all the stars are closer (jordy)

This may be the night that
my dreams might let me know
( jordy & percy )

DEBUT AVRIL
- OUTFIT -

Il ne fallu pas longtemps pour que tu la rejoignes. Non par facilité mais par spontanéité déconcertante. Certainement la première fois que tu te réjouis de rejoindre une fille. Tu la connais bien de Nisa. Pas suffisamment non plus pour être persuadé d'atomes crochus entre vous deux. Mais suffisamment pour savoir que tu n'es pas indifférent à son doux charme.
Tes yeux qui défilent sur les différentes bouteilles. Du blanc. Qu’elle a souligné dans vos échanges. T’as toujours entendu ton père parler des vins français, alors tu cherches l’étiquette que tu comprends le moins, malgré une enfance passée sur des bancs d’une école franco-américaine. Une langue qui te fait grincer des dents. Mais dont ce soir t’espère qu’elle fera délier les langues. Pas tant l’impatience qui te gagne. Plutôt l’envie certaine de la découvrir, elle et cette tendresse qui se dégage rapidement de ses messages. D’une poigne ferme tu te saisis de deux bouteilles, un moelleux et un sec. Trop incertain. Tu les plonges dans un sac en paille qui comporte déjà une longue fouta tunisienne ramenée d’un voyage. T’achètes au passage deux verres sur pied. Soucieux du détail, de bien faire. Rare fois où tu prêtes autant d’attention à une rencontre. Pas vraiment un date. Pas vraiment d’objectif final. “Hâte de voir ta bouille” que tu lui envoies machinalement en tenant d’une main les verres et de l’autre ton portable.

Le corps allongé sur le sable. T’avais pas vraiment la meilleure allure pour un date en réalité. Ton corps encore mouillé par la session de surf. La combinaison séchant au soleil sur une planche pleine de sable. T’as décidé de porter les vêtements les plus larges possibles afin de te faciliter la tâche. T’aurais préféré enfiler une chemise plus raffinée, un pantalon qui laisse apercevoir tes muscles. A la place, tu te retrouves avec un pantalon destructuré et un haut doté d’un motif improbable. Les mains croisées derrière la tête à observer le ciel encore ensoleillé. T’attends plusieurs minutes dans cette position. C’est seulement lorsque t’entends ton portable vibrer que tu sors de ce songe éveillé. Le corps qui se retourne sur le côté, qui ne regarde même pas la notification mais les alentours. Avant de l’apercevoir. Ses cheveux blonds volant légèrement au gré de la brise. Tu souris immédiatement. “Angel, knew you were special from the moment I saw you” tes paupières qui frétillent. Tu te lèves brusquement, en t’approchant d’elle. “Jordy ?” que tu prononces fortement pour qu’elle t’entende. Et tes bras qui s’ouvrent immédiatement pour l’entourer afin de la saluer. Tu ne peux supprimer ce sourire de tes lèvres. Douceur que tu attendais depuis tes vaines prières. “J’espères t’as pas trop galérer à me trouver…” tu parles avec une légère moue. Manière de t’excuser du peu de précisions apportées dans tes messages quand au lieu du rendez-vous.

Ainsi donc, Jordy était de retour sur les app de rencontres. Était-ce une bonne chose? Une fausse bonne idée comme dirait l'autre? Nul ne saurait dire. Mais pour l'instant, c'est ce dont Jordy avait besoin. Elle qui sortait de relations toxiques, des amours malsains (si on peut appeler cela amour...) Disons que dans sa petite jeunesse, Jordy avait vécu beaucoup d'histories mais elles ne s'étaient jamais bien terminé. Chaque fois, elle disait que c'était la faute de l'autre, mais au fond c'est aussi car elle fuyait, dès qu'un petit truc l'énervait. Ou alors la personne trouvait Jordy trop intense. La jeune fille n'a été amoureuse qu'une seule fois. Peut-être deux. Et le coeur brisé, cela va de soi. Depuis, elle s'était promis de faire attention. Dès les premiers papillons, c'est la fin. Et si par chance, un jour elle tombait follement amoureuse. Qu'elle trouverait la bonne personne, bah tant mieux. Pendant ce temps, elle continuait de faire des rencontres.

Ainsi donc, après avoir parlé quelques jours avec Percy, un grand ami de Nisa, le feeling passait bien. Il était sympa, et la conversation était fluide. Et puis il faut dire qu'il était plutôt canon. Ils se connaissaient déjà un peu, donc la glace était brisé. Percy l'attendait pour un pique nique. Jordy était passé acheter des poke bowl, et un plateau de fruit pour dessert. La température était parfaite. Avec ce soleil, c'était parfait pour la cami fleurie rouge et ses mini short en jean. En dessous, elle avait son maillot, au cas où. Il lui avait texté l'endroit, l'heure du rendez-vous. De base elle aimait être à l'avance, mais après plusieurs minutes à le chercher, elle commençait à se demander si elle était au bon endroit. Sur la plage, qui était déjà bondé de gens, elle fit des allers retour, à la recherche du jeune homme. Enfin, elle le reconnut, installé un peu plus loin, il était là, couché sur le dos à observer le ciel. Mignon à souhait, qu'elle se dit. Jordy rajusta sa cami, replaçant ensuite ses cheveux, et s'approcha. Lui se lèva, l'accueillant d'un de ces sourires à faire fondre, il l'enlaça. "T'inquiètes, j'étais à deux doigts d'appeler 911, alerte au canon percy" Bien sûr, elle rigolait. "comment tu vas?" elle demanda, tout sourires. "J'ai apporté des poke bowl, je me suis dit que c'est parfait pour un pique nique." Dans le panier, les poke, les ustensiles, les serviettes en coton pris chez sa mère. Elle était tellement nerveuse, et pourtant ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait.

