Tout le monde connaît cette ville de Floride qu’est Miami. Ville qu’on nomme aussi Magic city, elle est également synonyme de plages, de sable doré, de luxe. Dans cette ville, mais surtout à Wynwood, quartier atypique de Miami, vous pouvez être qui vous souhaitez être. Vivez au gré de vos envies, de vos croyances, vos idéologies ou encore ce qui vous anime et surtout, apprenez à le faire en communauté. D’autres personnes, des alter ego ? Une chose en commun, peut-être deux, ou plus. Des communautés bien distinctes, qui peuvent amener des conflits, de la concurrence. Des communautés qui s’affrontent pour en arborer leurs couleurs. Le plus important ? Ne pas oublier ce qu’il y a à côté : les fêtes, l’amitié, l’amour… les secrets ? Surtout LES SECRETS. Tout le monde cache des secrets, nous le savons. Qui n’a jamais pêché au point d’en avoir honte ? Personne. Et vous, vous osez vivre votre vie pleinement avec ce petit secret bien gardé. Faites cependant bien attention, parce que dans les rues des différents quartiers de Miami se cachent des personnes mal attentionnées voulant à tout prix faire de votre vie un fléau. Vous faire revivre vos plus grandes craintes, peurs ou encore raviver vos souvenirs les plus douloureux, et tout ça à l’aide de simples lettres, de réseaux sociaux, de textos et bien d’autres supports encore. Alors, le jeu en vaut-il la chandelle ? Il paraît que la vie est un jeu, mais heureusement tout le monde triche un jour … Que le jeu commence !
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30.04.2024 ➔ Second design, Wynwood. Optimisé pour Chrome uniquement. Surfez plus agréablement avec ce navigateur (Ceci est un placement de produit non rémunéré). 15.04.2024 ➔ Ouverture officielle du forum. 30.03.2024 ➔ Préouverture de BIW, amusez-vous bien petits VIPs.
Préface
Back in Wynwood est un forum city/university, vous avez donc le choix de créer un étudiant ou un citoyen. Que ce soit l’un ou l’autre, vous avez également autant d’occasion de vous y intégrer, puisqu’un concept de club est présent pour les citoyens et étudiants, et un système de confrérie pour les étudiants. Chaque confrérie possède un chef, chaque club possède un président. Des activités sont prévues, des missions, et surtout des rebondissements qui mettront vos secrets en péril. Il va donc falloir jouer le jeu, mais surtout réfléchir à un secret bien difficile à trouver. Ce forum se veut sans prise de tête, agréable et relativement light au niveau des contraintes. Nous respectons tous ces débats sur les origines des différents fc, mais nous avons fait le choix de ne pas obliger nos membres à respecter de manière stricte les origines de leur avatar.
rpg city/university réel - 1 rp par mois au minimum - 250 mots demandés - les initiales dans les pseudos sont autorisées - 10 jours pour terminer sa fiche - système de points mis en place - système de confréries et de communautés pour les citoyens - Chasse aux secrets.
Court, concis, droit au but. Les belles descriptions se trouvent dans les romans, pas dans la vie. Siegfried détestait tourner autour du pot. Les pertes de temps, très peu pour lui. Parfois, il se demandait d'où venait cette habitude d'aller droit au but. Ce ton sec et abrupt lui valait parfois un regard stupéfait de ses interlocuteurs, parfois un regard noir. C'était peut-être une déformation professionnelle... son métier de chef de rang ne lui permettait pas de perdre son temps. Depuis ses débuts dans ce secteur, Siegfried ne supportait plus ni de perdre son temps, ni les clients hésitants, ni les jours de soleil brulants, ni... ni plein de choses. Que supportaient-il encore, d'ailleurs ? Certainement pas le genre humain. C'est dans un restaurant qu'il a croisé le pire du pire en matière de connerie humaine, et ce, même s'il se trouve être un magnifique rooftop à la mode avec une vue imprenable sur l'Ocean Atlantique. A-t-il déjà songé à sauter de la terrasse ? Trois ou quatre fois, peut-être. Une sonnerie le tire de sa rêverie. Un message de Pio Collins, son ami d'enfance français, s'afficha sur l'ecran.
"Je ramène les chouquettes ; ) "
Siegfried se prit à rêvasser sur ces délicieuses viennoiseries tout droit sorties d'un four d'une boulangerie tenue par des françaises. Voilà bien quelque chose de son pays dont il ne pourrait jamais se passer : une boulangerie, du pain français, des petits pains... non, ces habitudes ne quitteraient jamais son alimentation. Plutôt revenir au pied du Mont Blanc. Mais ce n'était pas prévu au programme. Le jeune français tapota rapidement pour répondre :
"Parfait, merci. Je ramène les cafés. A toute."
