrouillé s’est ouvert aux boudins. Touché par leur sincérité, leur simplicité. L’amertume s’est transformée en amitié. Jamais pourtant il ne pensait partager autant. L’impression, l’espace d’un instant de se regarder dans la glace.

- Merci.

A court de mot. Pas habitué aux épanchements de sentiment alors que son cœur en dégouline. Il enfouit ses pieds un peu plus profondément dans le sable, relève la tête en fermant les yeux, offrant son visage à la douce brise marine. Inspirer. Expirer. Inspirer. S'exprimer.

- Je devais avoir pas plus de sept ans la première fois que c'est arrivé. J'ai cru que j'allais crever. J'ai… j'ai essayé d'en parler mais ils ont jamais vraiment voulu m'écouter. Alors j'ai appris à faire avec. Il marque une pause, hausse des épaules. Geste bien désinvolte pour la gravité des paroles qu'il prononce. C'est de pire en pire ces derniers temps. J'ai l'impression de plus rien maîtriser.

La voix qu'il tente de maîtriser. En a-t-il seulement déjà parlé rien qu'une fois ? Mettre des mots tout haut sur des maux si profonds le trouble. Pas autant doué qu'il prétend l'être pour tout compartimenter. L'impression de se noyer dans son propre flot de pensées. Les paroles du brun qui éveillent de douloureux souvenirs en lui. Les sévices d'un parent à la brutalité cruelle qui tétanisent. Il aimerait lui dire qu'il comprend. Le prendre dans ses bras. Lui demander si tout ira bien. L'envie profonde d'enlacer les deux gosses délaissés et maltraités qu'ils étaient. Pas encore prêt à s'ouvrir sur le sujet, il se contente de poser un regard empli d'une compassion profonde pour son ami. Je te comprends. Me comprends-tu ?

- Comment t’as fait pour… pour que ça passe ? Pour que ça cesse ?

Bien conscient qu'il n'y a aucun remède miracle, le besoin d'y croire pourtant qui l'habite.  


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Alastor Van Der Budenn
Alastor Van Der Budenn
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ÂGE : Les 25 ans atteint il a envoyé une petite carte pleine d'amour à ceux qui avaient, justement, parié qu'il n'attendrait pas cet âge.
OCCUPATION : Déjà diplômé en médecine, a entamé sa première année de médecine légale en double cursus en première année de danse ; Bosse en parallèle dans un atelier de maintenance et réparation de bateau dès que ses horaires le permettent afin de payer ses dépenses personnelles.
STATUT CIVIL : Mariage raté et oublié à un ami d'enfance toujours pas mis au courant. L'âme qu'a décidé d'en choisir un autre, en plein milieu d'la nuit a inscrit son prénom sur ses lèvres "Percy".
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- Merci.

S'tourne vers lui en plissant l'nez et les yeux, regard d'poulet mal famé qu'il se mange le Asher parce qu'il comprend pas l'bouclé pourquoi il l'remercie. Remercier d'quoi? Il a même pas réussi à payer l'maigre repas. S'laisse tomber comme un tas sur l'sable avec 0 grâce puis entreprend d'retirer ses godasses pleines d'boues pour planter ses petons cassés dans l'sable et dégager les chaussures sur l'côté afin qu'ils aient pas envie d'gerber en mangeant avec cette vision. Les mains occupées à déballer l'dit manger tout en répondant d'un ton désinvolte.

-- J'sais pas pour quoi tu m'remercie exactement?

A beau avoir des éclairs d'génie, s'pare bien souvent d'une incompréhension grotesque des autres, pas élevé comme eux, les pieds souvent dans l'eau plus qu'la terre a jamais bien inculqué leurs mœurs et états d'esprit. Trouve qu'ils s'cassent bien trop l'crâne sur des problèmes qu'ont pas lieu d'être la plupart du temps, qu'ils s'inventent finalement quand l'chemin va tout droit, qu'suffit juste d'enjamber un p'tit ruisseau dont ils ont la frousse, veulent jamais s'mouiller au final.

- Je devais avoir pas plus de sept ans la première fois que c'est arrivé. J'ai cru que j'allais crever. J'ai… j'ai essayé d'en parler mais ils ont jamais vraiment voulu m'écouter. Alors j'ai appris à faire avec.

Relève la tête à ça, la bouche ouverte qu'allait prendre un croc mais qui suspend son mouvement à la vérité qu'éclate enfin dans l'gris d'une plage déserte. Un air d'apocalypse qui les entoure.