@Percy Haynes-Grayson

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( jordy & percy )

Ton regard qui passe de haut en bas, peut-être pas de manière bien discrète. Mais tu n'arrives pas à t'empêcher d’observer ces formes, ce corps si svelte. T’avais jamais fait trop attention jusqu’à aujourd’hui. Parce que zieuter une amie de Nisa c’est signer son arrêt de mort. Sans le regard de votre amie commune, enfin tu te laisses porter par une autre vision. Celle d’une Jordy qui peut foncièrement te plaire. "T'inquiètes, j'étais à deux doigts d'appeler 911, alerte au canon percy" Tu lui lances un clin d’oeil, appréciant sa répartie. Tu mélanges ton rire au sien quand tu réponds “Mais du coup t’es ma sauveuse ?” Lorsque tes bras enfin se détachent d’elle, tu proposes ces bras libres pour récupérer un plateau rempli de fruits divers. "comment tu vas?" Tu hausse les épaules réfléchissant à la journée que tu as eu. “Ennuyante à souhait… J’suis allé surfer histoire de rajouter un peu de peps” tu commences à répondre, et puis, d’un sourire taquin tu poursuis le charme qu’elle a entamé entre vous “Mais bien sûr, c’est toi l’épice de ma journée” référence à la fois à la ressource rare d’une oeuvre fictionnelle et à la fois pour ce plaisir gustatif qui hérisse les sens. Lorsque vous arrivez près du coin que t’avais commencé à installer, tu poses son plateau sur la fouta. “Et toi alors ?” rare sont les fois où tu te soucies vraiment d’une personne que tu ne connais pas. Pas trop d’intérêt à connaître la journée d’une personne qui ne fait pas partie de ta vie. Mais là, sous les yeux tendres de Jordy, t’as envie de savoir bien plus que sa journée. Tu veux connaître ses plaisirs coupables, ce qui lui permet de se décontracter après une journée chargée ou encore ce qui l’a fait rire à en pleurer. Mais patient, tu gardes une voix calme et contrôlée. "J'ai apporté des poke bowl, je me suis dit que c'est parfait pour un pique nique." S’il n’y avait que ça qui semble parfait, que tu te dis dans un coin de ton esprit. Mais tu ne réponds que d’un sourire satisfait. “Ça fait une éternité que j’en ai pas mangé ! T’as bien fait !” Quand tu t’assois sur le sable, tu penses déjà aux morceaux de mangue qui couleront sous ta langue. Si le poke bowl n’est pas ton plat préféré, n’empêche que tu n’aurais pas trouvé mieux pour un pique-nique et qu’elle a eu tout à fait juste. Pour continuer les présentations, tu sors les deux bouteilles. La moue un peu gêné de n’avoir su faire un choix tu lui expliques “J’suis parti sur du blanc du coup vu que ça a l’air notre point commun” un léger rire complice “mais je m’y connais rien donc j’ai pris deux vins français mais… y’a un sec et un moelleux” Tu montres les étiquettes en français que tu ne comprends guère et dont t’as dû utiliser une application pour déchiffrer. Plus facile de commander que de faire ses courses soi-même, m’enfin. “On commence par le moelleux ?” Tu proposes en sortant du sac deux verres à pied. Tu remarques au même moment son sens du détail en visualisant les ustensiles et les serviettes. Puis, en attente de sa réponse, tu ne décroches tes yeux des siens. Tu remarques le bleu dans lequel tu commences à te perdre. T’as toujours adoré les personnes aux yeux bleus. L’impression de plonger dans un océan apaisant, de nager entre des vagues rassurantes. Ces détails, chez elle, viennent petit à petit confirmer l’attirance à son égard.

Elle ne savait pas ce qui la rendait autant nerveuse. De base, Jordy était quelqu'un de confiant, qui n'avait pas peur, fonçeuse même. Ce n'était malgré tout pas son premier rencard. Et surtout, elle le connaissait déjà. Elle savait à quoi il ressemblait, elle lui avait déjà parlé en vrai. Et c'était le meilleur ami de Nisa. En fait c'était surtout ça qui l'angoissait. Beaucoup de choses se bousculaient dans sa tête. Était-ce une bonne idée? Et si ça fonctionnait? Et si elle bousillait tout? Et si elle en finissait le coeur brisé? Disons que par le passé, Jordy n'avait pas eu de chances. Elle avait collectionné les déceptions amoureuses. Et même si elle disait à tout le monde que ça lui faisait rien, il lui était arrivé de finir en boule dans sa chambre, à manger de la crème glacé et regarder des films. C'était parfois pathétique à voir. La pauvre. Non, elle devait partir sur une note positive. Si c'était pour aboutir à quelque chose, c'était tant mieux. Percy et elle se parlaient depuis plusieurs jours et les deux semblaient bien intéressé. Alors, il fallait le voir de ce côté.