Les deux français avaient ouverts une bonne dizaine de club réservés aux deux français. L'un d'eux s'intitulaient sobrement "Club des rollers français buveurs de cafés et mangeurs de chouquettes". Pour entrer dans ce club très "select", il fallait juste deux choses : être français, matinal et aimer le roller. Bon, celà faisait trois. Mais beaucoup de règle empêchaient les autres d'y entrer. Il y avait aussi le club des "Fils déçus de leurs pères", "amateurs de boulangeries françaises", "détesteurs du pains dégueulasse des Etats-Unis", "clubs des voyageurs en France", et le plus ancien, "club des enfances à Miami". Et aussi celui où ils n'aiment pas le golf. Perché sur ses rollers, Siegfried regardaient la barista préparer les boissons chaudes d'un air rêveur. Les bras croisés, il donnait l'impression de la juger. Son expression renfermée n'invitaient pas à la discussion. Il fallait dire que son réveil avait été difficile. La veille avait été particulièrement difficile... mais c'était la restauration.
La barista posa les deux boissons sur le comptoir :
"Deux macchiato pour vous ! Ca fera... - ... 8 dollars cinquantes. Au revoir."
Siegfried se détourna du coffee shop, les cafés en main, et fit face à Lummus park, son endroit préféré sur terre - si l'on écartait les différents fromagers à Miami. Une magnifique promenade avec rien d'autre à perte de vue que l'Océan Atlantique. Siegfried s'élança à travers les routes du parc vers leur lieu de rendez-vous habituel, cafés en main. Lorsqu'un client parlait de steak tartare cuit, il pensait à l'Ocean. Lorsqu'un autre client exigeait de voir son supérieur hierarchique, il pensait à nouveau à l'Ocean. Et lorsqu'un plateau de boisson se renversait sur lui à cause d'un c** de de**** de client, il pensait encore et encore à l'Ocean... et à tous ces cadavres qui dormaient tout au fond des eaux. Ca le calmait. De plus, l'air océanique avait des vertus sur la santé. Enfin, Siegfried vit @Pio Collins, au loin.
"Un café bien américain pour Monaco, la deuxième meilleure ville française APRES Annecy, déclara-t-il en s'approchant.
D'un geste, il attrapa une chouquette qu'il dévora presque instantanément.
"Bon, alors, combien de maison t'as vendu cette semaine ?"
#Membre #Miami
Pio Collins
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RUMEURS : 705
Points : 21
FACECLAIM : Charles Leclerc
ÂGE : Vingt sept ans, né un 7 mars 1997.
OCCUPATION : Agent immobilier, tu bosses dans l'agence de ta mère. Tu es aussi bénévole sur le campus pour entraîner l'équipe de Volley.
Miami ne s'endort jamais. Miami est toujours vivante, et c'est cette familiarité avec ta ville du Sud qui t'a fait te sentir bien. Pourtant, c'est cette tranquillité que tu essaies de trouver au petit matin, quand le soleil se lève doucement sur les vagues. Une tranquillité que tu partages avec d'autres, coureurs en tout genre, athlètes venus améliorer leur score de la veille, ou juste ceux qui aiment marcher, casque dans les oreilles, encore sonnés d'une nuit agitée.
T'es installé depuis un bon quart d'heure sur ce banc de Lummus Park, rollers dans les pieds. Même banc, même vue, et toujours le même sachet de chouquettes posé à tes côtés. Une des premières choses que ta mère a faite en vous installant ici : rechercher les boulangeries françaises et les restaurants italiens. La nourriture américaine n'a pas forcément bonnes réputations, surtout en Europe, surtout en France, quand on sait combien ton pays est attaché à ses traditions culinaires. Elle allait te chercher des bonnes viennoiseries chaque matin, jusqu'à tes dix huit ans, jusqu'à ce qu'elle arrête de te traiter comme son bébé adoré - ou jusqu'à ce qu'elle te donne un bon coup de pied aux fesses pour que tu arrêtes d'être un assisté - selon sa version. Dans tous les cas, tu as gardé cette tradition, hors de question pour toi d'arrêter de manger frenchie. Une habitude que tu partages avec Sieg, faut-il vraiment en détailler les raisons ?