C'est de pire en pire ces derniers temps. J'ai l'impression de plus rien maîtriser.

Aurait bien envie d'insulter les fameux "ils" sur plusieurs générations mais s'retient quand le Ash il lui lance un regard qu'en dit bien long sans utiliser forcément d'mots intelligents. Alors croque finalement dans l'sandwich, mache mollement un instant en observant les vagues lécher l'sable par p'tits coups. Préfère réfléchir sans avoir les yeux d'biche qu'lui donne envie d'cramer cette satané ville jusqu'à c'qu'il trouve la source du problème et n'la crame aussi. Parce que tant qu'il y est. Reprend une bouchée quand l'brun décide de s'exprimer à nouveau.

- Comment t’as fait pour… pour que ça passe ? Pour que ça cesse ?

Plisse l'nez à nouveau en machant doucement, avale l'tout et s'tourne enfin vers l'compatriote qu'prend l'eau. Souffle du nez en l'déplissant et s'rapproche de lui afin d'lui agripper l'visage et l'forcer à le poser sur son épaule, faible étreinte qu'il complète en caressent ses cheveux maladroitement, espère l'reposer, donner un peu d'douceur à ses songes du bout des doigts.

-- Pourquoi tu d'vrais maîtriser quelque chose? C'est ça qui t'tue t'as pas encore compris? L'fait d'vouloir tout gérer, j't'ai jamais vu respirer une fois avec toutes les activités qu'tu fiches, pas un pet d'travers, une hygiène irréprochable, on dirait t'as oublié qu't'étais un animal d'base...

S'confond un peu dans ses explications, tente d'lui transmettre c'qu'il a apprit mais s'en souvient qu'à moitié, a passé sa vie a tenté d'oublier alors quand faut s'en souvenir c'pas l'plus fun à faire. Certainement qu'c'est pour ça aussi qu'il sert un peu plus l'ami contre lui, parce qu'il a lui aussi b'soin d's'ancrer un peu pour pas s'noyer dans un souvenir d'yeux bleus glacés qu'lui ont tant brisé l'cœur qu'il s'en est jamais réellement r'mit, continu à battre faiblement d'peur de déranger qui que ce soit.

-- J'ai tué la source du problème... J'pourrais pas t'dire à quel moment exactement, j'crois qu'je me suis brisé un peu, à trop attendre, et c'tait même pas la première fois, j'avais craqué avant mais j'saurais pas pourquoi celle-ci... Celle-ci j'ai compris qu'si c'était ça ma vie j'en voulais pas... Alors restait plus qu'la mort et j'voulais pas crever, personne veut crever... Dans la nuit j'ai enterré cette partie d'moi, ces souv'nirs là, cet autre moi dont j'voulais plus, et avec j'ai du enterré beaucoup d'autres trucs, parce que ça vient jamais tout seul... Y a jamais que c'qui te plaît pas qu'tu dois abandonner. Et tu l'fais dans l'fond d'ta pyschée, dans l'jardin arrière qu'tu cloture pour plus jamais l'regarder, d'peur d'douter d'ce que t'as fais, d'peur d'déterrer l'cauchemar alors ça l'herbe pousse, les mauvaises surtout, l'jardin d'vient une jungle pas super belle mais un jour j'me suis réveillé et en r'gardant par la f'nêtre j'ai vu qu'Al elle dansait dans c'jardin, qu'sans m'en rendre compte elle avait commencé à désherber, qu'mon papito avait tondu la p'louse, qu'mon père avait planté des fleurs... Tu t'en débarrasseras jamais.. ma tombe elle est toujours là... mais elle est belle, et quand j'la regarde j'pense plus à c'que j'ai perdu mais c'que j'ai réussi à gagner. T'comprends?

Parce que ça fait beaucoup d'sens dans son esprit, tourne finalement l'visage vers son ami dont il voit pas bien l'sien puisqu'il l'oblige à avoir sa tête sur son épaule, alors continu d'lui caresser distraitement les cheveux en chopant son téléphone, remarque qu'il est pété, s'remémore plus de comment ni quand... oh well.

-- D'Egerton.. C'le nom qu'y a sur ma tombe. C'le nom qu'je portais avant d'le lâcher. La question c'toi? T'veux tuer quoi?


You get angry at all of my honesty, you know I try, but I don't do too well with apologies.



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