Malgré sa nervosité, elle était fière d'être capable de le camoufler. Marchant en sa direction, le fixant avec ses yeux, un petit sourire en coin. Allez, la visualisation positive : ce sera une belle soirée. Et qui sait, le début d'une belle histoire? "Sauveuse? ouais ça me plairait bien." dit-elle, amusée. Ils étaient maintenant côte à côte, ils marchaient tranquillement, probablement vers l'endroit où Percy était installé. Elle lui demanda comment était sa journée. De ce qu'il disait, il avait passé une journée ennuyante, et pourtant il était allé surfé. Alors qu'elle se disait qu'il fallait bien qu'elle essaie un jour, Percy ajouta qu'elle était l'épice de sa journée. Cela la fit rougir et pourtant, elle ne connaissait pas ce terme. Ce devait être un compliment, enfin elle l'espérait. "J'espère ne pas te décevoir alors." elle regardait timidement par terre. Qu'est-ce qui lui arrivait, être autant timide et nerveuse, ça ne lui ressemblait pas. On se ressaisit un peu, Jordy! "Moi, je suis allée faire quelques courses, j'ai aussi commencé à bosser sur un projet pour l'école, ah et j'ai fait un peu le ménage." Ce n'était vraiment pas aussi palpitant que sa journée, mais bon. Ils arrivent enfin sur la couverture qu'a installé Percy, elle enlève ses sandales, et s'assied. Elle sort du panier les ustensiles et les serviettes. Percy semble content qu'elle ait apporté des poke bowl. "J'aurais pu les faire maison, mais je manquais de temps aujourd'hui. Contente que tu aimes ça." Elle lui avait demandé par sms s'il avait des allergies, mais elle aurait du lui demander ses préférences. Percy avait apporté deux vins. Un sec, un moelleux. À vrai dire, Jordy aimait le vin, mais elle n'était pas sommelière. Elle s'y connaissait donc très peu. Il proposa de commencer avec le moelleux. "Ça semble un bon choix. De toute façon, je bois ce qu'on me sert!" elle lui répondit avec un sourire, et alors qu'il la fixait dans les yeux, Jordy sentait que son coeur battait de plus en plus vite. Le temps semblait s'arrêter, mais peut-être que c'était dans sa tête. Jordy le laissa servir leurs verres et elle proposa un toast. "À cette soirée." et elle prit une gorgée, peut-être qu'un peu d'alcool lui donnerait plus de courage, d'assurance.

@Percy Haynes-Grayson

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( jordy & percy )

“J'espère ne pas te décevoir alors.” Tu secoues la tête de gauche à droite. Comment pourrait-elle ? Tu ne t’attends à rien, déjà parce que tu as toujours eu peur dans les relations de te faire de faux espoirs. Mais surtout, tu ne vois pas en quoi, cette douceur incarnée par Jordy, pourrait engendrer une déception, bien au contraire. D’un geste affectueux, tu viens glisser ton index sous son menton pour relever ce visage timide. “Dis pas de bêtises” et un baiser que tu déposes sur ses tempes. Tu brises au plus vite une barrière en lui livrant cette marque d’affection. La rassurer à la fois par les mots et par le toucher. “Moi, je suis allée faire quelques courses, j'ai aussi commencé à bosser sur un projet pour l'école, ah et j'ai fait un peu le ménage.” Tu lèves un sourcil face à sa journée bien plus productive que la tienne. Une moue saluant ta surprise face à une Jordy bien occupée. “C’est quoi ce projet ? D’ailleurs, tu ne m’as pas dis, je crois, mais tu étudies quoi déjà ?” tu te souviens d’une discussion autour de médias entre Jordy et Nisa, sans arriver à savoir si c’en est une occupation. Alors, tu demandes, foncièrement intéressé par ce qui peut animer la jeune femme. Tes études n’en disent pas long sur toi. Que tu es davantage à l’aise avec des chiffres plutôt qu’avec les humains ? Que tu préfères être à un bureau plutôt qu’en extérieur ? Or ta sociabilité et ton besoin d’être entouré viennent contrecarrer cette image, et ce travail sédentaire semble en contradiction avec un rythme de vie dynamique. Curieux de savoir si son orientation vient souligner des traits chez elle. “Et bravo pour le ménage Cendrillon” tu la salues sincèrement. T’es incapable de ton côté de toucher à un balai quand bien même tu es maniaque. Tu préfères encore mieux attendre la venue d’une agent d’entretien (oui tu as embauché une agente pour une chambre de dortoir… qui vient deux fois par semaine), plutôt que fournir le moindre effort à ce niveau-là. Paresse quand tu nous tiens, ou mépris de ces tâches ?
Tu l'observes s’installer, un sourire léger qui anime ton visage. “J'aurais pu les faire maison, mais je manquais de temps aujourd'hui. Contente que tu aimes ça.” Un sourcil se lève de surprise. “Oh, tu cuisines ? T'aimes cuisiner quoi habituellement ?” Parce que si tu ne supportes pas l'entretien de la maison, les préparations culinaires sont un hobby que t'espère développer à l’avenir. Jouer avec les arômes, contrôler la cuisson, ajouter de la patience et du désir dans les plats. “J’avoue que je suis déçu, j’suis persuadé que les tiens sont meilleurs…” t’affiches un visage faussement déçu, un brin taquin, tu glisses un compliment par cette maladroite moquerie. Tu attrapes rapidement deux verres que tu lui tends afin de te saisir d’une des bouteilles. “Ça semble un bon choix. De toute façon, je bois ce qu'on me sert!” Tu ris à cette information. “Bon public tu es ? Parfait !” Une partie de ton esprit t’imagine déjà avec elle, tester différentes bouteilles dans les restaurants de Miami. Tu la vois témoigner de ses goûts, de ses préférences. Cette image vient chatouiller un cœur endormi. Et tu te demandes par quel moyen elle réussit à te faire ressentir de telles émotions. Une fois la bouteille débouchonnée, tu verses un peu du vin dans chacun des verres. “À cette soirée.” tu trinques en plongeant ton regard dans le sien. Ne pas croiser les yeux serait un signe de malheur non ? “A nous” que t’oses répondre, un brin charmeur. Puis t'amènes la coupe à tes lèvres, ne la quittant pas du regard. “Hm… il est super sucré, pardon” tu lâches un rire, pas certain d’avoir fait le choix le plus sophistiqué en matière de boisson. Si cela ne t’empêche pas de prendre une deuxième gorgée, tu culpabilises face à ce choix pas totalement satisfaisant