tu fermes les yeux un instant, respirant le vent léger qui se lève doucement. Il fait doux encore aujourd'hui, mais l'air que tu ressens et qui viens hérisser tes poils sur tes bras te fait sourire, te détend instantanément. Une journée qui commence ainsi, accompagnée d'un de tes plus vieux amis ne peut qu'être une belle journée. tu entends à peine Siegfried arriver à tes côtés, ces mots te faisant presque sursauter. tu te redresses, saisis le café tendu, avant de ricaner. "Faire la blague une fois c'est drôle, le côté répétitif est chiant." il se sert gracieusement d'une chouquette, tu ajoutes, après un silence "surtout pour dire des conneries !" une gueguerre d'enfants gâtés, chacun défendant son bifteck. "Il a toujours fait froid chez toi. je suis né pour le soleil moi." une vérité, tu n'aimes pas l'hiver, tu n'aimes pas les temps pluvieux. tu veux le soleil à longueur de journée, les journées chaudes, les pieds enfoncés dans le sable, le torse nu prêt à bronze. Le Sud, la Floride, peu importe où tu es, tu aimes le bleu azur au-dessus de ta tête, sans une seule ombre si ce n'est celle d'un petit oiseau.
tu bois une gorgée de ton café. tu t'es habitué au goût, tu trouverais presque ce latte trop bon. presque. Sieg a sans doute pris ce qui se faisait de mieux. tu jettes un coup d'oeil à ta montre. Il est tôt, trop tôt pour parler boulot. "Appartements. Les appartements sont mieux partis cette semaine que les maisons. Il est trop tôt pour parler boulot mec, tu as épuisé ton stock de questions à ce sujet." tu pourrais en parler des heures de ton métier, mais en circonstances. Pas maintenant, alors que le moment est idéal pour la détente. "On y va ?" tu te lèves, café en main. tu prends le paquet de chouquettes de ta main libre, prêt à commencer cette balade le long de l'Océan.
#Membre #Miami
Siegfried Wade
Infos
RUMEURS : 34
Points : 10
FACECLAIM : Landon Liboiron
ÂGE : 26 ans, 31 octobre 1998
OCCUPATION : Travailler, Faire du sport et glander
Siegfried n’avait que très peu l’occasion de parler de ses origines. Cela lui arrivait parfois au travail, lorsqu’un client américain remarquait son accent. La plupart était charmé de cette touche considérée comme exotique dans ce coin du monde. Malheureusement, ses interlocuteurs restaient à ce frontière du « Oui, oui baguette », cette abrutie d’Emily in Paris et d’un tas d’autres clichés… Pourtant, il y avait tellement de choses à dire sur la France et ces trésors nationaux ne se trouvaient pas tous dans la capitale. Les meilleurs fromages se trouvaient en Savoie. Les plus belles plages dans le sud, à Monaco et à Nice. Et le meilleur festival se trouvait en Bretagne, au début du mois d’Aout. Et il y en avait encore à dire. Heureusement, certains américain avaient déjà mis le pied au sud de la France ou encore en Normandie. Mais ils étaient bien trop rare. Comme c’était dommage… Alors dès que l’occasion se présentait, Siegfried parlait de son pays et cela commençait par les mêmes vannes concernant Monaco et Annecy. Et cette même dualité entre le chaud et le froid, bien sûr. Pourtant, Siegfried aime autant sa région que celle de Pio. Il a fallut qu’il bouge à l’autre bout du monde pour réaliser qu’il aime la France.
« Tu es injuste @Pio Collins. Je te rappelle que nous avons d’excellents feu de cheminée dans nos chalets savoyards. Sans parler de l’accueil chaleureux des habitants. Il ne fait pas froid chez nous. »
Il pourrait bien évidemment avouer qu’il adore descendre dans le sud de la France et gouter à tous les plaisirs qui s’offraient à lui. Mais ce n’était pas très amusant… Il pourrait éventuellement se rendre là bas cette année. Mais il ne pouvait pas faire ce qu’il voulait non plus. Pendant que les touristes américains partaient dans le vieux continent, il devait rester dans le coin car lui aussi subissait cette période touristique. Les services étaient plus longs, les clients plus nombreux et mieux encore – et cela restait son plaisir personnel – l’arrivée de nouveaux petits oisillons étrangers venus à Miami pour « Incriaise aour leuvail auf inglish ». Siegfried voyait ces petits moineaux innocents commencer une nouvelle expérience. Sous son œil, ils faisaient de leur mieux. Son supérieur hierarchique lui confiait certains « petits nouveaux ». Certes, ils ralentissaient le service mais ils avaient cette réelle motivation que Siegfried reconnaissait volontiers chez les débutants désireux de tout donner. Et Siegfried leur prenait tout. Leur énergie, leur volonté… et à la fin, ils étaient tous essorés. En même temps, c’était ça, l’univers de la restauration. Une machine qui les broyait tous. Parfois, il en restait un assez endurant pour se lancer dans la carrière. Les autres s’étaient crashés comme de malheureux piafs sans ailes. Rien que pour ça, Siegfried restait dans la région et renonçait aux vacances d’été. D’ailleurs, depuis combien de temps n’avait-il plus pris de vacances ? Ho et il y avait les pourboires aussi. Etait-il passionné par son travail ? Siegfried en doutait. C’était son salaire qui lui manquereait s’il venait à le perdre. Ainsi que tous ces pourboires…
Pio lui fait remarqué qu’il est trop tôt pour parler boulot. C’est vrai qu’il était encore trop tôt. Comment faisait-il pour ne pas en parler ? Vendre des maisons et des appartements avait l’air bien plus passionnant que de servir des assiettes.