Peut-être que c'est parce qu'elle le connait que Jordy se met autant de pression. Qu'elle veut que ça fonctionne. Parce qu'elle voit toutes ses amies en couple, vivre la belle vie. Qu'elle les jalouse un peu. Pourtant, Jordy elle apprécie sa vie de célibataire. Avec l'école, son job étudiant, elle n'a plus trop le temps pour sa vie personnelle. Donc avoir un petit ami, ce serait peut-être trop? Bon, après elle avait tout à fait le droit d'avoir des petits rendez-vous ici et là. Elle faisait rien de mal. Jordy devait simplement ne pas trop se projeter, éviter les déceptions. "J'étudie en journalisme, j'ai aussi des cours en relation publique, politique. Et toi?" C'est vrai que dans leurs conversations, ils n'avaient même pas parlé de leurs études, ce qui faisait une grande partie de Jordy. Qui adorait ses études, y consacrait tout son temps ou presque. Percy la félicitait pour le ménage, et l'avait même appelé Cendrillon. Ce qui fit sourire la jeune fille. "C'est drôle, que tu dises ça. Mon père m'appelait toujours ainsi quand j'étais petite. J'adorais passer le balai, laver les planchers de ma chambre. Par contre, je n'étais pas blonde comme elle. Brunette au naturel." Cela lui rappelait des souvenirs. Même lorsque ses parents se disputaient, elle avait des bons moments. Surtout avec son père. Une vraie fille à papa, elle était.

"Ce que j'aime cuisiner? j'adore cuisiner des soupes, faire mon propre bouillon avec les retailles de légumes, j'aime aussi faire des sauces, des pâtes maison. J'aime aussi faire des desserts, la tarte au citron ma spécialité." Percy lui avait demandé ce qu'elle aimait le plus cuisiner. Il y avait tellement de choses. Dans une autre vie, Jordy s'était vue devenir cuisinière. Mais elle avait vu dans un documentaire que c'était un métier très difficile. Le salaire n'était pas toujours très intéressant, et puis les horaires de nuit, ça l'intéressait moins. Bien sûr qu'en étant journaliste, ou reporter elle allait sans doute faire beaucoup d'heures et avoir envie de faire des recherches jusqu'au bout de la nuit, mais ce n'était pas la même chose. Elle préférait garder la cuisine comme une passion. "Peut-être une autre fois, je te ferai goûter. Ou tu choisis une recette et je la fais!" Percy avait servi deux verres de vin blanc. Les deux se regardant pendant la première gorgée. Percy s'excusa car le vin était plutôt sucré. "Oh, j'aime beaucoup le petit côté sucré!" Jordy voulait le rassurer, car il semblait déçu de son choix. N'étant pas difficile au niveau d'alcool, elle prenait vraiment ce qu'on lui offrait. "C'est vraiment une belle journée, et puis le soleil qui va se coucher bientôt ce sera magnifique." Bon, parler de météo, on passera, se disait Jordy.

@Percy Haynes-Grayson

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( jordy & percy )

Tu l’observes, curieux de ses réactions, sa manière de sourire à des souvenirs que tu ne connais pas d’elle. “J'étudie en journalisme, j'ai aussi des cours en relation publique, politique. Et toi?” Tu ne sais pas pourquoi tu l’aurais davantage vue dans des métiers artistiques. Tu la penses passionnée et de ses doigts fins, tu la verrais presque dans des travaux manuels. Alors, tu te surprends à être si à côté de la réalité. “Bon courage à l’avenir, ça ne doit pas être de tout repos les relations publiques” tu commences en pensant à ta mère, avocat pour des entreprises, et gérant bien plus qu’elle n’aimerait l’image, les conflits de ses clients. “Mes parents ont engagé des chargés en relations publiques pour leur cabinet, c’est un boulot monstre entre diplomatie, stratégies… J'suis impressionné” tu pars un peu loin dans tes idées, en te souvenant du nombre de fois où t'aurait toi-même pu faire défaut au cabinet face à tes actions et qui ont été rattrapées par un travail monstre de ces responsables communication. Tu en as quasiment oublié la partie journalisme de Jordy, mais il te semble évident qu’elle excelle à ce niveau-là. Sa douceur charmant même les plus craintifs. “J’suis dans la finance. La gestion d’actifs, investir, c’est ce qui me stimule le plus.” Tu lui racontes, avec un soupçon de crainte de perdre son intérêt à l’annonce de ce qui te passionne professionnellement alors, tu tentes de te rattraper avec des informations peut-être plus croustillantes. “J’aimerai trouver un stage à Londres l’année prochaine, à la Bourse ou en entreprise… Je ne sais pas trop encore.” Tu penses déjà au fait que vous êtes en avril et que tu devrais te montrer plus déterminé si tu veux décrocher ce stage. Aucun cv n’a été envoyé alors que tu sais à quel point la concurrence est rude. Mais encore une fois, la paresse qui prend le dessus.
“C'est drôle, que tu dises ça. Mon père m'appelait toujours ainsi quand j'étais petite. J'adorais passer le balai, laver les planchers de ma chambre. Par contre, je n'étais pas blonde comme elle. Brunette au naturel.” Tu ris à l’information, répondant au tac-o-tac. “J’espère qu’il n’y a que ça qui te fait penser à ton père, non que ça me gênerait d’être ton daddy” tu lui lances un clin d’œil un peu trop charmeur, faisant référence à ce qu’il pourrait se passer au lit avec elle. Pas bien sûr que le charme opère quand dans la même phrase tu parles de son père. Alors t’enchaîne sur le reste, tes doigts venant se glisser dans sa chevelure à la recherche de racines foncées. “Ça te va bien le blond, avec le soleil… ça met en valeur tes yeux bleus” et alors que ta main s’attarde dans ses cheveux, tu oses plonger ton regard un peu plus longtemps dans le sien. Une nouvelle fois, tu tentes une approche tactile, ne serait-ce parce que tu n’arrives à te tenir éloigné d’elle bien longtemps. T’évites cependant de descendre tes iris en direction de ses lèvres car tu sais déjà à quel point tu serais capable de perdre le fil de la conversation. Surtout quand elle enchaîne “Ce que j'aime cuisiner? j'adore cuisiner des soupes, faire mon propre bouillon avec les retailles de légumes, j'aime aussi faire des sauces, des pâtes maison. J'aime aussi faire des desserts, la tarte au citron ma spécialité.” tes papilles qui commencent à frétiller. C’est-à-dire qu’elle sait mettre l’eau à la bouche en évoquant toutes ses spécialités plus tentatrices les unes que les autres. Puis t’es admiratif face à cette faculté à cuisiner autant des plats salés qu’effectuer de la pâtisserie. Certainement ce dernier point qui accroît le plus ton émerveillement. “Peut-être une autre fois, je te ferai goûter. Ou tu choisis une recette et je la fais!” Un large sourire satisfait, presque enfantin à entendre sa proposition. Qui refuserait de goûter à son bouillon ou à sa tarte au citron ? Sûrement pas toi. “Tu pourrais pas me rendre plus heureux ! Après je peux te proposer mon aide, on peut cuisiner ensemble… même si je suis pas sûr d’être ton meilleur commis” et t’apprécies ce désir de la voir à nouveau, qui s’incarne par cette invitation alléchante. Ton esprit qui se voit chez elle, à l’observer à l'œuvre.
Tu reviens à la réalité lorsqu’elle répond les lèvres humidifiées de vin “Oh, j'aime beaucoup le petit côté sucré!” Tu lui lances alors un regard compatissant, la remerciant pour cette remarque. Si tu ne sais pas le degré d’honnêteté de sa réponse, t’apprécies du moins ne pas voir de moue dégoûtée par le choix. Et sans aucune transition, tu continues tes disquettes maladroites. “Tu aimes le sucré Jordy ?” Un sourcil levé suivi d’un regard qui tente de se montrer séducteur. “Alors si tu es comme Winny avec le miel, je me trouve un parfum sucré la prochaine fois” tu ne continues pas le reste de ta réflexion par crainte de paraître davantage beauf que séduisant. Et tu crains un peu, cette fois-ci que cette mauvaise approche ne la séduise. Donc tu te ravises en buvant à nouveau dans ton verre, approchant déjà le fond. Si elle doit certainement connaître ton penchant pour les soirées et l’alcool à profusion par le biais de Nisa, tu serres la mâchoire en te disant que ce n’est pas forcément la meilleure vision à donner en date. Alors, tu poses ton verre pour éviter une nouvelle tentation. “C'est vraiment une belle journée, et puis le soleil qui va se coucher bientôt ce sera magnifique.” Un rire que tu n’arrives pas à contrôler de suite. Tu te serais attendu à tout sauf à une réflexion sur la météo favorable. Les yeux mouillés d’un rire qui se calme petit à petit, tu lui réponds “Tu vas bientôt te coucher ? À moins qu’on ne parle pas du même soleil” Ok, les disquettes faut arrêter. Mais visiblement t’es sur une chute libre complète quand tu penses à un meme qui te tient sûrement trop à cœur “La vue est plus belle d’ici” et quitte à être encore plus gênant, tu ne la lâches pas du regard, lui faisant comprendre qu’elle est ton meilleur paysage. Manière maladroite que tu as de ne pas parler de météo. Alors que tu cherches à te montrer sérieux dans cet enchaînement de mauvaises disquettes, tu reprends ton verre laissé seulement, il y a quelques secondes pour te donner du courage dans une drague que tu ne maîtrises pas. Et déjà, la coupe est vide.