T’exagères un peu là, non ? Il fait beau, le soleil brille et le ciel est d’un bleu parfait et toi tu penses au travail ! Franchement, ta mère a raison. Tu penses trop au travail. Et venant d’elle, c’est une sacré ironie puisqu’elle passe ses journées au bloc opératoire à réparer des corps. Il fait beau, tu penses aux prochains saisonniers. Tu regardes le ciel et t’imagines déjà la couleur des pourboires… ! Tu te souviens quand même que tu es à Lummus Park, ton endroit préféré sur terre ! Enfin, à Miami. Tu es avec Pio et tu penses au travail. Voilà le problème : Quand tu es au travail, tu penses l’Océan et tu te déconcentres… et lorsque tu es avec l’un de tes amis, tu penses au travail. C’est comme cela qu’une bourde arrive. Tu files un mauvais coton… et ça va te retomber dessus cette fois. Vraiment !
Songeur, Siegfried attrapa une nouvelle chouquette.
« T’as raison, je te demanderais de me trouver une villa plus tard avec vue sur la mer. On y va. »
Pio se lève et Siegfried l’imite. Ocean, roller et café. Les trois piliers de la distraction. Il n’y a rien de mieux que ça pour commencer une journée. Et le tout avec les viennoiseries de la boulangerie préféré de Pio. Les fréquentations françaises sont utiles pour les bonnes adresses. La nourriture, c’est le bien. Et il devait quand même veiller à garder la forme dans ce pays au taux d’obésité grandissant. La promenade commence bien. Siegfried laisse le travail derrière lui. Va -t-il assez vite pour laisser ses idées derrière ? Ce n’était pas la première fois qu’il se pointait à l’un de ses rendez-vous roller avec la tête ailleurs. C’était l’une de ses rares sorties qu’il continuait depuis longtemps. Les autres ? Disons qu’il n’y en a pas tellement. Pourtant, Miami donnait énormément à ses habitants. Un open air movie. Un Night Market. Tous ces trucs pourraient sans douter lui changer les idées. Il y avait bien une beach party night d’organisée. Siegfried a vu passé un flyer et quelques publicités au restaurant. L’évènement est arrivé ? Ou est ce plus tard ? Il n’en savait rien. Le temps s'arrêtait lorsqu'il enfilait les services du midi et du soir.
« Puisque je suis interdit de parler boulot, parlons d’autre chose. J’ai vu passé une annonce sur une soirée à la plage. Miami Beach. Tu y es allé ? Ou tu comptes y aller ? Je ne sais plus si c’est passé ou pas. »
Parfois, Siegfried enviait Pio sur ses facilités à s’amuser et socialiser avec les autres. Pourtant, lui-même en avait vu défiler des fêtes plus tôt dans sa jeunesse. Mais cette partie de lui n’avait pas suivi le mouvement. Mais Pio y allait à ces soirées et Siegfried pourrait l’imiter mais… Aucune jalousie dans ces interrogations. Juste.. comment faisait-il pour sociabiliser avec les gens ? A ses yeux c’était fascinant.
« Allez, dis moi tout ce que tu as fait cette semaine, lança-t-il en prenant une autre chouquette, ma vie est vraiment ennuyeuse depuis… »
La fin de sa phrase resta en suspend. Depuis… depuis quand ? Quel moment avait sonné la fin des fêtes et des soirées ? Quand est ce qu’il était devenu un bourreau de travail qui utilisait toute son énergie sociale au travail pour s’enterrer dans son canapé le reste du temps et laisser Miami s’amuser toute seule hors des murs de son appartement ? Bon, il exagérait, il sortait de temps en temps mais… plus comme avant. Voilà, il devenait un adulte chiant. Super.