Cela faisait quelques minutes que la date était commencé, et Jordy se demandait si au fil du temps elle aurait moins le trac. C'est la petite nervosité du début. Elle espérait vraiment que Percy n'allait pas se rendre compte. Jordy détestait montrer sa vulnérabilité. Elle qui était normalement sûre d'elle, c'était tout le contraire à ce moment-ci. Ils en étaient à leurs début, apprendre à se connaitre, les petits papillons, le jeu de flirt. Plus elle le regardait, plus elle était à l'aise. Il n'était pas désagréable à regarder, et puis il était d'un calme qui lui faisait du bien. Percy l'écoutait parler, et il semblait réellement là, à l'écouter, et non dans ses pensées. Chose que Jordy avait remarqué dans les dernières fois qu'elle avait eu des rencards, les mecs qui fixe sont décolleté, semblent seulement l'avoir dans leur lit pour après ne plus la rappeler. Jordy sentait que c'était différent avec Percy. "Disons que j'aime bien les défis... comme tu dis un boulot monstre, mais ça me fait pas peur." elle avait un bon coeur, mais elle était surtout très déterminée. De plus, son enseignant dans la dernière année l'avait convaincu qu'elle avait fait le bon choix de cours. Elle prit une autre gorgée, sans lâcher le regard de Percy pendant qu'il lui parlait. "Oh, les finances c'est intéressant. Je ne me vois pas du tout là-dedans, mais c'est important de s'y intéresser parfois, de comprendre où va notre argent. Mon père me parle de l'importance d'investir dès notre plus jeune âge. Bien sûr j'écoute ses conseils." Elle ne voulait pas dire qu'elle était une fille à papa, mais c'était tout comme.

Soudain, il faisait chaud, alors qu'ils parlaient de sa chevelure, il avait sa main dans ses bouclettes, lui frôlant la joue, la nuque. Elle eut un frisson. Ce petit rapprochement la fit rougir, mais lui donna envie de plus. "Merci..." lanca-t-elle timidement. Le sujet varia vers la cuisine, Percy lui proposant son aide si jamais elle cuisinait un autre plat pour lui. "C'est gentil mais en général en cuisine je préfère être seule, ne pas avoir personne dans les pattes. Mais ne le prend pas mal. J'ai toujours été comme ça..." Jordy ne pourrait jamais travailler en restauration. Elle deviendrait folle. Percy, elle le trouvait marrant. Dans sa maladresse, alors qu'il tentait de la draguer. Cela fonctionnait, elle devait l'avouer. Il était mignon. "Un parfum sucré, dis-tu? oui je suis partante!" Sans s'en rendre compte, elle ne ressentait plus la petite boule de stress. C'était agréable, en sa présence. La conversation tombait sur le coucher du soleil, et Percy lui fit comprendre qu'elle était la plus belle vue. "Tu vas me faire rougir, Percy." Après avoir terminé son verre, elle s'était rapproché pour se resservir. Jordy n'était pas contre un petit baiser, mais elle allait le laisser faire le premier pas.

@Percy Haynes-Grayson

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( jordy & percy )

A l’écoute de son appréciation des défis, un pic de curiosité émane de toi. Parce que tu t’trouves que ça a toujours plus de charme une personne qui ne baisse pas les bras, qui est prête à surmonter les obstacles. Surtout dans l’cas d’une passion qui semble animer la blonde. “Vous êtes faîtes pour cela alors Madame” tu réponds d’un air séducteur, t’perds pas un moment pour la charmer. Non pas parce que tu rêves d’l’avoir dans ton lit ce soir. Parce que c’est pas l’genre de fille qui cherche ça, du moins de ce que tu connais d’elle des propos d’Nisa. Elle mérite une attention particulière auquelle t’as concédé avec joie aux premiers messages échangés sur Tinder. Tes phrases d’séduction qui peuvent être lourdes aux yeux des autres qui révèlent simplement un souci d’montrer à Jordy qu’elle te plaît. Tu lui lances tous les signaux possibles pour qu’elle ne doute pas du plaisir qu’t’as à être à ses côtés. “T’as bien raison de l’écouter. Aujourd’hui c’est un peu impossible d’s’enrichir uniquement par un salaire, la finance a pris trop de place dans nos sociétés pour ne pas essayer d’en profiter” tu lâches cette affirmation avec assurance, soulignant la raison pour laquelle tu aimes tant ta filière. T'immiscer dans les rouages d’une filière d’requin qui dépouille autant qu’elle capitalise. “T’as commencé du coup à investir ? Si jamais t’as besoin d’moi.”

“Oh non j’le prends pas mal ! J’peux comprendre, quand t’es concentré sur ce que tu fais t’as pas envie d’être dérangé. Et encore plus dans la cuisine, c’est bien de contrôler de A à Z la confection du plat” Tu hoches la tête vers la droite pour montrer que tu la comprends. “Je ferai mon pacha à attendre” tu réponds en rigolant, concluant la proposition pour une solution plus humoristique que réaliste. A coup sûr tu trouveras un moyen de la remercier de ce geste, s’il se fait un jour.
A son intonation, tu réponds rapidement qu’ton parfum risque de changer dans les prochains jours, juste pour être certain qu’elle prenne plaisir à t’sentir près d’elle. Et tes phrases de séduction qui s’accumulaient, venant attester ton attirance envers elle. L’évocation de ses rougeurs qui t’rassure. “Tant mieux, c’est ce que je cherche à faire” Lorsque tu la vois se resservir, tu tends ton verre à elle. Tu ne viendras pourtant pas déposer le verre à tes lèvres de suite, préférant profiter de l’instant à ses côtés. “Ça me fait plaisir de passer ce moment avec toi” tu lui tends une perche. Si elle la saisit, tu sais que tu feras le premier pas, si ce n’est pas l’cas tu ne veux pas forcer ou la mettre mal à l’aise. T’viens simplement saisir son petit doigt avec le sien, te lier un peu à elle dans une tendresse. Tu la regardes d’un sourire un peu timide, l’envie de faire les choses bien, qu’elle ne pense pas à toi le ventre noué d’déceptions et d’blessures. Tu lâches un moment son regard pour venir poser tes yeux sur l’soleil qui commence à prendre des teintes orangées. T’apprécies toujours autant observer cette étoile effectuer des miracles d’couleurs dans les paysages. Ton pouce désormais qui vient caresser la paume de Jordy dans un élan d’courage, et déjà ce contact, qui te semble suffisant pour votre rendez-vous. La douceur qui émane d’elle que tu veux transmettre en retour. “C’est magnifique en effet” tu reprends ses anciennes paroles, répondant de son constat : la journée est belle.
Et puis dans cet instant un peu magique qui annonce le couché d’soleil tu lui proposes. “T’veux aller surfer ?” Tu désignes la planche de surf derrière toi. “J’peux t’apprendre si tu veux, les vagues sont un peu plus calmes” l’eau est chaude, les couleurs sont magnifiques, et tu t’dis que si tu lui proposes pas, tu regretteras de ne pas avoir essayé d’lui proposer ce qui constitue à tes yeux plus qu’un baiser : créer des souvenirs à ses côtés.

Dans leurs conversations, ils n'avaient pas vraiment parlé de ce qu'ils faisaient dans la vie. Bon, pour Jordy à part les études il n'y avait rien de très intéressant. La petite jeunesse, quoi. Percy semblait bien intéressé, l'écoutait et lui répondait. Il y avait toujours ce petit côté flirt chez Percy, qui la faisait bien sourire. C'était dans sa voix, peut-être, ou alors la façon de la regarder? "Oui c'est ça. Le genre de conseils qui me seront très utiles pour le restant de ma vie. Je met seulement de l'argent de côté, mais je n'investis pas ailleurs. Peut-être quand j'aurai suffisamment les fonds je pourrais m'acheter un condo, voir une maison. Bon c'est dans plusieurs années, mais il faut y penser déjà. Si j'ai des questions, je n'hésiterai pas. Et toi, j'imagine que tu as déjà plusieurs investissements?" Ils n'avaient pas du tout le même mode de vie, et elle ne s'y connaissait que très peu en finances. Mais Percy était tellement intéressant, et beau à écouter, que ça lui faisait plaisir d'en apprendre plus.

Malgré tout ce stress, Jordy avait l'impression de gérer. Et pour cela, elle se félicitait. Il fallait s'encourager, après tout. Elle n'avait dit aucune bêtise, elle ne suait pas trop, ses cheveux semblaient être encore potable. Elle n'avait pas échappé de vin sur elle. Elle avait bien entamé sa deuxième coupe, il fallait peut-être ralentir le débit. En général, Jordy tenait bien l'alcool, mais ce n'était pas le moment d'être bourrée. Une bonne façon de bousiller une date. La fille qui se met saoule en trente minutes et se met à vomir partout, non merci. Cette petite pensée la fit sourire, lui donna un petit signal qu'il était temps de manger. Jordy prit quelques bouchées de son poke bowl, en faisant attention de ne pas se salir. Manger devant une date, ça la rendait nerveuse, mais elle avait trop faim pour s'en soucier. Ils évoquaient déjà le sujet de peut-être se revoir, donc c'était très bon signe, se disait Jordy. La jeune fille comptait bien lui cuisiner un autre repas, et cette fois ce serait chez elle. Jordy trouverait une façon de sortir sa mère pour qu'ils aient l'appartement à tous les deux. C'était trop tôt pour en parler à sa mère, mais elle sentait que Percy allait lui plaire. Son coeur se met à battre de plus en plus vite, alors que Percy la regarde, les deux se sont rapprochés. Le petit doigt de Percy vient agripper le sien, un premier petit rapprochement. Jordy a l'impression qu'il n'y a plus qu'eux deux sur la plage. "Moi aussi, je passe un très beau moment." elle parle enfin, de sa petite voix timide. Elle se demande s'il va l'embrasser, il est peut-être trop tôt. Jordy va le laisser faire le premier pas, elle veut pas brusquer les choses.