« … depuis un certain moment, finit-il, c’est ennuyeux. Et je n'ai plus le droit de servir des cocktails au bar. »
En effet, il n'avait plus le droit depuis qu'il avait pris la mauvaise habitude de ramener du travail à la maison.
"C'est bien le soucis, vous êtes obligés de couper des arbres pour vous chauffer." Clin d'oeil taquin au brun, il est vrai que tu exagères et que tu as toujours apprécié ces petits feux de cheminée où tu faisais griller ton chamallow avec Sieg, son père derrière vous vous rappelant qu’il ne faut pas trop en manger au risque d’avoir mal au ventre. Visiblement cela ne vous a jamais arrêté, toi en particulier. Être élevé dans un pays comme la France, c’est aimer manger, et tu es le premier à apprécier chacun de tes repas, gras comme sains. Tu n'enchériras pas plus pour cette fois. Non, ton ami sait pertinemment qu’il ne te fera pas changer d’avis sur ta ville. Et c’est de bonne guerre, chacun défend sa région, son origine, son ADN.
Tu hausses un sourcil à la remarque du brun, alors que vous vous lancez dans votre promenade roller. Tu as développé des techniques pour garder l’équilibre tout en ayant ton café dans une main et les chouquettes de l’autre. Faut dire que tu as découverts le roller dès ton arrivée, tu en pratique depuis tes onze ans, tu as eu le temps de t’entraîner et sans te vanter tu es devenu très bon. L’équilibre est pour toi devenu un détail, mains libres ou pleines, rien ne t’arrête. « Une villa avec vue sur la mer ? Tu te décides à être proprio maintenant ? Et monsieur voit grand, j’aime bien ! » c’est de ton ressors, c’est ton boulot, et tu aurais largement de quoi proposer à Sieg, si c’est dans son budget. Nombreux sont tes amis que tu as réussi à loger à Miami. Ta mère a créé son petit empire, elle a une certaine notoriété dans le coin, et elle ne partait pas de zéro, son agence était déjà réputée en France. Tu es bien plus fier de la réussite de ta mère que celle de ton père.
« Oui, je vais aller au cinéma et à la Beach Party. Tu devrais venir, ça te ferait sortir un peu. » Sieg est du genre solitaire, pourtant il a aimé sortir, pendant un temps. Peut-être moins sociable que toi, tu restes persuadé que ça lui ferait le plus grand bien. « Je n’ai pas prévu d’y aller avec du monde pour le moment, donc si tu as envie de franchir le pas, franchement on peut y aller ensemble. » Ta vie est rythmée par les soirées que tu peux faire. Tu adores faire la fête, décompresser, tu n’abuses jamais de l’alcool, en tout cas, plus depuis sept longues années. Cela a fait beaucoup trop de dégâts, ce soir-là. Tu es plus raisonnable, cela ne t’empêche pas de profiter à ta façon. Tu es encore jeune, trop jeune pour penser à des responsabilités d’adultes. Parfois grand gamin, tu sais pourtant te montrer sérieux quand il le faut. Mais tu es toujours le premier pour tremper dans des conneries. Tes pensées vont et viennent, Sieg te ramène à la réalité. « Hum, tu connais le dicton, métro boulot dodo. C’était un peu ça cette semaine. Je prépare le championnat de volley avec l’équipe de l’université, on peut gagner mais certains étudiants prennent vraiment ça à la légère et ça a le don de me gonfler ! » tu adores ce que tu fais, bien plus que tu ne pouvais le penser. Tu n’es pas beaucoup plus vieux que la plupart des joueurs, mais tu es fier de voir que tu arrives à coacher à peu près correctement une équipe. Mais tu es du genre pas très patient et ceux qui ne glandent rien t’irritent. Ce ne sont pas la majorité, ils se donnent corps et âme dans leur mission, et toi aussi. « Si on gagne, je vais peut-être envisager une reconversion. » Tu tiques quelques secondes après sur les derniers mots de Sieg. Petit tour sur toi-même pour rouler dos au sens dans lequel vous allez « comment ça tu ne sers plus de cocktails ? »
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Siegfried n’avait que très peu l’occasion de parler de ses origines. Cela lui arrivait parfois au travail, lorsqu’un client américain remarquait son accent. La plupart était charmé de cette touche considérée comme exotique dans ce coin du monde. Malheureusement, ses interlocuteurs restaient à ce frontière du « Oui, oui baguette », cette abrutie d’Emily in Paris et d’un tas d’autres clichés…
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