Et puis Percy lui demande si elle veut aller surfer. Elle qui n'est montée sur une planche de surf que 2 fois, elle n'est pas trop à l'aise, mais comment lui refuser? Du coup, elle dit avec joie : "Ouais j'ai trop envie!" Elle espère juste ne pas trop avoir l'air folle, elle risque de tomber à chaque fois de sa planche. Mais le ridicule ne tue pas, Jordy.

@Percy Haynes-Grayson

Tu tends l’oreille dès qu’elle parle d’argent, non qu’t’es vénale et qu’il n’y a que cela qui t’intéresse, mais t’as toujours considérer manier les billets comme un jeu. Fin aimant du poker, des soirées au casino, des anticipations des cours d’action, d’miser sur la bonne crypto… Bref, ce qu’elle te raconte te stimule. “C’est déjà important, et tout dépend où tu places ton épargne cela te permettra d’avoir des fonds pour un investissement dans la pierre” la voix qui débite un peu plus vite qu’au début parce que t’as tendance à vouloir rapidement transmettre ce que t’as en tête quand l’sujet te passionne. Sa question qui t’fait un peu rougir, son intérêt qui t’percutes. “Oui plusieurs… que des immatériels. J’ai investi dans quatre cryptomonnaies et dans deux start-up. J’ai envie que mon premier achat immobilier soit symbolique. Je vis au dortoir donc j’ai jamais vraiment eu ma maison, à moi… si j’achète un lieu c’est pour y vivre quelque temps et pas juste le louer quelques mois après” tu t’confies un peu, dans ces paroles. T’montres un peu ta peur de t’engager. C’est facile face à l’immatériel, les fonds qu’peuvent se retirer, moins quand c’est palpable, que la responsabilité t’gagne.

Jordy qui s’mettait à attaquer un poké bowl, ton ventre qui vient indiquer une gourmandise. Tu attrapes l’une des fourchettes apportées par ta partenaire pour la planter dans l’même bol qu’elle. T’as pas encore bien fait, mais t’es curieux d’en connaître l’goût. Alors t’oses lui piquer un peu de nourriture dans un geste familier, comme si vous aviez toujours fait cela. “C’est super bon ! T'as fait un super choix !” que tu t’exclames en prenant un deuxième croc. T’as pas trop d’demander l’avis de la concernée, impolitesse à lui voler sa nourriture, l’prendrait peut-être mal tant certaines personnes sont attachées à leur propre plat. T’espères dans une moue complice qu’elle ne le prendra pas mal. Tu lâches la fourchette avant de prendre une dernière gorgée de vin. L’doigt qui vient chercher le sien, son contact qui te frétille un peu, parce que tu t’rends compte que tu n’échangerais ta place pour rien au monde. Que ça te surprend même, de prendre autant de plaisir à juste discuter, à t’intéresser à cette amie d’Nisa. Lorsque tu l’entends enfin, ses paroles qu’viennent rassurer l’coeur, tes yeux ne peuvent s’empêcher de tomber à ses lèvres. Ta mâchoire qui se crispe tant t’aimerai t’en approcher, le regard qui se relève lui indiquant l’désir de l’embrasser. Mais comme une pudeur qui s’installe en toi, l’envie de faire correctement à ses côtés, ne rien précipiter. Sa douceur de vivre qui t’rend plus attentif. Et alors, dans cet élan d’complicité, de découverte de l’autre, tu te dis qu’le mieux serait de partager un bout de ta passion à ses côtés. Son expression qui t’fait rire, qui t’remplit de joie. T’aurai compris qu’elle ne veuille pas, mais qu’elle se prête au jeu t’rend un peu gosse. Le corps qui se lève avec entrain, la main qui s’tend en sa direction pour l’aider à se relever également. “Trop cool ! T’as un maillot ?” tu demandes, comme si tu n’avais pas remarqué la lanière du maillot qui lui entoure l’cou, la couleur du maillot qui intriguait tes iris. Dans une rapidité d’mouvements, tu prends ta serviette pour venir l’entourer, formant un paravent avec tes bras. “Je te propose pas ma combinaison, même en te faisant des noeuds l’eau risque de rentrer et ça va être lourd pour toi après pour t’tenir sur la planche” tu commences à lui expliquer l’but de cette serviette qui la cache. “Puis l’eau est assez chaude, tu ne devrais pas avoir froid” Tu tentes de la rassurer, de la mettre en confiance. T’as jamais été dans le rôle du coach mais t’espères qu’elle appréciera le moment à tes côtés.

Une fois que tu t’es toi-même mis en maillot, d’un bras tu portes la planche et de l’autre t’enroules tes doigts dans les siens. L’contact qui vient à nouveau te faire sourire, et dans ce moment de tendresse, tes lèvres viennent embrasser son front ; le baiser comme murmure d'un un merci pour l’moment. “T’en as déjà fait ?” que tu commences à demander, parce que si ça se trouve, elle surf toutes les semaines et t’aurais même pas besoin de lui montrer les réflexes et positions à avoir avant de vous lancer dans l’eau.